chargement...

haut de page
Remontez pour accéder au menu
200 visiteurs :: Invité  » se connecter  » s'enregistrer

Cirith Gorgor - Onwards to the Spectral Defile

Chronique

Cirith Gorgor Onwards to the Spectral Defile
Les classiques de Sakrifiss : 4/12

Et voici l'épisode du mois de février sur les classiques de Sakrifiss. Après L'Inde, la Corée et le Japon, on arrive en Europe, mais là encore dans un pays moins reconnu que les autres, les Pays-Bas.

Quand j’ai chroniqué Visions of Exalted Lucifer de CIRITH GORGOR en 2016, j’ai eu deux frustrations. La première à cause du manque d’énergie de l’album, qui patinait un poil trop dans le vide et trop loin de ses anciennes capacités, la deuxième parce que les meilleurs albums du groupe n’étaient pas encore chroniqués sur Thrashocore. Plutôt étonnant connaissant l’amour de Von Yaourt pour ces Hollandais survoltés. Alors ce mois-ci, dans le cadre de mes rendez-vous des « classiques de Sakrifiss » et à l’approche de la sortie d’un EP qui tente l’opération « re-séduction », il fallait que je dépoussière des placards le premier et terrifiant premier opus, sorti en 1999. Oui, ça ne nous rajeunit pas...

Il y a 18 ans que déboulait chez le label Osmose Onwards to the Spectral Defile, avec ses 8 titres de folie, galopant et écrasant tout sur leur passage. Je me souviens encore des premières écoutes et de l’impossibilité de stopper les 42 minutes. Les cavalcades étaient furieuses, le rythme poursuivait à toute allure sans cesse, et le plus excitant, le plus incroyable, c’est qu’à la place de breaks qui seraient venus faire respirer quelques instants, c’était des passages encore plus rapides qui nous en remettaient sur la tronche. Rien que sur le titre d’ouverture, « The Declaration of Our Neverending War », c’était la décapitation en règle assurée. L’album commence sur les chapeaux de roue ! Et déjà, en moins d’une minute il veut nous faire croire à un break en ralentissant l’espace de cinq secondes histoire d’accélérer encore plus durement. Du coup, on passe de « Tacatac Tacatac Tacatac » à un « Tac Tac » qui se transforme encore plus vite en un « TACATACATACATAC... TACATACATACATAC ». C’est la batterie qui tue. Bim, boum, elle en remet par ci, par là. C’est la fête à ta gueule. Mais la batterie ne fait pas qu’aplatir, elle varie ! Elle varie, en se permettant des frappes de génie sur les cymbales. Et j’aime les cymbales de CIRITH GORGOR. Comme j’aime ses guitares qui placent des riffs marquants là où il faut.

Parce que CIRITH GORGOR est un groupe de riffeurs et de solistes. On trouve ce talent un peu partout, et les mélodies sont acérées au point de nous expédier directement dans les flammes de l’Enfer. Et là, on peut se battre pour déterminer le titre qui balance le plus. « Winter Embraces Lands Beyond » est bien placé, avec des soli marquants dès le début, mais il n’y a véritablement aucun morceau qui pâlisse face aux autres. Chacun a son passage marquant, chacun déboîte. Et parfois c’est grâce aux vocaux. Ils sont tellement malfaisants. Ce sont des cris qui déchirent l’air d’un froid glacial, des pics qui se plantent dans l’esprit. Et la cerise sur le gâteau ce sont quelques chœurs en retrait, toujours puissants et forts en tension.

Dur de tenir tout un album ? Ah non, sûrement pas. Les morceaux ne traînent pas en longueur, et à part « Sons of the New Dawn » qui fait 7:28 ils tournent autour des 5 minutes. Et je le répète mais ces Hollandais ne sont pas des bornés uniquement avides de vitesse, ils savent glisser des mélodies meurtrières…

Sinon, pour l’anecdote, je me souviens très bien des interviews du groupe à l’époque de la sortie de cet album. Il revendiquait haut et fort l’absence de clavier dans sa musique, à l’époque où effectivement c’était une mode. Il n’était pas le seul, mais faisait partie de cette résistance hostile aux sons synthétiques. Personnellement, il fait partie de ceux qui m’ont rappelé qu’effectivement on pouvait être super entraînant sans artifices. Il n’était pas non plus contre un peu de douceur et plaçaient en neuvième piste une outro totalement au piano, proposée et jouée apparemment par une amie : Aukje Berger.

Cet album est un classique, tout comme son successeur Unveiling The Essence (2001). Les deux suivants sont aussi à avoir dans sa discographie mais depuis 2011 et Der Untergang… , le groupe est devenu un peu palot.

DOSSIERS LIES

Les classiques de Sakrifiss / Le Bilan !
Les classiques de Sakrifiss / Le Bilan !
Décembre 2017
  

DONNEZ VOTRE AVIS

Vous devez être enregistré(e) et connecté(e) pour participer.

AJOUTER UN COMMENTAIRE

 
Vous devez être enregistré(e) et connecté(e) pour participer.
Cirith Gorgor
Black Metal
1999 - Osmose Productions
notes
Chroniqueur : 9.5/10
Lecteurs : (5)  8.2/10
Webzines : (3)  7.67/10

plus d'infos sur
Cirith Gorgor
Cirith Gorgor
Black Metal Destructeur - 1996 - Pays-Bas
  

tracklist
01.   The Declaration of Our Neverending War
02.   Winter Embraces Lands Beyond
03.   Through Burning Wastelands
04.   Sons of the New Dawn
05.   A Hymn to the Children of Heimdall / Darkness Returns
06.   Wandering Cirith Gorgor
07.   Ephel Duath (A Warrior's Tale)
08.   Shadows over Isengard
09.   Thorns of Oblivion

Durée : 42:10

line up
parution
22 Avril 1999

voir aussi
Cirith Gorgor
Cirith Gorgor
Sovereign

2019 - Hammerheart Records
  
Cirith Gorgor
Cirith Gorgor
Bi Den Dode Hant (EP)

2017 - Hammerheart Records
  
Cirith Gorgor
Cirith Gorgor
Visions of Exalted Lucifer

2016 - Hammerheart Records
  
Cirith Gorgor
Cirith Gorgor
Cirith Gorgor

2007 - Ketzer Records
  

Essayez aussi
Vaal
Vaal
Geesten Van De Verlorenen

2017 - New Era Productions
  
Galibot
Galibot
Euch'mau noir (EP)

2024 - Indépendant
  
Ultra Silvam
Ultra Silvam
Ultra Silvam (Démo)

2017 - Shadow Records
  
Dissection
Dissection
The Somberlain

1993 - No Fashion Records
  
Borknagar
Borknagar
Quintessence

2000 - Century Media Records
  

Mezzrow
Then Came The Killing
Lire la chronique
Terminal Violence
Moshocalypse
Lire la chronique
Mass Disorder
Hupokrisis (EP)
Lire la chronique
Oozing Wound
We Cater To Cowards
Lire la chronique
Lifeless Dark
Forces Of Nature's Transfor...
Lire la chronique
La photo mystère du 16 Décembre 2024
Jouer à la Photo mystère
Refore
Illusion of Existence
Lire la chronique
Dunkell Reiter
Thrash Never Dies
Lire la chronique
Agressor
Towards Beyond
Lire la chronique
La photo mystère du 1 Décembre 2024
Jouer à la Photo mystère
The Black Dahlia Murder
Servitude
Lire la chronique
Prestige
Reveal the Ravage
Lire la chronique
Witches
The Fates
Lire la chronique
La photo mystère du 16 Novembre 2024
Jouer à la Photo mystère
La photo mystère du 1 Novembre 2024
Jouer à la Photo mystère
Deceased
Children Of The Morgue
Lire la chronique
Enforced
A Leap Into The Dark (EP)
Lire la chronique
Muscadeath 2024
Lire le biographie
Ireful
Agents Of Doom
Lire la chronique
Muscadeath 2024 Jour 2
Aborted + Ad Patres + Disfu...
Lire le live report
Scumripper
For A Few Fixes More
Lire la chronique
La photo mystère du 16 Octobre 2024
Jouer à la Photo mystère
Morbid Saint
Swallowed By Hell
Lire la chronique
Machete Law
Chains of Despair (EP)
Lire la chronique
Scolopendra
Citadel Of Torment (EP)
Lire la chronique
Aggressive Perfector
Havoc At The Midnight Hour
Lire la chronique
La photo mystère du 1 Octobre 2024
Jouer à la Photo mystère
Armoros
Pieces
Lire la chronique
Laceration
I Erode
Lire la chronique
La photo mystère du 16 Septembre 2024
Jouer à la Photo mystère
Überserker
Ineffable Force of Will
Lire la chronique