Qu’est-ce qu’un bon titre de
1349 ? Eh bien c’est un titre qui t’encule violemment tout en te carressant les tétons ! Les deux doivent être faits en même temps, ou tour à tour pour apporter une jouissance véritable. Et c’est clair que les trois premiers albums des Norvégiens avaient réussi à nous faire jouir à répétition.
Liberation : BOUM dans le cul.
Beyond the Apocalypse : BOUM dans le cul.
Hellfire : BOUM redans le cul. 2003, 2004, 2005. Il n’y avait pas longtemps à attendre à l’époque pour se faire violenter le popotin ! Certes ça s’est un peu compliqué par la suite. Les raisons étaient diverses mais on se souvient entre autres des litiges avec le label Candlelight, qui avait fait naître des rumeurs. Et le rumeurs viennent toujours d’une part de vérité... On disait en 2009 que
1349 avait sorti volontairement un album de mollusque,
Revelations of the Black Flame, car ils avaient signé un contrat pour un album encore. Ils auraient alors baclé des compositions et on y trouvait même 24 minutes de samples, passages instrumentaux, ajouts expérimentaux pauvres... Seuls quelques pistes sauvaient les meubles, dont « Serpentine Sibilance » ou « Maggot Fetus, Teeth Like Thorns ». Et comme pour nous prouver que la rumeur était vraie, c’était l’année suivante que paraîssait
Demonoir chez Indie. On retrouvait le mordant de Frost, Ravn, Seidemann et Archaon. Ils avaient mieux contrôlé leurs envies de variations et se contentaient de placer des intermèdes systématiques entre chaque piste. Ces passages instrumentaux prenaient tous le nom de « Tunnel of Set ». C’est important pour la suite. Pas la suite directe, mais celle qui arrive dans le deuxième paragraphe parce que d’abord, il y a eu le sixième album :
Massive Cauldron of Chaos, le satisfaisant, le retour convaincant, mais finalement peu suivi. Ah ça, on ne peut pas dire qu’il a fait un buzz énorme cet opus... Est-ce la raison qui a poussé
1349 a de nouveau changé de label ? Possible, mais c’est effectivement terminé avec Indie et c’est le Français Season of Mist qui a récupéré les légendes.
The Infernal Pathway sort ainsi en 2019, après une attente record entre deux albums : 5 ans. Plusieurs membres avaient profité de la pause pour aller butiner ailleurs, et c’est ainsi que Ravn a prêté sa voix
CELTIC FROST et
NOCTURNAL BREED, que le bassiste Seidemann a joué pour
SVART LOTUS et
MORTEM, que le guitariste a fait des petits airs pour un titre de
NORDJEVEL, et que Frost a comme toujours partagé son temps avec
SATYRICON. Ils se retrouvent après 5 ans, et parviennent toujours à se remettre dans le bain. Line-up stable, sans doute grâce aux projets parallèles. Et niveau de musique stable aussi. Cet album de 11 pistes est indéniablement signé 1349, on reconnaît la hargne et l’énergie habituelle.11 pistes, mais trois sont instrumentales et nommées... "Tunnel of Set" ! Et oui, le retour des intermèdes, même s’ils sont moins systématiques que sur
Demonoir. Trois, c’est peu. Trois c’est bien. Placés en 3ème, 6ème et 10ème places, ils passent crème et s’intègrent très bien entre les morceaux, donnant même l’impression d’en être des introductions malfasantes et maudites.
Un bon titre de 1349 doit nous sodomiser tout en nous carressant les tétons, disais-je en introduction ! Eh bien est-ce le cas ? Oui, et non. Contrat à moitié rempli en ce qui me concerne. Les morceaux « Abyssos Antithesis », et « Dodskamp » font un très bon travail, sachant employer l’agressivité inhérente du groupe comme on l’aime, et en la confrontant à des riffs ou des soli marquants, qu’on prend plaisir à réécouter. Mais les deux titres les plus réussis de l’album sont, pour des raisons différentes, « Deeper Still » et « Stand Tall in Fire ». Le premier est excellent ! Pile ce qu’on attendait, et d’un niveau tellement supérieur que les 6 pistes déjà passées nous semblent fades en comparaison. Lui il arrive à nous attraper par les tifs dès le début. Il nous balance au sol, et nous plante son chibre dans le trou en nous triturant les tétons dans le bon sens. Voilà le
1349 qu’on espérait ! Le deuxième a une approche totalement contraire, nous faisant les yeux doux avec un rythme plus lent, et une durée plus importante... 8 minutes ! Une durée qui n’avait pas été atteinte sur ce
The Infernal Pathway qui avait une moyenne autour des 4:30, et un pic qui était atteint sur « Striding the Chasm » à 6 minutes. 8 minutes donc, qui alternent les rythmes tout en restant dans le démoniaque. Très belle piste qui prend encore plus d’ampleur vers la 5ème minute quand l’accélération arrive, puis qu’un solo de dingue s’installe ensuite. Seul souci de cette piste : on a tout de même perdu la patte
1349. Ce titre aurait pu figurer au sein d’une autre formation...
4 pistes qui me bottent bien... C’est pas mal quand même. Je rapelle qu’il y a trois « Tunnel of Set », ce qui fait donc 7. Au total, il y a 11 pistes, donc je n’ai pas parlé des 4 restantes... Et c’est là que je suis un peu plus réservé, presque hésitant... Certes, le talent des musiciens s’y retrouve, mais on n’y retrouve pas la flamme. On y a bien des passages qui vont retenir l’oreille, mais de manière trop sporadique, trop courte pour convaincre pleinement. La caresse des tétons est insuffisante ! Le ramonnage d’anus pourrait suffire à certains, mais en ce qui me concerne, je me suis pris tellement de queues que j’y suis moins sensible... Attention, je n’ai pas dit que ces morceaux étaient mauvais, mais qu’ils demeurent un poil trop anecdotique !
Par gulo gulo
Par AxGxB
Par Jean-Clint
Par Raziel
Par Sosthène
Par Keyser
Par Keyser
Par Lestat
Par Lestat
Par Sosthène
Par Sosthène
Par MoM
Par Jean-Clint
Par Sosthène
Par AxGxB
Par Deathrash
Par Sikoo