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Sonisphere Festival 2010

Live report

Sonisphere Festival 2010 Metallica + Megadeth + Slayer + Alice In Chains + Anthrax + Overkill
Du 17 Juin 2010 au 18 Juin 2010 à Jonschwill, Suisse
OVERKILL (warm-up show, jeudi 17 juin, 22h-23h15)

Arrivés sur le site du Sonisphere après dix bonnes heures de route et de bouchons vaillament esquivés à la marseillaise (comprendre : gagner une demi heure en se rabattant in extremis devant cinquante véhicules en attente sur le bas côté), il ne nous faut pas plus cinq minutes pour sacrifier une première paire de pompes et comprendre que trouver quatre paires de bottes et cirés jaunes – soit la tenue intégrale du boggeyman de « Souviens Toi l'Eté Dernier », le crochet de boucher en moins – s'avèrera indispensable pour survivre à la journée du vendredi, la pluie tombant sans discontinuer faisant frémir à l'idée de devoir se réfugier sous une tente cernée par un gigantesque marécage en formation. Le mythe de la Suisse proprette des exilés fiscaux de la petite balle jaune en prend un sacré coup, de même qu'un warm up sacrément refroidi par des conditions climatiques glaciales pour la saison. L'essentiel est toutefois assuré puisque nous parvenons devant la Saturn Stage cinq minutes avant le début du set des thrashers new-yorkais d'Overkill, 25 ans de carrière au compteur.

Et le moins qu'on puisse dire, c'est que ces gars là ne font pas leur âge (contrairement à d'autres, voir plus loin) et que leur thrash tantôt slayerien (« Coma », « The Green And Black ») tantôt typé Motörhead à chant de sorcière (Bobby « Blitz » Hellsworth, toujours vaillant et très affûté ce soir !) est d'une efficacité redoutable, le combo à la chauve souris verte ayant suffisament de cordes à son arc pour varier les plaisirs en proposant des gâteries festives propices à l'alcoolisation massive (« Old School ») ou aux gueulantes à plusieurs (« Hello From The Gutter », très appropriée vue le contexte). Le son, un peu brouillon au démarrage d'une « The Green And Black » on ne peut plus jouissive, s'améliore nettement par la suite et on a aucun mal à se régaler sur les leads impeccables de l'excellent Dave Linsk, sorte de fusion entre Jeff Hanneman et Karl Sanders. Physiquement parlant car son jeu est plus à l'ancienne que celui de ses collègues, à l'image d'une setlist surprenante tapant carrément dans le back catalogue des américains avec des vieilleries comme « Wrecking Crew », « Rotten To The Core » ou encore la fédératrice « In Union We Stand ». L'interprétation est quasi parfaite, les quatre lascars en pleine possession de leurs moyens et hormis une cagade sonore sur le titre le plus faible du lot, la très hachée « Necroshine », et l'absence dommageable d'extraits de « W.F.O. », OVERKILL a livré une prestation de haut rang qui leur aurait bien valu une place dans le Big Four vu le piètre niveau de certains shows à venir. A retenir surtout les trois extraits du dernier album en date (dont une « Ironboud » absolument redoutable !), la toujours aussi jouissive « Coma » et l'hommage à Ronnie James Dio sur « Stand Up And Shout ».

Setlist (dans le désordre)

The Green And Black
Hammerhead
Coma
Wrecking Crew
Old School
Necroshine
Ironbound
Bring Me The Night
Elimination
Hello From The Gutter
In Union We Stand
Stand Up And Shout
Fuck You

ANTHRAX (vendredi 18 juin, 12h55-13h40)

Après une nuit passée à l'hôtel chez les voisins allemands (vous ne croyiez tout de même pas qu'on allait mourir noyés sous une pauvre tente quechua ?), back to the nam avec un site laissé en l'état par des organisateurs même pas foutu d'essayer d'arranger une situation bien pire que la guerre des tranchées du Hellfest 2007, c'est dire l'étendue du désastre avec une mélasse ignoble et souvent gorgée de pisse de 10 à 40 centimètres de boue répandue sur l'ensemble du site, une pluie toujours présente mais qui va bientôt céder sa place à un simulacre de soleil (rendez nous la côte d'azur !) et l'impossibilité chronique de boire une malheureuse bière sans perdre 30 minutes de sa vie, sans parler de l'impossibilité de poser son cul quelque part sans risquer de repartir avec un échantillon gratuit des pires maladies analement transmissibles. Un big FUCK YOU aux organisateurs donc, d'autant plus que sans parler du non remplacement de HEAVEN AND HELL et MASTODON, le son et le placement des régies laisse aussi clairement à désirer.

On attaque donc par ANTHRAX avec le retour toutes plumes dehors de la folle de service, j'ai nommé Joey Belladonna, au sein d'une formation passéiste au possible avec un backdrop « Among The Living » qui annonçait la couleur ; avec « Only » comme extrait le plus récent de la setlist (1993 !!!), les new-yorkais n'ont surpris personne avec des classiques comme « Indians », « Caught In A Mosh » ou encore « Madhouse », bien balancés dans l'ensemble mais tellement prévisibles qu'ils en deviennent inoffensifs. Trois fois que je les vois en 6 ans et trois fois la même tambouille ! Un peu de variété de ne ferait pas de mal et surtout, deux reprises pour un show comptant seulement neuf titres, c'est un peu too much. Reste un Scott Ian bondissant comme toujours, un Charlie Benante imperméable à la vieillesse qui abuse un peu trop de la double (sur de nombreux shows, celle-ci couvre un peu trop les guitares) et un Frank Bello toujours aussi enthousiaste. Sinon Belladonna était visiblement ravi d'être sorti du formol (prestation correcte, pour ceux qui aiment, surtout sur le « Heaven And Hell » de Dio) et Rob Caggiano toujours aussi absent des débats avec des solis régulièrement massacrés par ses soins. Efficace mais par trop classique, ANTHRAX m'a donc laissé de marbre. Sans doute n'ai-je toujours pas digéré l'éviction de John Bush.

Setlist

Caught In A Mosh
Got The Time
Indians
Heaven And Hell
Antisocial
Madhouse
Only
Efilnikufesin (N.F.L.)
I Am The Law

ALICE IN CHAINS (Vendredi 18 juin, 14h45-15h30)

Vu le temps de merde, c'était annoncé que les revenants grunge de Seattle allaient entamer leur set par « Rain When I Die » et ça n'a pas loupé, avec pour la première fois de la journée un son absolument parfait mettant en valeur les envolées croisées de Jerry Cantrell et William Duvall. Un William Duvall saisissant d'aisance et de maîtrise technique, bluffant par moment tant il reprenait les parties du regretté Layne à la perfection. Le chef d'œuvre « Dirt » était bien sûr à l'honneur avec une « Them Bones » bien rentre dedans, « Dam That River » et les superbes « Would ? » et « Rooster » pour un final à émotions fortes. Deux extraits du nouvel album avec la très catchy « Check My Brain » et une « Lesson Learned » un poil trop radio friendly que j'aurais bien vu remplacée par la plus burnée « Last Of My Kind ». Mais on aurait bien tord de se plaindre et les extraits du premier full length (« We Die Young ») et de l'éponyme ont largement contribué à ce qui restera comme l'un des meilleurs concerts du festival, même si les trois quarts d'heures alloués aux américains sont passés bien trop vite. Très émouvant.

Setlist

Rain When I Die
Them Bones
Dam That River
Check My Brain
Again
Lesson Learned
We Die Young
Man In The Box
Would?
The Rooster

SLAYER (Vendredi 18 juin, 16h30-17h30)

J'avais quitté SLAYER en assez mauvais termes après une prestation bien pâlichonne au Hellfest 2008 et ce n'est pas leur « World Painted Blood » calamiteux qui laissait augurer d'un retour en forme des vétérans du thrash, jadis intouchables sur scène. Ce n'est malheureusement plus le cas aujourd'hui et si Kerry King and co. ont joué de malchance en se payant le son le plus ignoble du vendredi (c'est bien simple, on n'entendait tout simplement pas Jeff Hanneman), on sera beaucoup moins tendres en ce qui concerne la setlist, d'un classicisme éprouvé si ce n'est l'intégration de titres récents (Hate Worlwide, Jihad, Beauty Through Order) dont l'intérêt reste encore à démontrer. Dès le souffreteux « World Painted Blood », on a compris que les carottes étaient cuites pour les américains et que SLAYER finirait en queue de peloton d'un Big Four qui commençait fort à sentir le rance. ANTHRAX et SLAYER hors sujet, ne restait-il que MEGADETH pour défendre chèrement sa peau face à l'ogre METALLICA ? Tom Araya, très souriant, et Dave Lombardo, toujours très en forme, ont fait ce qu'ils ont pu pour dynamiser un show parti sur de mauvaises bases et qui n'aura fait illusion que l'espace de trois titres plus lents, « Mandatory Suicide », « Dead Skin Mask » et surtout « South Of Heaven ». Trois perles mélodiques qui font regretter que le groupe ne se soit pas davantage aventuré sur ce terrain là sur ses productions récentes. Désespérément poussif pour le reste, une véritable torture sur un « Disciple » rarement aussi malmené.

Setlist

World Painted Blood
Jihad
War Ensemble
Hate Worldwide
Dead Skin Mask
Angel of Death
Beauty Through Order
Disciple
Mandatory Suicide
Chemical Warfare
South of Heaven
Raining Blood

MEGADETH (Vendredi 18 juin, 17h40-18h40)

Après deux déceptions de taille, on attendait d'un MEGADETH à nouveau mené par les faux frères Mustaine et Ellefson (de retour au poste de bassiste en lieu et place de James Lomenzo) qu'il s'érige en ultime rempart contre l'hégémonie métallique de Four Horsemen logiquement programmés de nuit, après le passage de ses (ex) rivaux et néanmoins amis. Autant couper court à toute forme de suspense, en dépit d'une prestation honnête, il n'en a rien été et l'affaire a finalement pris des allures de Big One tant METALLICA a surclassé tout ce beau monde de la tête et des épaules. La faute à l'imprévisible rouquin, tout juste sorti de la sieste à en croire la tête de hamster opéré des dents de sagesse qu'il arborait sur deux écrans géants bien cruels en la circonstance. Très peu en voix, gémissant plus qu'il ne chante, c'est un Mustaine en souffrance qui se présente aux festivaliers et gâche pour ainsi dire une bonne moitié du set avant de se reprendre durant la dernière demi heure, moins pathétique vocalement parlant. Heureusement, même la tête dans le cul, Megadave sait se servir de ses doigts comme personne et n'a aucun soucis pour rentrer riffs et solis de « Holy Wars » et « Hangar 18 », deux premières salves de rang qui font passer la pilule et si la double pédale envahissante de Shawn Drover couvrira un peu trop les guitares par moment, MEGADETH peut au moins se targuer d'avoir eu un son très correct pendant l'intégralité d'un set complémentaire de celui auquel j'avais assisté en 2008. Au rayon bonnes surprises, on notera la présence de deux extraits de « So Far, So Good … So What ? », l'inattendu et assez jouissif « Hook In Mouth » et le plus classique « In My Darkest Hour », sur lequel Chris Broderick s'est bien mis en valeur le temps d'un final de haute volée. Au rayon schizophrénie galopante, « Sweating Bullets » prenait une saveur toute particulière au moment où Mustaine commençait à basculer pour reprendre du poil de la bête et les choses en main tandis que « Trust » remplaçait « She-Wolf » post pour poste, que j'avais enfin la chance d'entendre l'excellente « Skin O' My Teeth » en live (premier titre de MEGADETH écouté, forcément ça marque !) et qu'on devait malheureusement se contenter d'un seul titre du puissant « Endgame », un « Headcrusher » balancé un peu à la va vite. Pour le reste, ce sera du classique et de l'efficace avec pour seule interaction entre les membres du Big Four un Scott Ian venu prêter main forte à Mustaine sur le refrain de « Peace Sells ». Un final sympathique avant la révérence des musiciens (et un Megadave enfin souriant) pour un concert à la setlist irréprochable qui s'est bonifié au fil des minutes.

Setlist

Holy Wars... The Punishment Due
Hangar 18
Wake Up Dead
Headcrusher
In My Darkest Hour
Skin O' My Teeth
A Tout Le Monde
Hook In Mouth
Trust
Sweating Bullets
Symphony Of Destruction
Peace Sells (reprise de « Holy Wars » pour conclure)

METALLICA (Vendredi 18 juin, 21h-23h)

Bénéficiant de conditions de jeu largement plus favorables que leurs compatriotes, METALLICA a donc balayé la pseudo concurrence et renvoyé le mirage d'un quatuor thrash jadis aux coudes à coudes au cœur des années 80, quand la bataille faisait rage pour déterminer qui jouerait plus fort et plus vite que le voisin. Deux heures de show hollywoodien plus tard avec moults effets spéciaux à l'appui, le constat est sans appel et la victoire des Mets plus qu'écrasante ; oscar du meilleur son du festival, d'une puissance rare, avec toutefois une faiblesse notable le temps d'un « One » joué à l'énergie (mais aussi pendant un « Broken, Beat & Scarred » légèrement brouillon), oscar des meilleurs SFX donc avec feux d'artifices nourris et flammes à volonté, oscar du meilleur visuel avec pour backdrop un écran géant qui permettait aux membres les plus reculés du public de voir ce qui se passait sur scène, oscar des meilleurs interprètes masculins pour quatre musiciens de légende qu'il faisait bon voir en aussi bonne forme, surtout après des années de « Load », « Reload », « St.Anger » et autres rockumentaires douloureux où tout foutait le camp, oscar de la meilleure setlist enfin avec une déferlante de titres old school comme on osait plus en rêver la nuit ! Jugez plutôt avec ce début de set littéralement infernal : « Creeping Death », « For Whom The Bell Tolls », « Ride The Lightning », « No Remorse », « Fade To Black ». Cinq extraits de « Ride The Lightning » au décompte final si l'on rajoute un « Fight Fire With Fire » absolument monstrueux, surtout compte tenu de l'état de forme affiché par Hetfield (qui n'abuse pas trop des yeah ! yeah ! et fait preuve d'une saine agressivité derrière le micro), Hammett (qui a retrouvé ses 20 ans et couche ses solis quasiment à la note près) et même Ulrich, dont les variations sur certains passages et l'accélération du tempo sur pas mal d'oldies ont fait beaucoup de bien aux classiques du groupe. Des classiques joués en entier et de fort belle manière, fini les heures sombres des medleys fourre tout pour se débarrasser du back catalogue sans avoir à se coltiner les parties les plus techniques. Aucun titre de « Load », « Reload » ou « St.Anger ». La part belle faite aux deux premiers albums du groupe avec un bon vieux « Whiplash » des familles en rappel, juste avant l'inévitable « Seek & Destroy ». Même les sempiternels « Sad But True » et autres « Enter Sandman » ont été accueillis comme le messie par un public enfin récompensé de dix heures de lutte dans la fange. Très en forme et ravis de communier avec leurs fans, les Four Horsemen ont plus que joué le jeu et donné le meilleur d'eux même, au point de ne plus vouloir quitter la scène une fois leur set achevé. Un très très grand concert dont on se souviendra longtemps et qui justifiait à lui seul le déplacement en territoire helvète, quand bien même le fait qu'OVERKILL prenne le meilleur sur les autres membres du présumé Big Four donnait quand même au festival l'allure d'un pétard mouillé.

Setlist

Creeping Death
For Whom The Bell Tolls
Ride The Lightning
No Remorse
Fade To Black
That Was Just Your Life
The End Of The Line
Sad But True
Welcome Home (Sanitarium)
Broken, Beat And Scarred
One
Master Of Puppets
Fight Fire With Fire
Nothing Else Matters
Enter Sandman
Breadfan
Whiplash
Seek & Destroy

Après avoir assisté à pareille résurrection, nous jurons de ne plus moquer le jeu de Lars Ulrich et les derniers albums du groupe pendant au moins vingt jours et sacrifions malheureusement AMON AMARTH sur l'autel de la récupération, non sans avoir bataillé 35 minutes durant pour faire 500 mètres de ski de fond dans une ignoble mélasse de plus de 30 centimètres de profondeur. Des conditions indignes pour des festivaliers sortant tout droit de Land Of The Dead et qui avaient fait appel au système D pour survivre dans cet incommensurable merdier (sacs poubelles vissés sur les chaussures pour la plupart) qui faisait regretter les odeurs de foin macérées du Hellfest 2007. Les organisateurs du Sonisphère n'ont donc pas jugé bon de bouger le petit doigt (site inchangé entre jeudi et vendredi, une honte absolue compte tenu des conditions météo déplorables) et aucun effort n'a été fait pour faciliter la tâche de métalleux venus très nombreux assister à l'évènement. Aussi, comme dirait le petit Nicolas, allez vous faire enculer sales fils de putes!

11 COMMENTAIRE(S)

Onizoku citer
Onizoku
05/07/2010 14:52
Je suis rentré à Lausanne tant bien que mal, je me suis étalé la gueule sur le quai de la gare, pour constater en arrivant chez moi, après environ 4 à 5h de périple, que j'avais 39.2 de fièvre, hahaha vive le Sonisphere, je m'en rappellerai.
Pour anecdote, le mardi d'après j'étais aux Docks (une salle Lausannoise) pour Fear Factory et à un moment dans le salon des backstages j'aperçois le bassiste de Darkrise (groupe de potes, qui faisait la 1ère partie) en pleine discussion très animée avec un gars d'un certain âge qui restait impassible, un sourire en coin. Il s'agissait en fait de l'organisateur principal du Sonisphere qui n'a cessé de répondre "qu'est-ce que tu veux qu'on y foute" aux questions de mon pote sur les failles de l'orga, tout en ricanant, avant de l'envoyer royalement chier. Ceci explique cela...
Invité citer
ganjanniball
03/07/2010 22:37
valdre a écrit : Tu peux ajouter les Jurassiens! (...) Mais bon quand on vient du ''Marly gommont'' de la Suisse et qu'on a jamais vu la plupart des groupes on en tient que du bonheur! Euh franchement avec les concerts qui y'a déjà eu au sas je pense pas que y ait vraiment de quoi se plaindre...

Sinon festival merdique, heureusement qu'il y avait motorhead qui était au dessus de tout le monde, et metallicaca c'était pas terrible non plus...
Invité citer
Mickey
03/07/2010 16:42
Sympathique chro et quasi 100% ok sur les groupes ! ^^
A part ça, organisation honteuse, j'aimerais vraiment que quelque chose (ou quelqu'un) puisse bouger le cul à l'orga histoire qu'ils comprennent que leur fest ne fut pas une réussite mais plutôt un beau fiasco, sans parler de cette mentalité anti-france et du change du type 15 fr CH = 15 ? ! Etant frontalier et connaissant l'efficacité des romands, je suis déçu...
Reload citer
Reload
02/07/2010 19:50
Tous les nouveaux morceau sont pas mal en live. Dans 10 ans si ils jouent toujours ils seront autant bien accueilli que les autres. On a toujours un peu ce sentiment que c'était mieux avant, mais il faut du temps pour apprécier une chanson surtout pour un groupe qui a sortit autant d'hymnes!
Thomas Johansson citer
Thomas Johansson
29/06/2010 12:41
Ant'oïn a écrit : Ca donne quoi les nouveaux morceau des mets en Live ? Broken est de toute facon super brouillon meme en album...Dommage qu'un All Nightmare Long a pas été placé. Sinon ouai ca avait l'air de tuer...

Pas mal du tout, même s'ils ne tiennent évidemment pas la comparaison avec les anciens titres. Judicieusement placés en position 6 et 7 dans la setlist après un démarrage très old school, c'est quand même sur ces titres là que Lars montre le plus ses limites à la batterie. Après ils ne faisaient pas tache au milieu de tous ces classiques, ce qui est plutôt bon signe. A la place de "Broken", j'aurais préféré "Cyanide" perso, bien plus attractive musicalement parlant.
Ant'oïn citer
Ant'oïn
29/06/2010 09:37
Ca donne quoi les nouveaux morceau des mets en Live ? Broken est de toute facon super brouillon meme en album...Dommage qu'un All Nightmare Long a pas été placé.

Sinon ouai ca avait l'air de tuer...
valdre citer
valdre
28/06/2010 18:09
Reload a écrit : Joli report! Perso c'était mes premier concert de Motorhead, Megadeth et Slayer j'ai donc quand même pas mal apprécié (Anthrax c'était mauvais, a tous les niveaux). Stone Sour c'était vraiment bien, quoi qu'on en dise en live ca passe super bien j'adore. Pour l'organisation c'est vrai que ce n'était pas au top mais il faut avouer qu'après 3 jours de grosse pluie sans discontinuer c'est dur de bien faire! Enfin bon si les organisateurs étaient suisses romand, on aurait eu des copeaux! Les Vaudois/Fribourgeois me comprendrons! Mention a Rise Against qui avaient l'air un peu étranger sur l'affiche mais qui m'ont finalement bien fait vibrer en attendant Metallica coincés entre les fans sud-américains casse burne!

Tu peux ajouter les Jurassiens!

Une journée inoubliable dans des conditions inoubliable suivi d'un mal de dos inoubliable. Je crois n'avoir jamais autant prononcé le mot ''chaise'' de toute ma vie! Il faut dire que nous évitions les trajets: les sables mouvants dans lesquels nous avions l'air de cons qui ont des vertiges nous fatiguaient.
Pour les concerts, j'ai été plutôt satisfait de la prestation des groupes mais j'accuserais la sono d'avoir été parfois trop généreuse sur la grosse-caisse(imaginez les parties double-pédale!).
Mais bon quand on vient du ''Marly gommont'' de la Suisse et qu'on a jamais vu la plupart des groupes on en tient que du bonheur!
Henrik citer
Henrik
27/06/2010 09:45
Pour compléter Thomas, surement trop mal luné par l'organisation et les heures de Doom subies dans la bagnole pour dire un mot sur Motörhead^^.
Excellente prestation des 3 vieux compères, impeccables tant au niveau du son que de l'état d'esprit. Ça fait 35 ans que Lemmy envoie du bois (là ça aurait servi dans la fange) et on a l'impression que c'est pas prêt de s'arrêter. Balayant les classiques (Iron Fist, Stay Clean, Metropolis, Over the Top, Killed by Death, Ace of Spades ou Overkill...) et les morceaux des excellentes dernières rondelles (Be my Baby, Rock Out, One Night Stand, The Thousand Names Of God...) plus un solo de batterie plein de bravoure de Mikkey "the best drumer in the world" Dee. Motôrhead accompagné d'un RedBull-Vodka m'a remis en selle pour la suite des hostilités après un Slayer en mode pétard mouillé...respect.

MOTORHEAD (Vendredi 18 juin, 19h-20h)

Iron Fist
Stay Clean
Be My Baby
Rock Out
Metropolis
Over The Top
One Night Stand
The Thousand Names Of God
Cradle to the Grave
In The Name Of Tragedy
Just 'Cos You Got The Power
Going To Brazil
Killed By Death
Ace Of Spades
Overkill
Henrik citer
Henrik
27/06/2010 09:05
Merci les années passées à esquiver tout le monde à la sortie Plombières, sinon on l'avait dans l'os pour un Overkill aux petits oignons (prout...). Bon pour être sérieux organisation merdique et son merdique dans l'ensemble, c'est quand même déplorable que pour un concert de métal on puisse pas entendre le reste du groupe dès que le batteur envoie un peu. Sinon les mets vainqueurs par KO et au Panthéon un nouveau Big Four: Metallica, Overkill, Alice In Chains et Motôrhead... Comme Thomas j'étais de trop mauvaise humeur pour m'enliser avec les second couteaux Boulette for my Valentine, Rise Against ou Stone Sour.
Thomas Johansson citer
Thomas Johansson
26/06/2010 19:44
Merci beaucoup Reload! Tant mieux si tu as apprécié le festoche, moi j'étais sans doute trop mal luné pour passer outre les conditions d'accueil déplorables. Bien aimé Motörhead aussi après je connais sans plus donc j'ai préféré m'abstenir d'en parler, comme pour le reste de l'affiche.
Reload citer
Reload
26/06/2010 13:51
Joli report!

Perso c'était mes premier concert de Motorhead, Megadeth et Slayer j'ai donc quand même pas mal apprécié (Anthrax c'était mauvais, a tous les niveaux).
Stone Sour c'était vraiment bien, quoi qu'on en dise en live ca passe super bien j'adore.

Pour l'organisation c'est vrai que ce n'était pas au top mais il faut avouer qu'après 3 jours de grosse pluie sans discontinuer c'est dur de bien faire!

Enfin bon si les organisateurs étaient suisses romand, on aurait eu des copeaux! Les Vaudois/Fribourgeois me comprendrons!

Mention a Rise Against qui avaient l'air un peu étranger sur l'affiche mais qui m'ont finalement bien fait vibrer en attendant Metallica coincés entre les fans sud-américains casse burne!

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