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Hellfest 2010

Live report

Hellfest 2010 Deuxième jour
Le 19 Juin 2010 à Clisson, France
Après une bonne nuit de sommeil je suis de retour à Clisson en ce samedi ensoleillé, et si je suis un poil déçu d'avoir raté les bad boys de KNUCKLEDUST, c'est quand même avec un large sourire que je me dirige vers la Rock Hard Tent pour aller headbanguer sur le death metal technique ultra léché d' OBSCURA. C'est sous une tente bien blindée que débarque un groupe très souriant, visiblement heureux d'être là. Avec un son impeccable (on aurait aimé avoir le même pour NECROPHAGIST) où tous les instruments seront parfaitement audibles (rah cette basse, et ces soli!!) les Allemands livrent un set très carré techniquement qui rattrapera les appétences des festivaliers déçus par la prestation de leurs concitoyens. Exclusivement orienté (sauf erreur de ma part) vers le dernier – et excellent – album en date « Cosmogenesis » (« Anticosmic Overload », « Choir of Spirits », « Cosmogenesis », « Incarnated », « Univers Momentum », « Desolate Spheres », « Centric Flow »), le death technique d' OBSCURA prend vraiment une autre ampleur sur scène avec ses mélodies imparables et notamment une fin de concert magistrale sur la superbe outro de « Centric Flow ».

Après avoir maté la prestation énergique des Allemands (encore!) de TANKARD bien que je ne connaisse que très peu le groupe, je me dirige de nouveau vers la Rock Hard Tent pour aller acclamer les vétérans d' ASPHYX. Menés par un Martin Van Drunen en pleine forme, les bataves électrisent une foule venue en masse voir l'une des légendes du death. Soutenant leur dernier album en date « Death... the brutal way » ASPHYX débite leur death old-school (Martin y allant même de sa petite pique envers tous ces jeunes « connards » qui prétendent jouer du death old-school sans rien connaître de l'esprit de l'époque, c'est dit!) avec une verve et une conviction qui fait plaisir à voir, la fosse se transformant alors en un véritable tourbillon chevelu, un grand moment! De « The Rack » à « Scorbutics» la plupart des classiques y passent même si personnellement j'aurais aimé au moins un titre de « Embrace The Death » (sauf erreur de ma part il n'y en a pas eu, je n'ai plus toute la setlist en tête). En tout cas le groupe aura été à la hauteur de mes attentes avec un show bien brutal et headbanguant, à l'image de la musique des hollandais.

Place ensuite à une grande attente devant la Mainstage 2, collé aux barrières tel un fan ado boutonneux afin d'être aux meilleures loges pour admirer l'un des groupes que j'attendais le plus ce week-end: NEVERMORE. Il s'agissait de la première fois que j'avais la chance de voir les Américains en vrai de vrai, et c'est peu de chose de dire que l'attente en valait la peine. Le groupe, et son charismatique et chétif frontman Warrel Dane, nous a délivré une prestation impeccable. Malgré une évidente petite crève ce dernier a prouvé à un public envoûté (enfin les cinq premiers rangs au moins) qu'il était bien l'un des tout meilleurs vocalistes de métal actuellement. Après une mise en jambe sur « Beyond Within » (annonçant implicitement que les deux premiers opus seront relégués aux oubliettes) le groupe passe en revue ses quatre dernières offrandes (« The Termination Proclamation », « The River Dragon Has Come », « Born », « Your Poison Throne », « Emptiness Unobstructed », « Inside Four Walls », « The Heart Collector », « Enemies of Reality », « The obsidian Conspiracy »). Les titres issus du dernier et excellent album s'insèrent parfaitement aux classiques que la foule – menée par votre serviteur – scande avec ardeur! Faut dire que, putain, ça vous fout des frissons dans le slibard d'entendre tout un public reprendre en choeur des refrains tels que ceux de « Born », « Emptiness Unobstructed », « The Heart Collector » ou « Enemies Of Reality ». Public qui a d'ailleurs visiblement comblé le groupe par son enthousiasme et sa participation aux efforts de vocalise! Evidemment le reste du groupe est tout aussi propre que son chanteur, je pense bien sûr en particulier à Jeff Loomis qui exécute ses soli à la perfection (aidé en cela par un son vraiment au top), et force est de souligner également la très bonne performance du second guitariste live Attila Vörös tout en sourires/grimaces et au toucher irréprochable. Bref ce sont cinquante minutes qui sont passées bien vite et j'espère avoir l'occasion de revoir le groupe en live prochainement car c'est vraiment d'la bombe bébé!

Et on continue dans les sensations fortes, cette fois-ci plus sur le versant sentimental, car c'est au tour de l'une de mes idoles d'enfance de fouler la Mainsatge 1: je veux bien sûr parler de SLASH. Comme la plupart des gens je n'étais devant la scène que pour entendre les titres de GUNS N' ROSES repris par le célèbre chevelu et ses nouveaux acolytes. J'avais plutôt apprécié les albums sorti par le SLASH SNAKEPIT (surtout l'excellent « Ain't Life Grand? »), je n'avais écouté que quelques titres de VELVET REVOLVER et ma tentative sur le dernier album sorti par le guitariste s'était arrêtée au bout de quelques chansons, je passerai donc sur une bonne partie du set. SLASH nous a donc gratifié de cinq tubes des G N' R: « Nightrain », « Rocket Queen », « Civil War », « Sweet Child O' Mine » et « Paradise City » pour conclure en beauté ce concert. Quel bonheur de pouvoir reprendre en choeur tous ces tubes légendaires, même si évidemment cela ne remplacera jamais le grand GUNS de l'époque. En revanche il est une chose dont le groupe peut prétendre ne pas avoir grand chose à envier au line-up originel c'est bien sa voix! Myles Kennedy, dont bien peu de gens (à commencer par moi) avait déjà entendu parler enterre littéralement un Axl Rose aujourd'hui quasi aphone en comparaison. Il transcende les parties vocales avec une facilité déconcertante et nous fait bien vite oublier la rockstar rouquemoute. Seul petit bémol concernant l'interprétation de ces tubes, le manque des claviers de Dizzy Reed se fait sentir notamment sur une « Civil War » qui aurait vraiment été magistrale. Quoi qu'il en soit je n'oublierai jamais ce 19 juin 2010 où j'ai enfin pu admirer en vrai ce guitariste de génie au haut de forme caractéristique et pendant ces trop courtes minutes je suis retourné en classe de cinquième avec ce beau t-shirt où s'entremêlaient roses et pistolets.

Retour sur Terre pour une bonne rasade de thrash avec ANNIHILATOR. Armé d'un nouvel album éponyme plutôt sympathique, Jeff Waters et sa bande mitraille la foule de leurs brûlots extraits de ce dernier (« Ambush », « The Trend ») fondus parmi les classiques (« Alison Hell », « The Fun Palace », « Set The Wolrd On Fire ») et de titres issus du quatrième opus des Américains (« King Of The Kill », « The Box », « Hell Is A War »), le tout pour cinquante minutes d'un thrash calibré avec moult soli reproduits de main de maître par Mr Waters. Je dois également avouer que j'ai été agréablement surpris de la prestation de Dave Padden dont je ne suis pas ultra fan sur CD mais qui en live, il faut le reconnaître, est d'une justesse vocale impeccable. Un bon concert quoi.

N'étant que fan très éloigné des pandas d' IMMORTAL c'est pourtant toujours avec un certain plaisir (et un petit sourire en coin) que je regarde leurs prestations scéniques. Meilleure ou moins bonne que la dernière? Je ne saurais vous le dire, en tout cas c'est toujours bien distrayant.

De la distraction il sera aussi question visuellement pendant le set de CARCASS. Les Anglais très attendus cette nuit et qui seront à la hauteur de l'attente. Un bon set, gras, gore et brutal à souhait, malgré un groupe un peu distant. « Heartwork », « Swansong » et « Necroticism » sont de sortie sur fond d'images ''chirurgico-gores'' du plus bel effet et tout à fait appropriées car ne dit-on pas que ''CARCASS répare, CARCASS remplace!''? Pas le show du week-end mais un bon divertissement avant d'aller se coucher!

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