Welmoed - Ask & Embla
Chronique
Welmoed Ask & Embla
WELMOED est un nouveau groupe et il nous vient des Pays-Bas. Et là où je suis heureux, c’est qu’il va m’être extrêmement simple de faire comprendre à quoi sa musique ressemble. Les influences sont effectivement évidentes et ne laissent aucune place au doute. WELMOED ressemble très fortement à DEAFHEAVEN et il ne s’en cache même pas. Au contraire, il commence son album avec un titre instrumental intitulé « Naga » qui aurait parfaitement eu sa place sur Sunbather ou New Bermuda. On y retrouve les guitares accordées de la même manière, jouant des riffs rappelant tout autant un lever de soleil salvateur. C’est vraiment maîtrisé et bien efficace, mais on tique tout de même légèrement face à ce que les plus stricts rapprocheront d’un plagiat...
Mais finalement, c’est tout simplement que WELMOED s’approprie les caractéristiques du post black, bien saupoudré d’atmosphères shoegaze. Et j’ai du mal à lui en vouloir lorsque je constate que tant de formations de dungeon synth jouent toutes des compositions très proches les unes des autres, ou que les amateurs de trve dont je fais partie ne se lassent pas d’entendre des groupes sans réelle personnalité. Il ne va pas falloir réclamer une identité originale, et il va falloir accepter que le Hollandais a envie de reproduire les sons qu’il adule. D’autant qu’il se donne tous les moyens possibles pour peaufiner ce qu’il souhaite créer. Son logo a de la gueule, le visuel de son album est magnifique, ses efforts se remarquent.
Et puis il faut quand même se rendre à l’évidence. Même si c’est DEAFHEAVEN qui revient en mémoire la plupart du temps, cet album contient des éléments qui n’auraient pas été choisis par les Américains. Et il s’agit avant tout des vocaux féminins, qui apparaissent et deviennent majoritaires à partir du troisième morceau : « De Zee en Haar Heimlijk Rijk ». Ils sont très purs, très mélodiques, et donc très proches de ce que nous offre habituellement la scène de gothic metal à chanteuse. J’ai même plus pensé à du TRISTANIA ou du SIRENIA à l’écoute du très calme « Legioen »...
Quoi qu’il en soit, l’exécution est plus qu’honnête, et on sent que les musiciens ne sont pas non plus des débutants. Ils viennent d’ailleurs tous d’une formation avec un bon bagage : le groupe de black metal mélodique MISANTHROPIA, fort de 4 albums entre 2006 et 2020. Ce sont Bram Koller aux vocaux, Hugo de Waal à la batterie, et Thijs Mulders aux guitares, basse et claviers. C'est d'ailleurs ce dernier qui est à l'origine de la création de cette nouvelle entité...
Un premier album qui perturbe pour ses trop grandes influences, mais qui pourrait bien s’améliorer encore et plus peser dans la scène.
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