« Coucou, c’est
AEGRUS. Je suis finlandais et j’adore mon pays. Mais j’adore aussi voyager et ne pas me limiter à une seule contrée. Je suis assez ouvert, tout en aimant être plutôt rigoureux dans mon travail, et dans mes activités ! J’ai hâte de vous rencontrer ! »
AEGRUS est effectivement finlandais, et comme beaucoup de groupes de son pays il a un don pour tabasser tout en plaçant des mélodies ultra contagieuses tout le long de ses compositions. Il est né en 2005 et il a pris son temps, sortant des démos à un rythme très timide en 2006, en 2009 puis en 2013 avant d’enfin proposer en 2015 son premier opus :
Devotion for the Devil. C’était sur un label français bien connu, celui de l’ami Noktu, Drakkar. Tout est alors allé plus vite et deux ans plus tard
Thy Numinous Darkness est arrivé, mais cette fois-ci sur une écurie compatriote qui venait d’ouvrir ses portes : Saturnal Records. La collaboration s’est poursuivie avec
In Manus Satanas en 2019, pour prendre fin un peu après. Dès 2020, c’est Obscurant Visions, un Russe, qui proposait une compilation de toutes les demos en un seul CD, puis la surprise est venue en janvier 2022 avec un EP de 4 titres chez Osmose ! Un retour en France, et un retour en force, confirmé l’année suivante avec ce quatrième beau cadeau,
Invoking the Abysmal Night.
Soyons honnête, j’ai toujours apprécié le groupe et chacune de ses sorties m’a toujours comblé. C’est donc un véritable plaisir de le retrouver. C’est une valeur sûre, et il le confirme cette fois encore. Il y a des pistes qui sont même ultra excitantes, des tornades surpuissantes emportées par des mélodies inarrêtables. « Invoking the Abysmal Night », « Temple of Ardent Worship » (final de fou), « Where the Forest Emanates Death » me bottent le train sévèrement ! Et là où je sais que c’est vraiment de l’excellent c’est qu’au bout de trois écoutes je suis déjà familier avec ces titres et que j’ai un petit sursaut de plaisir quand leurs premières notes commencent. Trois titres qui sont à se passer en boucle ! Allez, quatre même car je rajoute à la liste « Nocturnal Rites of Faust ». Je le mets juste à part pour souligner son caractère plus clair presque (je dis bien « presque ») progressif. Lui aussi il fait un très bon effet ! Quatre ? Non, allez, cinq, parce que ce serait malhonnête de ne pas citer « Those Who Hide from Light ». Il peut sembler être trop « typique de la Finlande », mais non seulement les riffs font mouche, mais il se rend ultime grâce à l’apparition de chœurs et grâce à un final une nouvelle fois magique...
Alors tout est parfait ? Non, non, il reste deux pistes qui m’ont moins terrassé. « Followers of the False Prophets » et « Through Devil's Breath ». Juste parce qu’elles sont un mini-cran en-dessous. Voilà, je n’ai pas d’autres arguments pour mettre une note inférieure à celle mises aux albums précédents. Ils avaient 8/10. Je pense même que celui-ci mérite mieux. Oui, un 8.5/10 pas du tout volé ! Allez, j’y retourne.
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