chargement...

haut de page
Remontez pour accéder au menu
122 visiteurs :: Invité  » se connecter  » s'enregistrer

Poison The Well - Tear From The Red

Chronique

Poison The Well Tear From The Red
Avec seulement un EP et un album des plus talentueux, les floridiens de Poison The Well sont devenus très vite un des groupes du gratin du metal/hardcore américain. Fiers de leur style assez unique dans la scène, le groupe nous revient deux ans et quelques mois après le cultissime The Opposite Of December pour confirmer sa place sur le trône. Afin de ne pas faire un simple clone de leur précèdent opus, Poison The Well accentue ses influences emo/rock pour un Tear From The Red encore plus gorgé d’émotions. Ce deuxième album marque aussi un changement dans la line-up avec le départ du très bon bassiste de Poison The Well (qui ne sera pas resté bien longtemps) qui va malheureusement priver la musique de basse (je sens les bassistes crispés).

Poison The Well oriente c’est vrai sa musique différemment, mais je rassure tout de même les sceptiques c’est du Poison The Well pur jus malgré les apparences ! Tenez pour vous convaincre, écoutez moi donc le premier titre « Botchla » (nom d'une fille que Jeffrey a rencontré en Inde) pour vous faire un avis là-dessus. Trente secondes d’un chant tourmenté qui laisse place à une voix hardcore et un chant clair encore mieux maîtrisés (vous serez déjà au courant du niveau sur le précèdent album), alliés à des paroles toujours aussi sombres à vous nouer le cou jusqu’à mourir étouffer. A côté de çà, des riffs simples mais ultra redoutables ainsi qu’une production très lourde et très propre. Avec ce titre d’ouverture c’est simple, on a affaire à l’un des meilleurs titres de metal/hardcore jamais sorti : ouais rien que çà ! Remis de vos émotions, vous en aurez encore pour vos oreilles car Poison The Well place la barre aussi haut que sur The Opposite Of December avec des titres tels que la très noire et agressive « Turn Down Elliot » (pour casser le portable de sa copine avec sa tête çà convient parfaitement et quel final mes aïeux !), la toute aussi brutale « Rings From Corona », la démentielle « Sticks And Stones Never Made Sense » ou encore la magnifique « Parks And What You Meant To Me » qui ne pouvait pas mieux conclure ce Tear From The Red.

Et le reste me direz-vous ? C’est là que ça coince en fait…Bien que la comparaison avec le sans faute de The Opposite Of December soit inévitable si bien sûr on connaît cet album (honte à vous sinon !), des baisses de régimes se font grandement sentir sur certains passages. Evidemment si il n’y avait que çà tout irait pour le mieux, sauf que comme précédemment dit, Poison The Well met bien en avant ses influences emo et rock mais la maîtrise n’y est pas encore malheureusement… « Lazzaro » vous mettra en alerte quant au nouveau chant clair de Jeffrey, niveau qualité on est assez loin du précèdent opus : le chant est donc assez horripilant surtout lors des transisitions avec le côté violent du groupe. Le meilleur exemple reste à mon sens « Moments Over Exaggerate » où le chant emo bancale atteint son paroxysme et ne pourra que vous casser les esgourdes. Bien sûr nous n’avons pas affaire à du brutal gore death mais un minimum d’effort n’aurait pas été de trop car lorsqu’on écoute la ballade acoustique « Horns And Tails » ou « Pieces Of You In Me » il est clair que l’on ressent un fort potentiel dans le nouveau chant de Jeffrey. D'autant plus que son chant clair est encore plus poignant qu'avant si l'on écoute les hits de cet album... Mais il ne reste cependant pas encore assez maîtrisé pour que Jeffrey pousse sa voix vers l'emo…

Au final on se retrouve avec un album fort inégal qui expose aussi bien les meilleurs titres du groupes que d’autres assez médiocres, gâchés par un chant clair assez dispensable ou encore le manque d’idées des musicos. On regrettera de même l’absence de groove d’un The Opposite Of December où le départ du bassiste se fait cruellement sentir malgré un son se voulant très lourd pour combler ce manque (même si c’est un bassiste qui vous parle, les connaisseurs le noteront aussi). Du haut de ses 30 minutes, l’album se veut donc très court si on lui ampute ses mauvais passages…Reste que malgré çà, la sincérité, la sensibilité et le travail de composition de Poison The Well résident encore, nous offrant un très bon album et cela rien qu’avec un titre comme « Botchla ».

DONNEZ VOTRE AVIS

Vous devez être enregistré(e) et connecté(e) pour participer.

AJOUTER UN COMMENTAIRE

 
Vous devez être enregistré(e) et connecté(e) pour participer.
Poison The Well
notes
Chroniqueur : 8/10
Lecteurs : (4)  7.75/10
Webzines : (6)  7.77/10

plus d'infos sur
Poison The Well
Poison The Well
Post-Hardcore/Rock - Etats-Unis
  

écoutez
vidéos
Botchla
Botchla
Poison The Well

Extrait de "Tear From The Red"
  

tracklist
01.   Botchla  (03:10)
02.   Lazzaro  (03:00)
03.   Turn Down Elliot  (04:00)
04.   Rings From Corona  (02:47)
05.   Moments Over Exaggerate  (03:15)
06.   Horns And Tails  (02:43)
07.   Sticks And Stones Never Made Sense  (03:35)
08.   Pieces Of You In Me  (03:01)
09.   Karsey Street  (01:07)
10.   Parks And What You Meant To Me  (03:48)

Durée : 30:26

line up
parution
19 Février 2002

voir aussi
Poison The Well
Poison The Well
You Come Before You

2003 - Atlantic Records
  
Poison The Well
Poison The Well
Versions

2007 - Ferret Music
  
Poison The Well
Poison The Well
The Opposite Of December (A Season Of Separation)

1999 - Trustkill Records
  

Essayez aussi
Incendiary
Incendiary
Cost Of Living

2013 - Closed Casket Activities
  
Mizery
Mizery
Survive The Vibe (EP)

2014 - Lion's Share
  
Simulakra
Simulakra
The Infection Spreads

2022 - Daze Records
  
Life's Question
Life's Question
A Tale Of Sudden Love And Unforgettable Heartbreak / Cursed The Will To Dream...

2020 - Trip Machine Laboratories
  
Magnitude
Magnitude
Of Days Renewed...

2023 - Triple B Records
  

HateSphere
Murderlust
Lire la chronique
Karabiner
Unbeaten (EP)
Lire la chronique
Aborted
Vault Of Horrors
Lire la chronique
Atrophy
Asylum
Lire la chronique
Battlecreek
Maze of the Mind
Lire la chronique
Le DSBM, c'est RASOIR ou tu as ça dans les VEINES ?
Lire le podcast
Suicidal Angels
Profane Prayer
Lire la chronique
Fatal Collapse
Fatal Collapse
Lire la chronique
Reavers
Violator (EP)
Lire la chronique
Forbidden
Twisted Into Form
Lire la chronique
European Assault 2024
Diocletian + Hexekration Ri...
Lire le live report
Darkest Hour
Perpetual | Terminal
Lire la chronique
Terravore
Spiral of Downfall
Lire la chronique
Diabolus In Musica - Exposition Philharmonie de Paris
Lire le dossier
Forbidden
Forbidden Evil
Lire la chronique
Brodequin
Harbinger Of Woe
Lire la chronique
Invocator
Excursion Demise
Lire la chronique
Necromanteum EU/UK Tour 2024
Aborted + Carnifex + Revoca...
Lire le live report
Headless Hunter
The Undertaker
Lire la chronique
Exa
Left in Shards
Lire la chronique
Master
Saints Dispelled
Lire la chronique
Cryptosis + Cynic + Obscura
Lire le live report
Deliver the Suffering
Unleash the Chaos (EP)
Lire la chronique
Dissimulator
Lower Form Resistance
Lire la chronique
The Focus of a Valediction European Tour 2024
Cryptosis + Cynic + Obscura
Lire le live report
No Mercy
Widespread Bloodshed... Lov...
Lire la chronique
Nuclear Eric 50th anniversary show
Blackened + Funeral Desekra...
Lire le live report
No Return
Self Mutilation
Lire la chronique
Campaign for Musical Destruction Tour 2024
Master + Napalm Death + Pri...
Lire le live report
Monolyth + Përl + Nemost
Lire le live report
Electrocutioner
False Idols
Lire la chronique