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Amon Amarth - The Crusher

Chronique

Amon Amarth The Crusher
Pour ma 71ème chronique, j’ai choisi de vous conter le récit d’une rencontre qui s’est tenue il y a fort longtemps (en vrai, il y a 6 ans seulement, mais faut pas l’ébruiter car sinon, ça fout en l’air toute ma chronique) entre Odin, dieu de la guerre et de la mort dans la mythologie nordique et l’un de ses plus fidèles disciples, j’ai nommé Johan Hegg, frontman du groupe Amon Amarth


Johan : Ô grand Odin, je te salue et m’agenouille devant toi.
Odin : Hey, salut Johan !! Quel bon vent t’amène ?
J : Et bien, comme je te l’avais promis, je vient t’apporter la nouvelle offrande de mon groupe, Amon Amarth. Au fait, Thor est pas avec toi ? Je croyais qu’il devait être là pour l’occasion ?
O : Non. Ce soiffard a un peu trop forcé sur les rasades de houblon fermenté hier soir. Il est en train de pioncer dans la hutte derrière moi.
J : Ah, c’est con, car je suis venu le drakkar chargé de nouvelles compos qui, j’en suis sûr, lui auraient plu.
O : Tu sais, c’est bien connu, les absents ont toujours …Thor. (ahahah) Sinon, elle s’appelle comment ta nouvelle offrande ?
J : « The Crusher »
O : The Crusher ?! Votre précédent album s’appelait « The Avenger ». Vous nous préparez quoi pour le prochain coup, « The Destroyer » ?
J : Ouais, ça va, la ramène pas trop. Le titre on s’en tape du moment que la musique bastonne.
O : Bah justement, trêve de bavardage, fais écouter, que je juge par moi-même.  

(Les premières notes de « Bastards of a lying breed» retentissent)

O : Par toutes les flammes des Enfers, quel est donc ce morceau qui jaillit dans mes esgourdes tel un geyser en éruption ?
J : C‘est « Bastards of a lying breed», le morceau d’ouverture de l’album.
O : Bah dis-donc, vous nous avez pas habitué à des titres aussi rapides. C’est pas mal. Que dis-je, c’est même excellent. Je suis sûr qu’il sera lui aussi sensible à ça, Thor.

(D’après la légende, cette dernière phrase inspira à Johan l’idée du morceau « Asator» mais les avis des historiens divergent cependant sur ce sujet).

J : Ouais … bah … tu vas pas non plus nous en chier un cadran solaire (NDLR : la pendule n’avait pas encore été inventée à l’époque). Car hormis ce titre et A fury divine qui est rapide lui aussi, le reste des morceaux donnent plutôt dans le mid-tempo, comme d’hab’ quoi.
O : Encore du mid-tempo ?!. Franchement les mecs, vous abusez. Vous avez pas peur de lasser vos auditeurs avec ça
J : Non non, comprends-tu, ça fait partie de notre plan de bataille.
O : Euh … non … j’avoue, je pige pas où tu veux en venir.
J : Je t’explique. Regarde toutes ces autres tribus métalliques qui essaient de recréer des ambiances dites épiques à grand coup de trompettes, synthés ou je ne sais quels autres instruments à la con. Ça sonne parfois un peu kitsch au final tu trouves pas ? Nous, on a choisi de balancer des gros riffs de guitare mid-tempo bien écrasants calés sur un jeu de batterie plombé et précis. Comme ça, quand Amon Amarth sonne la charge, l’auditeur sait tout de suite à qui il a à faire. Le mid-tempo, c’est notre cheval de bataille quoi.
O : Ah ok, je comprends mieux. Et je constate que vous avez plutôt raison. Je dois avouer que des morceaux comme Masters of war, The sound of eight hooves ou As long as the raven flies donnent franchement envie d’agiter la crinière. J’en perds mon casque à cornes d’ailleurs.
J : Et puis, je sais pas si tu as remarqué, mais on a aussi soigné les lignes mélodiques en tremolo-picking ainsi que les soli. Ça claque au niveau des ambiances hein ?
O : C’est clair. Pour la coup, c’est moi qui m’incline. Je vois aussi que vous avez attaché une importance toute particulière à la production. Le son de guitare tranche fin la viande de rêne séchée.
J : Yep. Comme sur les précédents albums on a fait confiance au Studio Abyss et à l’ami Peter Tägtgren pour le mixage. Du coup, pas de surprises. Ça envoie du rondin !!!
O : Et bin dis-donc, les morceaux tiennent la route, la production claque. Tout ça fait de ce « The Crusher » votre meilleure offrande à ce jour. Il sera bien difficile de faire mieux par la suite.
J : Ah tiens, t’es pas le seul à nous dire ça. Y’a Nico, le troll de Thrasho, qui pense la même chose. Enfin bon, l’avenir nous le dira.
O : Ouais, c’est certain. Bon, sur ce, je vais aller voir si Thor a fini de cuver, histoire que je lui fasse écouter ce disque à son tour. En tout cas, tu peux aller en paix. Je suis fier de vous.
J : Merci. Tu lui passeras le bonjour de ma part.
O : No prob’. Sinon, qu’est-ce que tu as prévu de faire cette aprèm ?
J : On va peut-être finir de planifier les dernières dates de notre tournée européenne avec les autres membres du groupe.
O : J’espère que vous avez prévu de descendre un peu plus loin que Paris quand vous serez en France.
J : Non je crois pas. On peine à naviguer plus loin que la Seine avec nos drakkars. Y’a pas assez de vent pour nous porter au-delà. Pis de toute façon, le reste du pays, on s’en tamponne un peu les boucliers.
O : Ah bon, c’est comme vous le sentez. Du moment que vous continuez de bien retranscrire mes faits d’armes en live. Bon aller, à une prochaine.
J : T’inquiètes … A plus.

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Février 2007
  

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Amon Amarth
Death mélodique à tendance viking
2000 - Metal Blade Records
notes
Chroniqueur : 8.5/10
Lecteurs : (7)  7.86/10
Webzines : (17)  8.38/10

plus d'infos sur
Amon Amarth
Amon Amarth
Viking Metal - 1992 - Suède
  

tracklist
01.   Bastards Of A Lying Breed
02.   Masters Of War
03.   The Sound Of Eight Hooves
04.   Risen From The Sea (2000)
05.   As Long As The Raven Flies
06.   A Fury Divine
07.   Annihilation Of Hammerfest
08.   The Fall Through Ginnungagap
09.   Releasing Surtur's Fire
10.   Eyes Of Horror (Bonus Track)

Durée : 49mn34

line up
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