chargement...

haut de page
Remontez pour accéder au menu
200 visiteurs :: Invité  » se connecter  » s'enregistrer

Negligent Collateral Collapse / Corporal Raid / Screaming Afterbirth / Devourment - United States Of Goregrind

Chronique

Negligent Collateral Collapse / Corporal Raid / Screaming Afterbirth / Devourment United States Of Goregrind (Split-CD)
Les nations unies du goregrind ou comment mettre en place une association de malfaiteurs sonores à vous faire trembler l'ONU. Pensez vous ! Quatre formations aux gosiers purulents, grasses comme une douche au saindou et abrasives comme un lavement à l'acide sulfurique concentré. Les troupes engagées viennent des meilleurs camps d'entraînement et bénéficient d'une notoriété à peu près équivalente mis à part Corporal Raid dont je n'avais jamais entendu parler avant ce split orgiaque. Prenez la crème à bronzer, c'est parti pour le voyage.

C'est au tour des défunts tchèques de Negligent Collateral Collapse d'envoyer la sauce avec quatre titres pour les adeptes de recherche nucléaire ou de mathématiques appliquées. Ne comptez pas sur moi pour retaper l'intitulé des titres et encore moins pour vous en expliquez le contenu. En tout cas, NCC est cohérent dans sa démarche puisqu'on a affaire à un groupe de goregrind dans la plus pure tradition tchèque mais avec une touche bien froide, limite industrielle. Les guitares sont monolithiques, les riffs sont intéressants et dans l'ensemble la structure de chaque titre n'est pas prise de tête. Les vocaux sont admirables, ça grogne/couine/coasse (personne aux « vocals » mais plutôt comme « pigs and frogs ») et un petit feeling mécanique bien inquiétant se dégage de chaque titre. N'oublions pas quelques blasts bien sentis le tout mélangé à une production impéccable. Bref, NCC c'est aussi efficace qu'une bonne guerre nucléaire!

Passons à une tambouille beaucoup plus aggressive avec Corporal Raid qui nous prouve qu'Italie ne rime pas forcément avec Rhapsody. Onze minutes de gros goregrind qui lessive les boyaux comme le vin de table en brique. Des titres qui dépassent rarement la minute, une guitare difficilement dissociable de la basse et un chant digne d'un cochon violé avec un parcmètre entouré de laine de verre : voilà un aperçu de la musique du trio italien. Ca tabasse séverement, du blast en veux-tu en voilà avec un son de caisse claire très texan (clang clang) d'ailleurs ces dix titres me font penser aux dernières regurgitations de Last Days Of Humanity. Seul point noir, c'est assez répétitif mais la durée de l'ensemble est pile comme il faut car j'avoue qu'une demie-heure de ce genre de truc me conduirait tout droit en hôpital psychiatrique.

Place ensuite à Screaming Afterbirth pour trois titres à se rouler dans son vomi. Moins gore-tripaille que ces confrères, le groupe renoue à une musique certes moins saignante mais plus enragée. Nos américains n'ont pas inventé le fil à couper l'eau chaude mais ça fait du bien par où ça passe. Les compos sont un bon compromis entre groove franchouillard et passage gras plus punkisant à la Phobia. Ca ratatine bien grâce à un batteur efficace et des riffs bien entraînants le tout appuyé à une production abrasive et aussi directe qu'un pavé lancé dans la figure. Notons la présence de Jon Engman (Foetopsy, ex-Brodequin) pour des backings savoureux dans « You're In Urine » et une reprise bien goûtue des immondices de Squash Bowels.

Et pour conclure ce récital, quoi de mieux que deux titres de Devourment. Malheureusement ce ne sont pas des inédits puisqu'ils figurent sur Butcher The Weak mais qu'importe, ne crachons pas sur une version démo plus crue d'« Autoerotic Asphyxiation » et enfin la version de « Babykiller » directement tirée du 1.3.8. On reprend les ingrédients typiques du groupe, à savoir des vocaux jouissivement incompréhensibles et toujours ce groove grassouillet et suintant. Bête, méchant et efficace.

Un split qui vaut le détour car efficace et montrant quatre formations originales et dans une forme olympique. Et puis un voyage exotique sans quitter son fauteuil, ça fait toujours plaisir. Grind it fucking loud!

DONNEZ VOTRE AVIS

Vous devez être enregistré(e) et connecté(e) pour participer.

AJOUTER UN COMMENTAIRE

 
Vous devez être enregistré(e) et connecté(e) pour participer.
Negligent Collateral Collapse / Corporal Raid / Screaming Afterbirth / Devourment
Goregrind
2005 - Meat 5000 Records
notes
Chroniqueur : 7.5/10
Lecteurs : (2)  6.5/10
Webzines :   -

plus d'infos sur
Devourment
Devourment
Brutal Slam Death Metal - 1995 - Etats-Unis
  
Corporal Raid
Corporal Raid
2001 - Italie
  
Negligent Collateral Collapse
Negligent Collateral Collapse
Goregrind - 1995 - République Tchèque
  
Screaming Afterbirth
Screaming Afterbirth
1999 - Etats-Unis
  

écoutez
tracklist
Negligent Collateral Collapse:
01.  If It's Mental 0xd1545b9b It Can't Be Physical 0xd1d171b12, If It's Physical 0xbcf5725c It Can't Be Mental 0xfd607fa3
02.  Neurotransmitter / Bunch Of H2O Molecules In A Liquid Form
03.  Ensemble h(p) = 0.(1.5-(p+1/2p²)) + 0.05sin² (pi(1-p)1.8) & Classifiers
04.  Machine-Learning Research I (P,N)=log² |s|-(|P|/|S|log² |P|) - (|N|/|S| log² |N|)

Corporal Raid:
05.  Auto-Regression Or Self-Progress ?
06.  Global Lobotomy
07.  Utopic Unknown Being
08.  Accelerated Existence
09.  Vision Of Equal Psychosis
10.  Limited Normality
11.  Reach The Uncontrolled
12.  Random Activity
13.  Gateways Of Distorted Sub-Reality Addicted To Chaotic Paranoia (v2.0)
14.  Forced Alienation

Screaming Afterbirth:
15.  You're In Urine
16.  Infectious Erection Injections
17.  Blood Supply (Squash Bowels cover)

Devourment:
18.  Autoerotic Asphyxiation
19.  Babykiller

Durée : 38'54

voir aussi
Devourment
Devourment
Butcher The Weak

2005 - Autoproduction
  
Devourment
Devourment
Butcher The Weak (re-release)

2006 - Brutal Bands
  
Devourment
Devourment
Conceived In Sewage

2013 - Relapse Records
  
Devourment
Devourment
Molesting The Decapitated

1999 - United Guttural Records
  
Devourment
Devourment
Obscene Majesty

2019 - Relapse Records
  

Essayez aussi
Autolysis
Autolysis
Inevitable Infection (EP)

2024 - Headsplit Records
  
Lymphatic Phlegm
Lymphatic Phlegm
Show​-​Off Cadavers - The Anatomy Of Self Display

2007 - Black Hole Productions
  
Sewer Haul
Sewer Haul
Emetic Fluid Transaction (EP)

2024 - Extremely Rotten Productions
  
Sick Sinus Syndrome
Sick Sinus Syndrome
Rotten to the Core

2021 - Bizarre Leprous Production
  
Pharmacist
Pharmacist
Forensic Pathology Jurisprudence [Extended Jurisdiction] (EP)

2020 - Bizarre Leprous Production
  

Seven Steps Of Denial
From Ashes
Lire la chronique
La photo mystère du 1 Novembre 2024
Jouer à la Photo mystère
Deceased
Children Of The Morgue
Lire la chronique
Enforced
A Leap Into The Dark (EP)
Lire la chronique
Muscadeath 2024
Lire le biographie
Ireful
Agents Of Doom
Lire la chronique
Muscadeath 2024 Jour 2
Aborted + Ad Patres + Disfu...
Lire le live report
Scumripper
For A Few Fixes More
Lire la chronique
La photo mystère du 16 Octobre 2024
Jouer à la Photo mystère
Morbid Saint
Swallowed By Hell
Lire la chronique
Machete Law
Chains of Despair (EP)
Lire la chronique
Scolopendra
Citadel Of Torment (EP)
Lire la chronique
Aggressive Perfector
Havoc At The Midnight Hour
Lire la chronique
La photo mystère du 1 Octobre 2024
Jouer à la Photo mystère
Armoros
Pieces
Lire la chronique
Laceration
I Erode
Lire la chronique
La photo mystère du 16 Septembre 2024
Jouer à la Photo mystère
Überserker
Ineffable Force of Will
Lire la chronique
Conquer or Perish European Tour 2024
Exhumation + Initiation + V...
Lire le live report
Evildead
Toxic Grace
Lire la chronique
Anthares
After the War
Lire la chronique
Void
Horrors Of Reality
Lire la chronique
Motocultor Festival 15
Lire le live report
La photo mystère du 1 Septembre 2024
Jouer à la Photo mystère
Surgical Strike
24/7 Hate
Lire la chronique
The Hellectric Devilz
The Devilz Playground
Lire la chronique
Crushing Brain
Cenizas
Lire la chronique
Labyrinth
Unforeseen Consequences (EP)
Lire la chronique
La photo mystère du 16 Août 2024
Jouer à la Photo mystère
La photo mystère du 1 Août 2024
Jouer à la Photo mystère
Category 7
Category 7
Lire la chronique