Lay Down Rotten - Gospel Of The Wretched
Chronique
Lay Down Rotten Gospel Of The Wretched
Mes maintes tentatives pour essayer de convaincre Chris à chroniquer le dernier album des teutons de Lay Down Rotten n'auront servies à rien (même avec une photo nue TKA de Jennifer Love Hewitt), c'est votre discipline adoré qui s'y colle. Pourquoi de tels repoussements ? Certainement la chronique peu enthousiaste de
Reconquering The Pit par un Chris blasé il y a de ça un an et demi, mais aussi les extraits sympathiquement ennuyeux. Le groupe toujours chez Metal Blade, revient donc avec son cinquième opus (déjà !)
Gospel Of The Wretched épaulé de grosses pointures (écrites en police 50 un peu partout sur la toile pour marquer les esprits) au chant telles que Dan Swanö (s'occupant aussi du mixage et du mastering), Martin Van Drunen (Hail Of Bullets, Asphyx, ex-Pestilence…) ou Marc Grewe (Morgoth).
Catalogué « death metal » par son label et Metal-Archives, il faut avouer que le chant grassouillet à souhait de Jost, les riffs quadruple couche et la méchante double tournent en ce sens. Les growls de Jost m'avaient d'ailleurs étonné (clairement l'un des points forts du groupe malgré son côté monocorde) lors de la première écoute de Lay Down Rotten, le bonhomme possédant un coffre assez ahurissant et l'aide de Dan Swanö (« Altering The Whore »), Martin Van Drunen (« Hours Of Infinity ») et Marc Grewe (« Where Spirits Lie Dead ») ira encore pimenter tout cela. Un parallèle que l'on pourrait faire avec leurs voisins de Fragments Of Unbecoming (dont le nouvel album ne devrait pas tarder), du death mélodique sous créatine où « death » reprend bien la définition du style (au plaisir de notre cher Keyser). Atour de cette testostérone ira donc se placer l'aspect mélodique des Allemands (riffs et soli), clairement dans l'esprit suédois du début/milieu des années 90.
Malheureusement, comme son prédécesseur
Reconquering The Pit, impossible d'écouter d'une traite la galette… Malgré un son et une musique couillus ainsi qu'un premier hit d'ouverture « Hours Of Infinity » (ah si le reste pouvait être du même gabarit), cela reste bien pataud et tellement ennuyeux. Certes le groupe tentera quelques breaks pour peaufiner ses compositions (les soli de « Where Spirits Lie Dead » et « Beyond Damnation » sont très beaux par exemple) mais au final cela demeure bien peu inspiré et ne relance en rien la machine. C'est dommage car on sent à chaque fois une petite étincelle pour redynamiser la chose mais en vain, popol retombe toujours…
Death mélodique pour auditeurs virils,
Gospel Of The Wretched se laissera écouter par morceau, la musique étant un brin soporifique. Dans le même style, on leur préférera nettement un Fragments Of Unbecoming (je vous invite à les lire mes chroniques). Attendons donc un prochain brûlot pour enterrer ou non Lay Down Rotten mais avec cinq albums au compteur, c'est mal parti…
| Mitch 9 Mai 2009 - 2101 lectures |
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1 COMMENTAIRE(S)
citer | Tiens j'écoutais qqs titres l'autre jour sur la page d'acceuil de MB. Ca m'a paru passable sans être extraordinaire... |
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1 COMMENTAIRE(S)
09/05/2009 18:31