Les groupes de Metal d'origine asiatique (Inde, Chine, Japon...) me font peur. D'abord leur culture est extrêmement différente de la nôtre, et ça se ressent au niveau musical. C'est une toute autre vision et approche des choses. Après avoir tenté d'écouter pas mal de groupes de Brutal Death Indiens et Chinois et n'en ayant retenu que la production souvent mauvaise et leur composition vraiment spéciale, j'ai décidé de passer mon chemin sur Wormrot en voyant que ce groupe était de Singapour.
Et puis face aux news de Thrasho qui revenaient sur ce groupe, je me suis dit qu'il fallait quand même tenter.
Une petite écoute sur leur myspace m'a convaincu. J'aurais regretté de m'être arrêté à ces préjugés que j'avais fondé à tord. Face à mes à prioris, Wormrot sort du lot. Comme quoi il faut savoir évoluer...
Leur dernier album, intitulé "Dirge" est, en plus, en téléchargement libre sur le site de leur label Earache, avant même qu'il ne sorte, sa sortie étant prévue pour mai en Europe. Cela aurait été vraiment bête de passer à côté de cette petite friandise grindcore.
Petite en effet, puisque le cd ne dure que 18 minutes, avec 25 titres tous plus explosifs les uns que les autres.
Wormrot produit en effet un grindcore sans compromis, qui pourra vous rappeler peut-être Blockheads, Magrudergrind ou les anciens Sublime Cadaveric Decomposition(SCD). La pochette m'a d'ailleurs fait penser au Split cd SCD/Rot(tiens!) dont le cd était illustré par un homme asiatique au visage ravagé par je ne sais quelle maladie.
Du grind sans compromis, à la sauce old-school cela va de soi, avec un riffing punk, une batterie qui envoie du blast, et Arif l'énervé au chant qui crache ses cordes vocales comme il faut.
18 minutes c'est court, mais on reviendra agréablement sur ce cd pour se reprendre une bonne claque. Une claque qui laisse une marque, puisque les singapouriens, même s'ils appliquent la recette classique du grind, ont des idées.
Le titre "Semiconscious godsize dumbass", où le batteur nous gratifie d'un blast bien agréable, "Evolved into nothing" avec ses riffs à vous briser la nuque à force de headbang brutaux, "Fucking fierce so what" qui dure 5 secondes, "Deceased occupation" et son riff bien rock and roll, vont sans nulle doute vous plaire. Et puis ce dernier titre "The final insult" instrumental! Que c'est jouissif!
Définitivement l'ouverture d'esprit ça a du bon, et il faut que je me penche sur le reste de la discographie de Wormrot, composée d'un autre album
"Abuse", de 2 Eps et 2 splits. Si la production est aussi bonne que sur ce "Dirge", je crains de prendre une autre claque!
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