Bethzaida - LXXVIII
Chronique
Bethzaida LXXVIII
Les classiques de Sakrifiss : 8/12
Chaque mois je présente une album qui m’a marqué. Si, si, ça fait déjà 8 mois que ça dure. Jusqu’à maintenant j’ai parlé de : Dead Within de CRY, The Revenge of Soul de SAD LEGEND, Lord of Nighmares d’ENDLESS DISMAL MOAN, Onwards to the Spectral Defile de CIRITH GORGOR, Ark of Thought de DEINONYCHUS, L’accomplissement de ASYNDESS et Gudsforlat de NORTT. C’est assez varié hein ! Bon, c’est vrai que ça manque peut-être de grosses couilles poilues. CIRITH GORGOR uniquement... C’est ce qui m’incite à me pencher sur un album qui a accompagné mes jeunes années, LXXVIII de BETHZAIDA. Sorti en 1998, il est en fait le deuxième et dernier méfait des Norvégiens. C’est vrai, ce n’est pas un groupe resté dans les annales, mais il a encore des fans fervents, malgré les années passées.
Et moi aussi, il m’a marqué. Surtout cette sortie, proposée par Season of Mist, qui a été pour le petit Sakrifiss, encore adolescent, une découverte, l’un de mes premiers contacts avec un black metal sulfureux, très imprégné de death. Je commençais juste à m’aventurer vers des choses moins mélodiques que le heavy, le black sympho et le thrash gentillet.
J’aimais déjà la pochette, qui invitait aux Enfers, mais je me rendis compte que c’était en fait tout l’album, du visuel aux compositions, qui dégageait une chaleur inconfortable. Les morceaux suaient les ambiances démoniaques vicieuses. Vraiment chaudes, définitivement chaudes. Moi qui ne réfléchissais pas encore à l’époque en terme d’étiquettes, tant j’avais peu de bagage en black et death, restais encore sur la défensive, découvrant de nouvelles sonorités, ne comprenant pas toujours tout.
J’entendais des guitares lacher des riffs durs mais laisser passer quelques soli plus agréables à l’oreille. Ils avaient même quelque chose de death melo en y repensant, comme au milieu de « Lengsel LXXVIII ». J’entendais un gueulard infatigable, qui sortait des vocaux laids, mais tellement adaptés à la situation ! C’était pour moi un album complexe, à la fois haïssable et attirant. En tous cas j’y revenais. Constamment même puisque je n’avais pas accès à grand chose en 1998. J’achetais un CD il restait dans la platine pendant des jours et des jours. C’était difficile d’acheter ne serait-ce qu’un seul album par mois. Il est donc resté longtemps, écouté encore et encore, et devenant donc tellement familier que je n’ai plus besoin de le réécouter pour savoir ce qui va suivre maintenant.
Mais ce qui m’hypnotisait surtout, c’était ces ajouts de claviers et de flûtes, très peu fréquents, mais imparables, qui rendaient certains passages encore plus maléfiques. Aaaah le clavier sur « Sumarian Rebirth » me foutait les frissons... Et c’est bien la première fois que j’ententdais de la flûte sur du metal ! Si elle accompagne bien la fin de « Brief in the Flame », elle rend complètement dépravés et maléfiques « No regrets Before Death », titre bien plus lent et malsain que les autres, mais aussi « Wolf’s Desire », morceau énorme qui est resté pour moi l’un des modèles du black enflammé. C’est une pépite ce titre !
Oh, BETHZAIDA a sûrement été dépassé par d’autres maintenant. Certains d’entre vous qui l’ont découvert à sa sortie se demandent aussi ce que je lui trouve. Je le répète, c’était nouveau pour moi, et à une période charnière de ma vie musicale. Il fait alors partie de ces oeuvres qui m’ont un peu plus plongé dans le metal, principalement le black, et qui m’ont fait comprendre que ce style était pour moi. Cet album m’a ainsi accompagné jusqu’à maintenant et restera dans mon panthéon personnel...
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