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Hellfest 2013 - Troisième jour (par Thomas Johansson)

Live report

Hellfest 2013 - Troisième jour (par Thomas Johansson) My Sleeping Karma + Cryptopsy + Riverside + Pig Destroyer + Spiritual Beggars + The Sword + Symphony X + Hypocrisy + Napalm Death
Le 23 Juin 2013 à Clisson, France
Partis pour faire l’effort d’être sur place aux aurores histoire de voir la rareté WALTARI (du tout bon d’après Lapin Jaune, reprise de « Caught In A Mosh » à la clé), nous boitons tellement bas en ce dimanche matin que même les immanquables KRISIUN feront les frais d'un démarrage plus que diesel. Toujours mieux que celui de nos voisins de chambrée, leur seul membre valide nous demandant bien gentiment de le conduire au festival faute de combattants. Emballé c’est pesé, voilà que nous faisons la route avec Flow, chanteur de 6 :33. Une journée sous le signe de la gloire car à peine débarqué dans la VIP Room, voilà que j’aperçois les immondes cheveux mauves d’un Kärsty Hattaka blanc comme neige (en voilà un qui ne doit pas regretter l’absence de soleil). Quant à la deuxième célébrité figée quelques heures plus tard devant le show de STONESOUR, ménageons le suspense !


My Sleeping Karma (12 :50-13 :30)

Comme prévu, une fois les poids lourds de la veille évacués, le site s’est vidé au même rythme que la vessie de festivaliers peu concernés par la programmation de dimanche. Du coup, on circule on ne peut mieux sur une terre battue où l’herbe ne repoussera sans doute jamais (difficile de ne pas vomir aux abords de l’Altar, particulièrement affectée par d’épouvantables relents d’urine). Relativement épargnée, la Valley accueille les Allemands de MY SLEEPING KARMA, chaleureusement acclamés par les fans présents sous la tente. Très reposant sur disque, leur stoner atmosphérique mâtiné de mysticisme se muscle considérablement en live, sans pour autant perdre en subtilité. Tour à tour puissants, hypnotiques et enivrants, les extraits du récent « Soma » séduisent sans réserve et c’est sous une ovation largement méritée que les quatre lascars tirent leur révérence. Pour beaucoup, une excellente surprise !


Cryptopsy (13 :35-14 :15)

J’avoue humblement ne rien entendre à CRYPTOPSY, groupe culte encensé par les uns et honni par les autres pour de sombres histoires de retournement de veste musicale. C’est donc sans à priori que je vais me frotter au combo de Montreal et franchement, vu la puissance de feu déployée ici, il est grand temps que je me penche sur leur cas. Growls terribles, vociférations porcines du plus bel effet et technique irréprochable, tous les éléments sont réunis pour en prendre plein la tête, dans la joie et l’allégresse ! Le son est parfait et contrairement à pas mal de formations frayant dans les mêmes eaux brutal death, ça reste parfaitement accessible et intelligible. Une surenchère dans la violence parfaitement maîtrisée en attendant que PIG DESTROYER vienne ramasser les restes.


Riverside (14 :20-15 :00)

Après un enchainement MY SLEEPING KARMA/CRYPTOPSY qui ne rimait pas à grand-chose, on continue avec une doublette RIVERSIDE/PIG DESTROYER virant à l’invraisemblable. Gros coup de cœur du début d’année avec l’impérial « Shrine Of New Generation Slaves », les Polonais font les balances dans l’indifférence générale, ce qui me vaut d’atteindre en sifflotant et les mains dans les poches le deuxième rang de la Main Stage 2. Si peu d’affluence pour un groupe de ce niveau, il y a franchement de quoi se pendre mais Mariusz Duda n’en a cure. Tout en plaisantant régulièrement avec son toujours souriant confrère claviériste, le frontman va faire l’étalage de sa classe naturelle en reproduisant à l’identique les fantastiques « Escalator Shrine » et « Deprived ». Quatre morceaux pour quarante minutes de set, c’est le tarif pour un groupe de prog qui aurait gagné à jouer plus longtemps, en soirée et sous la Valley. Malgré des conditions de jeu vraiment pas évidentes (vent, désaffection du public) RIVERSIDE est à créditer d’un sans faute, coiffant même DEF LEPPARD au poteau des combos robotiques chez qui rien ne dépasse. Impressionnant de maîtrise, et dans le top 5 des meilleurs groupes du weekend.


Pig Destroyer (15 :05-15 :50)

Hormis les blasts vigoureux du batteur Adam Jarvis, je n’ai pas retenu grand-chose de la prestation de PIG DESTROYER. Trop de temps morts sans doute, même si l’univers constitué de titres uppercuts et de samples oppressants était fidèle à leurs dernières productions. Pas foncièrement décevant sur l’instant (le grind tient bon la rampe sur scène) mais très oubliable dans l’absolu, surtout après la claque mise par CRYPTOPSY une heure plus tôt.


Spiritual Beggars (15 :55-16 :40)

Très attendu, le all star band suédois n’a pas grand-chose à envier à DOWN en terme de line-up. Rien que la présence de Per Wiberg (OPETH), Michael Amott (on le présente encore lui ?) et Sharlee d’Angelo (DISMEMBER, WITCHERY) suffit à rameuter les foules. Sur le plan strictement musical, c’est carré de chez carré avec un Amott en bandana qui se paye un son de gratte ahurissant, le reste de la bande étant également pas mal servi à ce niveau. Bref, on est bien content de les acclamer et de donner des cervicales sur « Left Brain Embassadors », « Wonderful World » et autres « Blind Mountain ». Le problème, comme souvent en studio, c’est qu’ils sont trop faciles. C’est super propre, exécuté à la perfection, sans doute trop. La musique de SPIRITUAL BEGGARS, à l’efficacité jamais démentie, manque d’un peu de crasse et d’aspérités pour qu’on les élève définitivement au rang de référence du genre. Très plaisant mais en l’état, ça reste un bon groupe passerelle pour d’autres plus essentiels.


The Sword (17 :40-18 :30)

Je résiste à MISERY INDEX le temps de deux titres avant de m’éclipser, par peur de ne pas apprécier THE SWORD. Après avoir flâné sur le site pour reprendre des forces et pleuré devant l’indigence de NEWSTED, je rallie la Valley où John D. Cronise et ses sbires ont toutes les peines du monde à faire décoller leur set. La faute à un son à géométrie variable mais aussi au groupe, qui ne tire pas forcément ses meilleures cartouches. Pas aussi tranchants que sur skeud, les riffs mollassons se succèdent, tout ce beau monde semblant patienter jusqu’au réveil d’un leader (fusion de Frank Zappa et Michaël Äkerfeldt) pas toujours très à l’aise. Il faudra attendre le dernier tiers du concert et de meilleures conditions pour retrouver THE SWORD tel qu’on l’aime, à travers notamment l’excellent title track du dernier album en date (« Apocryphon »). Petite déception tout de même, compte tenu du niveau de jeu affiché par les autres groupes de la chapelle metal/stoner/rock.


Symphony X (19 :40-20 :40)

Ceux là, je les attendais de pied ferme. Deux ans que je me passe leur discographie en boucle en priant pour avoir la chance de les voir ! Du coup, leur présence à l’affiche du Hellfest sonne comme une bénédiction, ce que ne manquera pas de souligner un soleil pointant enfin l’extrémité de ses rayons pour appuyer les vocalises de Russell Allen. Russell Allen ? Parlons-en. Sacré showman et surtout putain de chanteur ! Ce mec sait tenir une scène et il ne va pas s’en priver, haranguant régulièrement la foule entre deux déclarations d’amour aux fans de metal. Quelle classe ! Plus fit qu’à l’accoutumée, à l’instar d’un Michael Romeo amaigri, il va tenir le public en respect sur la formidable power ballad « When All Is Lost », le reste de la setlist faisant la part belle à « Iconoclast » et les terribles « Dehumanized », « Iconoclast » et « The End Of Innocence ». Poussant régulièrement les fans à acclamer son compère guitariste, Russell va enfoncer toute concurrence sur les meilleures salves de « Paradise Lost » (les speedées « Eve Of Seduction » et « Set The World On Fire », « Serpent’s Kiss »). Et même si le vent a quelque peu desservi claviers et guitares, le captain Russell a tenu bon la barre tout du long sans coup férir. Exceptionnel !


Hypocrisy (22 :50-23 :50)

A ce stade du festival, les forces s’amenuisent et la pause à rallonge qui s’annonce (la faute à l’interversion des concerts de DANZIG et GHOST) demande une gestion rigoureuse pour garder la motivation nécessaire. Bien qu’ayant déjà vu HYPOCRISY et surtout NAPALM DEATH de nombreuses fois, je m’interdis de faire faux bond au combo de Birmingham d’autant que, pétrifié devant la Main Stage 1, je tombe nez à nez avec Mark « Barney » Greenway ! Seul et tristounet, enfoncé dans une veste aussi grise que sa mine du soir, sans doute est-il venu puiser quelque motif de détestation dans la prestation de STONESOUR, pour mieux envoyer du lourd entre une heure et deux heures du matin !

Après une longue attente sur fond de MARDUK (décidément, je n’aurais pas mis les pieds à la Temple du weekend), HYPOCRISY débarque enfin sur scène et va régler tout le monde en cinq secs, le temps d’une « End Of Disclosure » d’une puissance phénoménale. Ça sent le standard de « The Arrival » revisité à plein nez, mais qui aurait passé la surmultipliée tant l’impact des mid tempo du groupe est démesuré sur scène. Plus gros son du fest, sans commune mesure. Sans pour autant avoir l’air de forcer, HYPOCRISY enchaîne tube sur tube (« Fire In The Sky », « Warpath », « Eraser ») en capitalisant à mort sur le double effet kiss cool mélodies suédoises/timbre ultra guttural de Peter. Tout bonnement monstrueux. L’alternance entre vieux death de raclure (« Necronomicon ») et irrésistibles swedisheries (« The Eye ») fait d’autant plus regretter la différence entre le rendu live et studio, tant je me suis ennuyé à mourir en écoutant le dernier album. En attendant que Tägtgren trouve enfin la formule magique pour retranscrire sur disque pareille déferlante, même sentiment que lorsque je les ai vus à Lyon en 2005. HYPOCRISY en live, c’est la Suède qui annexe la France, et pas par devant !


Napalm Death (01 :00-02 :00)

Transi de froid (onze pauvres degrés pour un mois de juin !) après une dernière heure à blanc en subissant les SWANS de l’extérieur, je traîne une dernière fois mes guêtres jusqu’à l’Altar, le temps d’un « From The Cradle To Enslave » massacré par Dani et ses jappements insupportables. Le calvaire prend heureusement fin, et nous patientons gentiment en observant Danny Herrera s’échauffer les poignets derrière son kit de batterie. Shane débarque à son tour, puis Mitch. Une fois Barney lancé dans l’arène, le pugilat peut commencer ! Et d’entrée de jeu, ça chauffe dur dans la fosse avec un début de baston entre deux festivaliers cherchant à se finir par tous les moyens. Pour certains d’entre eux, il est vraiment temps que ça se termine. Du coup, difficile de discerner le titre d’ouverture même si l’essentiel est là : le son est clair, net, précis. NAPALM DEATH semble en bonne forme, paré pour frapper aux articulations avec un set surprenant, dans lequel foison d’oubliés se sont frayés un chemin. Si la seconde moitié de leur set donne dans l’attendu (cinq titres flash éclairs avec « Scum », « Life ? », « Deceiver », « The Kill », « You Suffer ») et « Siege Of Power » en ultime mandale, les Anglais ont quand même trouvé le moyen d’exhumer des raretés comme « Pride Assassin », « If The Truth Be Known », « Lowpoint » (annoncé à tort comme étant extrait de « Words From The Exit Wounds », quel étourdi ce Barney !) ou « From Enslavement To Obliteration ». Rajoutez à cela les tueries des derniers albums en date (« Everyday Pox », « The Wolf I Feed »), des classiques inaltérables (une « Suffer The Children » surviolente à la double, « Narcoleptic ») et l’imparable doublé « Taste The Poison »/ « Next On The List » issu du chef d’œuvre « Enemy Of The Music Business », et vous comprendrez que malgré l’heure tardive, NAPALM DEATH n’était pas venu pour passer la pommade. Seul bémol, la partition pas exempte de pains d’un Danny Herrera qui lutte pour rester en place depuis un petit moment maintenant. Vu la branlée assénée par ND en cette toute fin de festival, on lui pardonne volontiers ces quelques approximations, le public focalisant plutôt sur les hurlements légendaires de Mitch et la frénésie parkinsonienne d’un Barney pas avare de bons mots.

Comme lors des éditions antérieures auxquelles j’ai assisté, le weekend se clôt sur une excellente note, avec un NAPALM DEATH qui m’aura fait oublier l’espace d’une heure que c’était quand même la quatrième fois que je les voyais. EMPEROR sous l’orage en 2007 (apocalyptique !), OPETH sous la lune en 2011 … si aucun concert ne m’a autant marqué cette année, c’est principalement pour deux raisons : la première c’est qu’après plus que quinze ans de concerts de bœufs par monts et par veaux, j’ai un peu fait le tour des formations cultes que je m’étais promis de voir en live. La seconde découle de la forte homogénéité de l’affiche 2013, plateau très dense qui a tenu toutes ses promesses. Peu de déceptions avérées au final, des sets puissants qui s’enchaînent sans discontinuer et de conditions de jeu qui n’ont cessé de s’améliorer au fil des ans ; les efforts de l’orga pour pérenniser le fest sont à saluer, même si le système de demi-jetons pour aller à l'abreuvoir n'est pas idéal. Déjà pas évident de couper la poire en deux lorsqu’on est lucide, alors pété au muscadet ! Seul desiderata de vieille carne sur le retour, l’absence d’aire de repos pour des esgourdes mises à rude épreuve par le vacarme incessant. J’aurais bien goûté un espace un peu à l’écart pour reposer mes tympans fatigués, sans avoir à quitter le site ou à squatter l’espace VIP (par ailleurs bien conçu, avec plus d’espace pour les privilégiés mais dont la situation proche de la Main Stage 1 rendait l’accès parfois difficile). Pour le reste, rien à dire, les carences des premières années ne sont plus qu'un lointain souvenir. Pas aidés par une succession regrettable d’annulations tardives, Ben Barbaud et ses boys (and girls) s’en sont une fois de plus très bien sortis !


LES TOPS DU WEEKEND (sans ordre particulier):

TESTAMENT, WITCHCRAFT, MY SLEEPING KARMA, SYMPHONY X, HYPOCRISY, NAPALM DEATH

LES BONNES SURPRISES :

BLACK PYRAMID, RED FANG, SLEEP, UNCLE ACID AND THE DEADBEATS, CRYPTOPSY

LES DECEPTIONS (relatives):

PIG DESTROYER, THE SWORD

PLUS GRAND MOMENT DE SOLITUDE:

TWISTED SISTER!

12 COMMENTAIRE(S)

Henrik citer
Henrik
03/07/2013 10:05
Le jour où tout a basculé, MY SLEEPING KARMA, CRYPTOPSY, RIVERSIDE, PIG DESTROYER, SPIRITUAL BEGGARS, MISERY INDEX, THE SWORD, SYMPHONY X, HYPOCRISY, GHOST, NAPALM DEATH
Gros problème j'étais bourré à 15h, donc j'ai lutté pour apprécier les groupes après Riverside (ouch renversant) heureusement en pleine forme à l'heure de l'apéro pour savourer Symphony X, me faire taper par Hypocrisy et Napalm... et bien sur reprendre en cœur les compos-desserts de Ghost. Clap de fin 4 heures de sommeil et 12 heures de route plus tard, retour à la vie de merde.
La_girondelle citer
La_girondelle
03/07/2013 00:01
cglaume a écrit : Thomas Johansson a écrit : La_girondelle a écrit : AH je l'attendais ce report, content de voir que les gros ont assuré, je regrette presque de ne pas y avoir été !

Ce n'est que le début, deux autres reports à suivre dans les jours qui viennent Clin d'oeil


... Dont un sera très court et parlera bcp de boissons alcoolisées Sourire))))))))))))))


De mieux en mieux ^^
cglaume citer
cglaume
02/07/2013 21:49
Thomas Johansson a écrit : La_girondelle a écrit : AH je l'attendais ce report, content de voir que les gros ont assuré, je regrette presque de ne pas y avoir été !

Ce n'est que le début, deux autres reports à suivre dans les jours qui viennent Clin d'oeil


... Dont un sera très court et parlera bcp de boissons alcoolisées Sourire))))))))))))))
Invité citer
Professor Professorson
02/07/2013 19:25
Pig Destroyer était bien bon malgré la disposition pas en faveur d'un concert de grind. Les breaks étaient destructeurs \m/
Thomas Johansson citer
Thomas Johansson
02/07/2013 19:14
La_girondelle a écrit : AH je l'attendais ce report, content de voir que les gros ont assuré, je regrette presque de ne pas y avoir été !

Ce n'est que le début, deux autres reports à suivre dans les jours qui viennent Clin d'oeil
La_girondelle citer
La_girondelle
02/07/2013 19:05
AH je l'attendais ce report, content de voir que les gros ont assuré, je regrette presque de ne pas y avoir été !
Thomas Johansson citer
Thomas Johansson
02/07/2013 17:27
flow a écrit : Toto vu que j'ai dit qu'on y était cette année pour faire de la promo et qu'on esperait y être l'an prochain ou celui d'après, tu as dû gonfler quelque peu mes proposSourire
Y a pas de mal mais tant qu'on ne dit rien d'officiel c'est que rien n'ai fait pour le moment Sourire


Mes excuses, j'ai mal interprété les propos de mes collègues. Je corrige de suite!

EDIT : Voilà qui est fait. Désolé pour la confusion!
Invité citer
flow
02/07/2013 15:21
Toto vu que j'ai dit qu'on y était cette année pour faire de la promo et qu'on esperait y être l'an prochain ou celui d'après, tu as dû gonfler quelque peu mes proposSourire
Y a pas de mal mais tant qu'on ne dit rien d'officiel c'est que rien n'ai fait pour le moment Sourire
cglaume citer
cglaume
02/07/2013 15:17
Bon bah on remonte le caleçon et on range le sopalin alors...
Invité citer
flow
02/07/2013 15:10
ATTENTION!!!
Jamais je n'ai dit qu'on y serait avec 6:33 l'an prochain! J'ai dit qu'on bossait pour et qu'on esperait de tout coeur y etre un jour, mais JAMAIS JE N'AI AFFIRMÉ QUOI QUE CE SOIT!!! Sourire greffier prenez note! Sourire
cglaume citer
cglaume
02/07/2013 15:05
Après vérification auprès de l'intéressé, il semblerait que t'aies un poil compris de travers Toto !
cglaume citer
cglaume
02/07/2013 14:52
6:33 à l'affiche du Hellfest 2014 ? Je croyais que c'était très probable mais pas encore confirmé ??

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