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Sylak Open Air 2018

Live report

Sylak Open Air 2018 At The Gates + Bloodbath + Carnifex + Entombed A.D. + Hatebreed + Integrity + Municipal Waste + Origin + Rotten Sound + Sepultura
Du 03 Août 2018 au 05 Août 2018 à , France
8e édition du Sylak, et première édition Sold Out. Un succès on ne peut plus mérité, pour un festival qui a su réveillé la belle endormie (notre région Auvergne Rhone Alpes), et la dynamiser en lui octroyant son festival Métal de référence. D’ailleurs, le concept fait désormais des petits, alors que certains autres se mettent doucement au métal (je pense au Plane R Fest qui pour son édition de cette année avait décidé de faire venir des groupes du même genre, et j’en oublie certainement d’autres). Bref, c’est comme à l’accoutumée dans un bel écrin de verdure à Saint Maurice de Gourdans (à 20mn de Lyon) et dans une ambiance très bonne enfant que s’est déroulé sur 3 jours cette 8e édition. Le site n’a pas changé, et tant mieux, les stands habituels sont présents, et si les combats de Sumo ont disparu, ils ont été fort heureusement remplacés par un Photomaton qui aura un vif succès durant tout le festival (mention spéciale à l’homme buisson). Les prix des consos sont très raisonnables, et petit bémol mais compréhensible, certaines boissons seront en rupture de stock assez rapidement (l’IPA et le cidre). Il se sera écoulée tout de même 16 000 litres de bières pour 10 000 festivaliers sur 3 jours ! La proximité de la rivière de l’Ain permet d’aller se rafraîchir entre deux concerts (nous étions en plan canicule les 3 jours), ce que j’aurais honteusement fait durant quelques groupes, je vous préviens. C’était ça ou je dépérissais sur place, vous me comprenez j’en suis sur. Afin que personne ne finisse victime d’une insolation, des mecs du staff arrosaient régulièrement les premiers rangs à coup de canon à eau, au grand plaisir des festivaliers mais au grand déplaisir des photographes protégeant leur matériel ou des accrocs au smartphone qui filmaient la scène – ça t’apprendra à regarder autrement qu’avec tes yeux un concert, tiens ! Pour ce qui est du public, c’était toujours très bon enfant, avec une entraide dans les circle pits / pogos (on aide celui qui tombe) ; des déguisements en pagaille (de mémoire ZZ Top, un prêtre en bas résilles, un guerrier Romain, un homme buisson..

Voilà pour le cadre et l’ambiance, vous êtes venu là pour qu’on parle un peu musique aussi, alors allons y. J’arrive le samedi en début d’après midi, à temps pour revoir ORIGIN, qui avait remplacé in extremis HATE ETERNAL, ayant du annuler leur tournée en Europe. Ce slot est décidément maudit, car une personne de l’orga prend le micro juste avant le concert pour nous apprendre que 2 des 4 membres d’ORIGIN n’ont pu arriver à temps pour cause d’avion en retard, et c’est donc une moitié de groupe que nous allons avoir. Stupéfaction, mais on se ressert quand même au bord de la scène car ça promet d’être original. C’est donc Paul (guitare) et John (batterie) qui montent sur scène, la mine défaite, visiblement en plein jet-lag. Paul semble bien agacé de la situation, et le groupe entame son set donc sans chant, et sans basse. Ce fût l’occasion de prendre une mandale instrumentale, car la technicité des morceaux ressort d’autant plus flagrante sous ce format. Le public est attentiste en début de set, puis va doucement se mettre dans l’esprit, et le groupe sera solidement applaudi entre chaque morceau. Mais difficile de déclencher des pogos dans une ambiance pareille, c’est donc un ORIGIN en petite forme qu’on aura vu, mais pour des raisons évidentes on ne leur en tiendra pas rigueur.



Place ensuite à INTEGRITY. Je ne vais pas pouvoir vous en dire grand-chose, alors que j’ai vu l’intégralité du set. Mes excuses aux connaisseurs, mais leur prestation m'a laissé de marbre, et je n'ai absolument rien à en dire, si ce n'est que j’ai trouvé le temps long. Mes excuses aux fans.

Davantage dans mes cordes, ENTOMBED AD. Revoir ce bon vieux LG Petrov, quel plaisir, après son set avec FIRESPAWN aux Metaldays l’an dernier : le chanteur de feu ENTOMBED tout court a un capital sympathie extraordinaire, on ne peut rester de marbre devant ce monsieur de surement bientôt cinquante ans qui descend des bières sur scène, attrape par l’épaule ses acolytes et secoue sa tignasse en rythme avec un grand sourire. Classique mais efficace, le set d’ENTOMBED AD sera un très bon moment, agrémenté de quelques titres récents mais surtout de classiques qu’on attendait forcément ; « Left Hand Path », « Strangers Aeons », « Clandestine »… triste je suis j’aurais tant aimé un « Out of Hand » qu’ils jouent parfois.



Je n’ai pas vu COMEBACK KID et KADAVAR car j’étais à la rivière pas loin. Petit regret car ce que j’entendais de loin avait l’air intéressant, n’hésitez pas à compléter si vous étiez dans les commentaires.



Je reviens à temps pour BLOODBATH, mais peut être que j’aurais mieux fait de continuer à barbotter… En effet, depuis leur set l’année dernière aux Metaldays qui m’avait fait la même impression, ce groupe a tout pour lui, des compos géniales, un style qui me plait, une bonne présence scénique.. mais Nick Holmes est le pire frontman du monde. Et il arrive à gâcher le talent du groupe, avec son chant Death monocorde et forcé au possible – autant je m’y suis habitué sur album, mais en live cela a un effet somnifère sur moi.. Alors je regarderai ce set de loin, et sans vraiment de regrets. Malgré un nouvel album annoncé, le groupe ne jouera que ses classiques, dont une bonne partie de « Resurrection Through Carnage », qui fait regretter d’autant plus l’absence d’un vrai vocaliste à la Åkerfeldt ou Tagtgren !

Allez, revenons à des choses plus efficaces alors que le soleil s’est déjà couché sur le Sylak, pour les Américains de HATEBREED. Inutile de les présenter, cette grosse machine de guerre scénique a déjà fait ses preuves par le passé sur les scènes du monde entier. Je ne suis pas un grand connaisseur de leurs albums, mais je sais reconnaitre les plus connus, et quand « Destroy Everything », « I Will Be Heard » ou la plus récente « Looking Down the Barrel of Today » furent jouées, l’ambiance était au rendez vous. Je n’ai pas encore trop parlé du public, mais c’est clairement HATEBREED de ce que j’ai vu de ce Samedi qui a remporté la bataille de l’ambiance, avec sa dose de circle pits, pogos, slams à tout va. Bien huilée, la machine de guerre Américaine fait son effet, mais avec le recul de quelques jours, j’ai souvenir d’avoir passé un bon moment sans avoir de souvenirs hyper précis de leur set. Peut-on dire que le show était tellement calibré qu’il a perdu un peu de sa saveur, en manquant de surprises ou d’âme ? Je laisse la question en suspens.



La nuit est tombée, il est 23h passé, et voilà le groupe que je suis venu voir. Ayant appris qu’ils revenaient en Janvier ici avec BEHEMOTH, mon attente était doublement comblée, mais quand même, AT THE GATES au Sylak c’était juste immanquable. La fosse s’est légèrement vidée depuis HATEBREED, je pense que certains sont partis car ils avaient vu « leur » groupe, et c’est donc sans difficulté que je me positionne au 1er rang. Le groupe arrive au son de « Der Widerstand » dans un calme relatif, et entame son set avec l’éponyme de leur nouvel album, « To Drink from the Night Itself ». Tous les musiciens sont en grande forme : Lindberg est parfait vocalement, Adrien Erlandsson tire la langue à chaque coup de caisse claire (et ils sont nombreux !) - visiblement il avait un problème de grosse caisse mais cela n’a pas gêné son jeu ; Martin Larrson est transparent comme d’habitude et Jonas Björler assure .. comme d’habitude. J’ai été bluffé par Jonas Stålhammar, juste en face de moi, qui a choisi en son âme et conscience la mission suicide de prendre la suite d’Anders Björler… quand même le compositeur du Melodeath le plus immense de la planète, à égalité avec son frère, restons simple. Ce guitariste aux bras tatoués, aux lunettes de prof de Math et au visage caché derrières des cheveux mi-longs, a un jeu absolument parfait, et une espèce de charisme « je suis là mais j’en fais pas trop » indéniable. En tout cas, je le découvrai et je le trouve complètement à la hauteur de son rôle en live, je laisserai de côté le débat autour des compos de leur nouvel album par contre ! Revenons au set, à peine terminé c’est, excusez du peu, « Slaughter of the Soul » puis très rapidement « Suicide nation », « Under a Serpent Sun », « Blinded by Fear » et même (HOLY SHIT) « Nausea » qui sont jouées, au milieu de compos plus récentes. Le fan de Melodeath me dira « hé ben mon cochon ça devait être le feu alors, si tu dis qu’ils étaient en forme et avec une setlist pareille », et je serai au regret de te répondre mon ami que l’ambiance était quand même bien calme pour cette fin de journée. Entre les morceaux, parfois un grand silence de mort, quelques timides applaudissements… Pourtant le groupe y a mis du sien, mais sans le retour du public, la sauce ne peut pas prendre. C’est donc un concert mi figue mi raisin auquel j’ai assisté pour cloturer ce samedi, avec un AT THE GATES bien en forme mais un public pas présent, peut être à cause de la fatigue, du style qui n’était pas adéquat, je n’en sais rien, mais j’étais avec quelques furieux devant et c’est tout pour le coup. Le groupe quitte la scène aux alentours d’une heure du matin sur « The Night Eternal », et sans réelle folie le public fait de même. C’est la dure loi des festivals, où tous les styles se rencontrent, avec un public issu de différentes scènes. Mais qu’importe, on se rattrapera surement en Janvier ! La journée étant fini, le classique retour à la voiture, contrôle d’alcoolémie en sortant du festival (des contrôles systématiques et permanents ont lieu chaque soir et chaque édition du Sylak depuis des années, visiblement cela se passe bien je n’ai que très rarement vu des festivaliers devant passer un mauvais quart d’heure avec les gendarmes…), et retour à la maison pour un repos bien mérité avant un Dimanche qui s’annonçait épique..



Ce dimanche, il faisait ENCORE plus chaud que la veille. Autant dire que pour rester lucide, il fallait soit s’abriter à l’ombre des quelques arbres présents sur le site, soit aller barboter dans la rivière toute proche, soit être suicidaire mais consciencieux comme votre humble serviteur et braver la chaleur, l’insolation et les coups de soleil pour être campé devant la scène et pouvoir vous narrer ce qui s’y est passé. Comme je suis un homme courageux, c’est donc cette dernière option que j’ai retenu en étant devant ROTTEN SOUND en ce début d’après-midi. Les Finlandais devaient certainement eux aussi bien souffrir de la chaleur, mais cela s’est peu vu alors qu’ils ont alignés 40 mn d’un Grind des plus efficaces, devant un public de début d’après midi encore un peu hagard mais heureux d’encaisser les violents rayons de soleil/blasts de ce moment béni. A revoir dans des conditions plus adéquates, à la nuit tombée par exemple, mais ROTTEN SOUND n’a pas démérité et a communiqué exactement ce qu’il me fallait pour attaquer ce Dimanche !



J’associais CARNIFEX, le groupe suivant, à du Deathcore, c’est effectivement ce qui est arrivé sur scène ensuite, excepté que les Américains ont emprunté au Black Metal quelques gimmicks comme une correcte couche de maquillage et des nappes de synthé. Je suis de base assez allergique au Deathcore, et même si l’association avec le BM peut avoir du sens, je n’ai pas été convaincu par leur style. Pour autant, je ne leur enlèverais pas une qualité évidente dans l’art de la composition et dans celui de savoir jouer de leurs instruments. Mais malgré les efforts du chanteur pour animer le public, ce n’était définitivement pas ma came. Un bon groupe sans doute, mais pas fait pour moi.



La chaleur étant devenue écrasante, je loupe TERROR pour cause de baignade, et revient à temps pour MUNICIPAL WASTE, annonçant la couleur avec un backdrop à la gloire de l’ami Donald Trump. J’avais déjà vu les thrasheurs par le passé en festival et en avait gardé un bon souvenir ; de plus récemment je me suis intéressé à leur discographie, découvrant avec un plaisir coupable leur ancien album « The Art of partying », le seul que j’avais eu le temps d’écouter correctement. Sur la base de ces conditions optimales, et la chaleur ayant légèrement décrue, les Américains m’ont fait forte impression, et ce notamment sur des titres de l’album en question, joués en fin de set : « Headbanger Face Rip » (comment résister à ce refrain si fédérateur ?!!), le titre éponyme, ou bien évidemment « Born to Party », et son « MW is gonna fuck you up » scandé avec force par le public. Circle pit, pogos, slams, il est temps de s’activer un peu et je ne résiste pas à mon 1er circle pit de la journée sur les derniers morceaux. Belle énergie, lunettes de soleil en place, et un grand sourire aux lèvres, le chanteur des MUNICIPAL WASTE n’aura lui non plus pas regretté cet instant de communion avec le public du Sylak visiblement. Un des grands moments de ce Dimanche, mais *spoiler* pas le dernier.



Je ne connaissais des DEAD KENNEDYS, je pense comme beaucoup, que la cover faite par NAPALM DEATH de « Nazi Punk Fuck Off » ; c’était donc avec un état d’esprit totalement neutre que je zieutais de loin (au départ) leur set, un hot dog/bière entre les mains. Vous me verriez quelques minutes plus tard, le hot dog/bière avait disparu mais j’étais au 1er rang car la scène méritait d’être vue de plus près. Le look d’expert comptable du guitariste (petit polo bleu), et celui du bassiste (qui a l’âge de nos grands pères respectifs ou presque), avec sa petite chemise, détonnaient dans cet univers de TS noirs et de tatouages. Mais l’habit ne fait pas le moine, et en termes d’énergie et de qualité de jeu, les musiciens n’avaient pas à rougir de quoi que ce soit. Le batteur, un grand Black plus jeune, tapait comme un damné sur ces futs, et que dire de Ron Greer, le chanteur, au charisme indéniable et au discours entre les morceaux très sarcastique, « So British » presque. Le style, du punk indéniablement rapide et qui avait sa place au sein du festival, fait bouger timidement quelques têtes, mais la sauce prend rapidement et certains sont de toute façon venus quasi uniquement pour eux ; inutile de vous dire que le concert se finit sous un vivat d’applaudissements, qui me semble mérité.



La fosse est maintenance très, très dense, alors que SEPULTURA fait son entrée. Je n’avais jamais, oui, jamais eu l’occasion de les voir, autant dire que j’attendais leur set avec impatience. Je suis comme beaucoup un énorme fan de tout leur début de carrière, jusqu’à « Roots » ; et n’ai suivi que de très loin la suite. La scène fait la part belle à la batterie, très surélevée ; et sur les côtes de celle-ci se trouvent deux rampes d’accès, à gauche à une énorme percu qu’utilisera Derrick Green pour accompagner son batteur par moment, à droite à une plateforme sur laquelle Andreas Kisser pourra headbanguer/jouer en dominant la foule. Cette situation de stage réussie fait partie des raisons du succès inestimable de leur concert, mais on ne peut s’arrêter qu’à cela : les Brésiliens jouent avec la banane, on sent une réelle appréciation humaine/osmose entre eux, et cela accentue la communion avec le public. Le groupe entame son set sur un nouveau titre, puis très rapidement « Territory » fait son apparition, tout le monde est chaud et reprend le morceau en sing along. Quelques minutes plus tard, Andreas prend le micro pour annoncer qu’ils fêtent les 20 ans de l’arrivée de Derrick dans le groupe, pour leur album « Against », et nous en jouent 2-3 d’affilés, qui me donneraient presque envie de redonner sa chance à cet album décrié à sa sortie. Les musiciens sont tous impressionnants, aussi et surtout ce batteur surdoué, qu’Andreas Kisser aurait décrit dans une interview comme étant le meilleur avec lequel il ait joué, imaginez qu’il le situe au dessus d’Igor Cavalera tout de même. Le concert est arrivé à sa bonne moitié, quand, après avoir un peu endormi tout le monde avec « Machine Messiah », un midtempo mélodique du nouvel album, Derrick annonce qu’ils vont faire plaisir aux « old school Sepultura fans » ; et bam c’est parti pour une fin de set monstrueuse, où je rejoins un pogo hyperactif et jouissif au son d’ « Arise », « Desperate Cry », « Refuse/Resist », « Ratamahatta » (où les percus précédemment évoquées sont mises à contribution) et « Roots », ce fût le feu dans le pit ma bonne Lucette !! Très clairement un des moments d’anthologies du Sylak 2018, à la vue des retours ici et là.



La tête d’affiche, et dernier groupe de cette édition 2018, était ALESTORM. J’ai découvert il y a peu le groupe en préparant le fest, et après mes grimaces initiales devant la facilité de certains titres, suis devenu très bon public de ce groupe Ecossais, qui sait aussi écrire des morceaux construits et travaillés entre deux « sing alongs » taillés pour la scène. Je n’ai pas boudé mon plaisir ce soir-là, et avec aucune honte assumerait avoir pris là aussi un pied d’enfer, à danser bras dessus bras dessous au son de « No Grave But the Sea », à jumper ma race sur « Mexico » ou « Hangover » ou hurler à tue tête sur « Drink ». Un canard gonflable géant trônait derrière la scène, qui sera jeté dans la fosse durant les rappels pour un « slam duck » d’anthologie durant plusieurs minutes, avant que le chanteur ne décrète que le pauvre canard devait mourir ce soir, eu égard à l’ambiance de feu constatée depuis la scène. Coincoin ne survivra donc pas à ce concert au Sylak et finira sa vie crevée durant « Fucked with an Anchor », clôturant le set. Certains esprits chagrins diront que le Sylak s’est arrêté aux derniers notes de SEPULTURA cette année ; pour ma part j’étais complètement conquis par l’esprit festif, potache, d’ALESTORM, et c’est en apothéose que s’est achevé pour moi cette 8e édition du Sylak.



Quelques minutes passent, puis les bénévoles et organisateurs montent sur scène pour clôturer cette édition, la traditionnelle photo de groupe est faite, et l’émotion est palpable tant tous, aussi bien public que groupes ou organisateurs, avons passé un superbe moment. Ce Sylak 2018 était ma 5e participation au festival, et de loin la plus aboutie. Le fait que le festival soit soldout est une superbe victoire pour leurs organisateurs, et de loin c’est mon édition favorite qui s’est achevée, tant tout était parfait. La bienveillance de l’orga (remember les jets d’eaux durant la canicule), des festivaliers (tu tombes, je t’aide à revenir à la station debout avant de te faire piétiner dans le circlepit), l’esprit bon enfant (déguisements, discussions aléatoires avec des inconnus), tout était réuni pour faire de ce festival un excellent moment. Bravo et merci !!

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