Le seul faux pas constaté dans la discographie de
WINTERFYLLETH, c’était l’album acoustico-naturaliste
The Hallowing of Heirdom en 2018. J’aime bien le rappeler parce qu’il y a tout de même des amateurs de ses compositions qui m’ont fait ronfler comme dans une boutique de senteurs relaxantes. Heureusement, cela n’avait été qu’une envie passagère et les Anglais étaient revenus 2 ans plus tard avec un excellent
The Reckoning Dawn, digne des anciens albums, dont le premier date déjà de 2008. Nous sommes désormais en 2024 et une nouvelle offrande fait son apparition : un album très long, mais très bon.
D’abord, constatons qu’il ne déroge pas à la règle des titres commençant par « The ». Tous les albums s’appellent « The » quelque chose. Cette fois-ci, c’est
The Imperious Horizon. Celui-ci dure 75 minutes. C’est beaucoup, mais il aurait très bien pu en faire 17 de moins. C’est que sur les 11 compositions, deux sont des bonus. « The Majesty of the Nightsky » est une reprise du légendaire
EMPEROR, sorti à la base en 1994 sur
In the Nightside Eclipse. Ceux qui ont une bonne mémoire savent que c’était sur le label Candlelight Records. Anecdote amusante mais pas inutile puisque ce label est désormais celui de
WINTERFYLLETH ! Quant à « In Silent Grace (A.A. Nemtheanga Solo Version) » qui est placé en 11ème place, c’est le même morceau que « In Silent Grace » qui est placé en 6ème position mais avec la présence de... A. A. Nemtheanga, le chanteur bien réputé de
PRIMORDIAL. Son intervention est appréciée, mais j’aurais préféré qu’une seule version soit retenue pour cet album, les deux titres sont les mêmes et les différences sont infimes... Cela ne fait que rallonger un peu inutilement l’ensemble...
Si l’on ne garde que les 9 premiers titres, nous cumulons donc un peu moins d’une heure de jeu, et là, il n’y a pas grand chose à redire. Les ambiances du groupe s’imposent en quelques secondes et son univers est toujours aussi incroyable. Les morceaux sont majestueux et puissants, agressifs et incisifs, extrêmement matures sans devenir non plus trop carrés ni trop travaillés. C’est réellement un plaisir de plonger dans cette musique qui sait parler à l’âme. Par contre, même s’il parvient à m’élever dans des hauteurs magnifiques, je ne pourrais pas dire que c’est leur meilleur album, car j’ai ressenti plus de sensations par le passé. C’est la seule chose qui m’empêche d’être plus généreux sur la note. Je reconnais les compétences, les qualités, l’identité même de
WINTERFYLLETH, et c’est déjà bien suffisant pour me donner envie d’écouter cet opus à plusieurs reprises, mais le résultat est un poil trop bas pour me charmer totalement. Un très bon album, pas un album ultime...
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