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Fragments Of Unbecoming - Dawnbringer
Chronique
Fragments Of Unbecoming Dawnbringer
(Chapter VII - The Amber Emperor)
Mes goûts restreints, mes nouvelles exigences de quadra (“c’était mieux avant”) et mon temps libre limitent indubitablement mes choix de chronique. Lorsque la nostalgie s'immisce il n’y pas vraiment de questions à se poser, Fragments Of Unbecoming fait partie de cette belle époque de découvertes metal depuis sa boîte aux lettres. Un pochette cartonnée promo en provenance de Metal Blade,
Sterling Black Icon en 2006, du death mélodique sous hormones redoutable en réponse aux vils moqueurs du genre (ils se reconnaîtront). Les Allemands n’auront malheureusement jamais réussi à vraiment se faire connaître en 25 années d’existence, le groupe faisant très peu de concerts et leur discographie ayant à vrai dire une qualité en dents de scie. Leur dernière offrande
Perdition Portal tournant encore régulièrement chez moi, j’attendais donc la suite avec impatience… Sept ans, c’est long. Changement majeur cette fois puisque le batteur et membre fondateur laisse sa place à Tobias Blach (ex-Spheron, ex-Maladie). Et encore une fois un artwork splendide aux pinceaux de Sascha.
Comme pour
Perdition Portal, Fragments Of Unbecoming renoue avec son death mélodique “direct” pour soulever de la fonte (marque de fabrique teutonne). Paradoxal penseront certains, mais leur musique demeure la parfaite définition de la combinaison “death” et “mélodique” par ce trio gagnant : tremoli, blasts et vocaux gutturaux. “Broken Breath Of Time” (introduction à 200 bars pour décaper les tympans) ou “Devoured By Cold” pour convaincre les plus sceptiques. Dommage que les Allemands n’aient pas davantage joué cette carte “velue” et surtout rogné ses compositions… Vous avez vu la note, ce
Dawnbringer sera bien difficile à écouter d’une traite. Trop de rallonges et des morceaux peinant à réellement décoller.. Cela même sur 2 minutes (“Among The Shades” ou “Times Of Doom) ou de l’instrumental (le léthargique “The Amber Emperor”). Certes quelques mélodies accrocheuses et frissonnantes (“Thou Shalt Eternally Wander” et “Lakespectre”) mais tellement loin de l’efficience des précédents albums et particulièrement des coups de fouet de
Perdition Portal. Flagrant lorsque l’on écoutera les deux morceaux bonus, réenregistrements de “The Art of Coming Apart” (de l’album éponyme de 2012) et “Fragments of Unbecoming “ (issu de leur premier EP de 2002, que je découvre). On voudrait écouter ce genre de melodeath sur un album entier…
Dawnbringer, malgré son artwork grandiose, reste à ce jour l’album le plus faible de la discographie de Fragments Of Unbecoming… Déception après un redoutable
Perdition Portal sorti il y a sept ans déjà. La bande continue sur son retour vers un death metal plus “brut” mais semble moins inspirée que d’habitude, tout en s’entêtant à combler ses compositions de passages inutiles. Impossible de ne pas piquer du nez. Dans la case death mélodique allemand, il vaudra mieux se pencher sur la dernière galette de Nightbearer.
| | Mitch 8 Juillet 2025 - 544 lectures |
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