The Legion - Revocation
Chronique
The Legion Revocation
Marduk, Dark Funeral, Belphegor… dans le genre « Black qui tabasse », ce sont les références qui viennent souvent en premier en tête. The Legion s’était assuré une bonne petite place dans le lot avec son premier album
« Unseen to Creation », et 2 petites années auront été nécessaire pour lui assurer un descendant qui confirmerait (ou pas) la crédibilité du groupe…
N’ayant pas eu l’occasion d’écouter
« Unseen to Creation », je ne pourrais établir de comparaisons avec celui-ci, mais dans l’absolu je doute que le style ait foncièrement changé : The Legion (le « The » est semble-t-il abandonné par le groupe désormais) reste un groupe de Black qui ne crache pas contre une bonne production, quelques mélodies et des bons gros blasts qui vont bien. On est en terrain connu donc. Ce qui m’a véritablement plu sur cet album c’est la recherche mélodique qui rend The Legion foncièrement différent d’un simple groupe de Black blastant à tout va comme ses collègues précités. Le groupe possède en effet un petit coté Dark Metal (« insère ici ta référence préféré du genre cher lecteur »), qui ressort très vite sur les passages « ambiancés » de l’album.
Ainsi, lorsque « Grotesque Savior » démarre, ça ne blaste pas à tout va dès le départ, non non. Au contraire, la tension monte progressivement au moyen de riffs savamment orchestrés, et ce n’est qu’au bout de près de 2 minutes que les premiers hurlements et blasts démarrent. Les titres suivants sont plus directement brutaux, jusqu’à ce qu’on atteigne le monolithique « Bloodgate », qui pose en 7 jouissives minutes une ambiance plus glaciale qu’un Mr Freeze goût Citron. Accessoirement, The Legion prouve donc qu’il n’est pas (plus ?) un simple groupe de Black Brutal, mais aussi une véritable machine à riffs et à ambiances, c’est d’ailleurs plus ou moins ce que j’apprécie dans le genre ça tombe bien… Je ne vais pas m’appesantir sur le coté technique de l’album, Emil Dragutinovic (joueur de tam tam chez Marduk) assurant comme un chef aux tambourins, tandis que le nouveau chanteur issu de Crest of Darkness s’arrache avec beaucoup de conviction les cordes vocales sur chaque titre.
« Revocation » est ainsi donc tout simplement excellent, assumant un classicisme certain tout en restant terriblement efficace et jouissif. Bourrin sans excès (enfin, on n’a pas tous le même seuil de résistance là-dessus, faites gaffe ! :p), doté de purs riffs et d’une ambiance aussi désolée que sa pochette, cet album est un juste choix pour les achats de l’année dans ce genre.
| Chri$ 15 Février 2006 - 3172 lectures |
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