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Septycal Gorge - Growing Seeds Of Decay

Chronique

Septycal Gorge Growing Seeds Of Decay
Un peu à la manière d'un Inveracity, Septycal Gorge est un groupe européen de brutal death largement inspiré par la scène US. Formé durant l'été 2004, le groupe sort tout d'abord un premier promo 4 titres « Delivering Hidden Mutilation » en Aout 2005 et qui leur ouvrira les portes des salles de concert italiennes qu'ils écumeront, en compagnie notamment de leur compatriotes de Vomit The Soul. Parmis ces 4 titres, 3 figurent sur cet album qui est donc leur première offrande au public de brutes écervelées que nous sommes.
Comme je le disais au tout début, nos 5 italiens sont allés à bonne école : Suffocation, Deeds Of Flesh, Disgorge (US)…les leçons ont été apprises sur le bout des doigts (c'est surtout vrai pour ces deux derniers, Septycal Gorge étant quand même globalement plus brutal que le combo de Long Island). Malgré tout, nous ne sommes pas ici en présence d'un énième plagiat des grands noms du brutal death US. Septycal Gorge sait en effet se démarquer de ses maîtres et commencer à affirmer une identité qu'ils développeront, je l'espère, d'album en album. Cette différence se marque tout d'abord par une ambiance et un son beaucoup plus gras, et, une fois n'est pas coutume, commençons par parler production. Je la trouve excellente : puissante et claire. Le son de guitare est bien saturée et grésillant ; quant à la batterie, c'est un véritable plaisir que d'entendre claquer cette caisse claire au son bien naturel. Le mix étant plutôt bien équilibré (même si la voix paraît légèrement en retrait par moments) c'est un vrai plaisir pour les esgourdes.

Parlons donc un peu de musique maintenant. Avec tout ce que je vous ai déjà dit je ne vous étonnerai pas en vous révélant que Septycal Gorge, ça latte ! Au programme, 8 titres tous plus brutaux les uns que les autres, et qui sont l'occasion pour les deux gratteux Dario et Diego de nous enchaîner des riffs accrocheurs allant de l'ultra brutal typique à des riffs plus « mélodiques » (« Waltz of desperation », Infected dreams ») (attention, je vous rappelle qu'on parle quand même de brutal death… Nan, c'est rien Mikael tu peux retourner écouter le nouveau Dark tranquillity ! ;-) ), certains complétés par de petites harmoniques un peu à la Disgorge (« Unidentified corpse », Poisoned human flesh »). Tout cela est mené tambour battant par un bon nombre de blasts et roulements de double assurés de main (et de pieds !) de maître par Davide (oui avec un « e », c'est une femme. Non non Silenced Self t'énerves pas je déconnais !). Le bonhomme sait manier les baguettes avec brio et le groupe a su apaiser quelque peu toute cette brutalité par de nombreux breaks mid-tempo (« Waltz of desperation » à 2'15, « Poisoned human flesh » à 1'35…) ou de parties lentes brise-nuque (« Abominated hierarchy », « Infected dreams ») sans pour autant donner dans la mosh part basique, ce sont pas des coreux non plus !

Quelques mots maintenant pour vous parler d'un des points forts du groupe : les vocaux. Ou plutôt devrais-je dire « le vocal » (mais c'est moche) car il est vrai qu'ils ne sont pas très variés, mais ne faisons pas la fine bouche ici le chant de Mariano se suffit amplement à lui même. Bon, parfois il s'essaie bien à quelques petits cris aigus (« Unidentified corpse », « Waltz of desperation », « Vacuous retaliation ») et très furtifs (il faut bien tendre l'oreille) mais c'est juste histoire de…99% des vocaux ici sont une pure merveille de voix guttturale et qui gorettise comme c'est pas permis (oui à Thrashocore on a tellement la classe que l'Académie Française nous autorise quelques néologismes). Personnellement je suis totalement fan. Si vous voulez, imaginez un bon gros verrat qui aurait mangé trop de bouillie et en aurait gardé la moitié au fond du gosier…eh bien c'est à peu près ça (enfin en tous cas c'est comme ça que je l'imagine). Le monsieur nous fait même une petite et magnifique démonstration a capella au beau milieu de « Ultima lucida follia » (seul titre chanté en italien, mais vous vous en doutez, c'est assez difficile à remarquer…).

Cet album est donc une excellente surprise et le label tchèque Mutilated Records a eu bien du nez en signant ces gaillards ! Sur sa lancée, le groupe a notamment participé à l'Obscene Extreme Festival 2006, et je pense que c'est un groupe qui, s'il réussit à continuer dans cette voie pourrait taper très fort au prochain opus. Rien que d'y penser j'en suis déjà tout excité ! Youpi !…

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Septycal Gorge
Brutal Death
2006 - Mutilated Records
notes
Chroniqueur : 7.5/10
Lecteurs : (2)  6.5/10
Webzines : (2)  7.38/10

plus d'infos sur
Septycal Gorge
Septycal Gorge
Brutal Death - 2004 † 2015 - Italie
  

tracklist
01.   Intro
02.   Unidentified Corpse
03.   Abominated Hierarchy
04.   Waltz of Desperation
05.   Ultima Lucida Follia
06.   Growing Seeds of Decay
07.   Poisoned Human Flesh
08.   Infected Dreams
09.   Vacuous Retaliation

Durée : 35'45

line up
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