chargement...

haut de page
Remontez pour accéder au menu
200 visiteurs :: Invité  » se connecter  » s'enregistrer

Die Verbannten Kinder Evas - Come Heavy Sleep

Chronique

Die Verbannten Kinder Evas Come Heavy Sleep
En ce mois de juillet pluvieux et des plus déprimants, il fait bon de ressortir un album d'ambient/néoclassique mélancolique de qualité. Deux ans après les débuts prometteurs de l'album éponyme Die Verbannten Kinder Evas, le groupe autrichien (DVKE) ne deviendra plus qu'un duo. Les frères (Richard « Protector ») et sœurs (Julia) Lederer sont désormais les deux piliers, Michael Gregor (Silenius) préférant se consacrer d'avantage à Summoning et la chanteuse Nora El Shammah n'étant plus intéressée par le projet. DVKE signera sur label (n'existant plus) Mos Records pour finir finalement chez le plus imposant Napalm Records (maison mère de Summoning depuis 1995) peu de temps après. Eteignez donc les lumières, allongez vous, la berceuse funéraire Come Heavy Sleep démarre.

« Exit » le clavier relativement « kitsch » de Silenius et les quelques escapades avant-gardistes de Die Verbannten Kinder Evas, DVKE connait sa direction musicale, il devient dorénavant plus sobre et moins expérimental. Ses aspects polyphoniques (surcouches de claviers, seul instrument de DVKE) paraissent bien mieux maîtrisés et plus riches qu'auparavant (« Dim Atmosphere » et son introduction aux relents d'un Zelda). Impossible encore une fois de ne pas penser à Summoning sur ces passages à la rythmique limite « tribale » et ce côté épique sorti d'un « Seigneur des Anneaux » (« Sad Silent Home » excelle dans ce genre). Mais la dominante est tout autre, Richard souhaite accentuer son atmosphère à la fois triste et céleste. Pour aider à cela (ainsi que pour les futurs albums), des paroles tirées principalement des poèmes du Britannique Pearcy Byshe Shelley (XIXème siècle). Et que dire sur les interprètes… « The Serpent's Voice » l'avait déjà attesté, l'osmose entre le chant liturgique de Richard et celui de sa sœur demeure bluffant au possible. Le lien de sang ? Dès le sublime titre éponyme (l'un des meilleurs morceaux du groupe) il s'en dégage quelque chose d'indescriptible. Sans surenchère (contrairement aux albums suivants), d'une simplicité pure, on retrouverait presque la même intensité qu'un « Perry-Gerrard » (Dead Can Dance). Le morceau « Unreal Mystery » est juste bouleversant… Come Heavy Sleep aurait ainsi certainement pu marquer dans la pierre le « ambient/darkwave/néoclassique » de DVKE (nous ne sommes qu'en 1997 !), malheureusement ce deuxième album n'est pas exempt de tout défaut. Comme sur son aîné, la galette semble assez inégale. L'auditeur subira certains titres moins prenants (« Misery », « The Past », l'introduction « The Beginning » ou encore le final « The End ») et quelques longueurs qui l'empêcheront d'atteindre pleinement les cieux. Une écoute complète qui devient alors difficile à exécuter (presqu'une heure) contrairement à d'autres bijoux sortis à cette période (Eternity Rites de Dargaard), c'est dommage…

Mieux ficelé et plus mûr que son aîné mais tout autant touchant, Come Heavy Sleep confirme le talent de composition du jeune Richard ainsi que cette synergie vocale régnant entre lui et sa sœur. Un voyage éthéré et poignant qui ne laisse pas indemne. Deux albums qui restent à part dans la discographie de DVKE (indispensables à mon sens), le départ de Julia annoncera une suite flirtant beaucoup plus avec le « gothique opéra » (ce n'est pas vraiment ma tasse de thé) et nettement moins axée sur l'instrumentation.

DONNEZ VOTRE AVIS

Vous devez être enregistré(e) et connecté(e) pour participer.

AJOUTER UN COMMENTAIRE

 
Vous devez être enregistré(e) et connecté(e) pour participer.
Die Verbannten Kinder Evas
Ambient/Néoclassique
1997 - Mos Records
notes
Chroniqueur : 8/10
Lecteurs :   -
Webzines : (4)  7.04/10

plus d'infos sur
Die Verbannten Kinder Evas
Die Verbannten Kinder Evas
Ambient sombre - 1993 - Autriche
  

tracklist
01.   The Beginning
02.   Come Heavy Sleep
03.   Sad Silent Home
04.   Misery
05.   Dim Atmosphere
06.   The Past
07.   Unreal Mystery
08.   House of Glass
09.   Waters of Wide Agony
10.   The End

line up
Essayez aussi
Dargaard
Dargaard
Eternity Rites

1998 - Draenor Productions
  
Amber Asylum
Amber Asylum
Sin Eater

2015 - Prophecy Productions
  

Raw Power
Trust Me!
Lire la chronique
Terminal Violence
Moshocalypse
Lire la chronique
Mass Disorder
Hupokrisis (EP)
Lire la chronique
Oozing Wound
We Cater To Cowards
Lire la chronique
Lifeless Dark
Forces Of Nature's Transfor...
Lire la chronique
La photo mystère du 16 Décembre 2024
Jouer à la Photo mystère
Refore
Illusion of Existence
Lire la chronique
Dunkell Reiter
Thrash Never Dies
Lire la chronique
Agressor
Towards Beyond
Lire la chronique
La photo mystère du 1 Décembre 2024
Jouer à la Photo mystère
The Black Dahlia Murder
Servitude
Lire la chronique
Prestige
Reveal the Ravage
Lire la chronique
Witches
The Fates
Lire la chronique
La photo mystère du 16 Novembre 2024
Jouer à la Photo mystère
La photo mystère du 1 Novembre 2024
Jouer à la Photo mystère
Deceased
Children Of The Morgue
Lire la chronique
Enforced
A Leap Into The Dark (EP)
Lire la chronique
Muscadeath 2024
Lire le biographie
Ireful
Agents Of Doom
Lire la chronique
Muscadeath 2024 Jour 2
Aborted + Ad Patres + Disfu...
Lire le live report
Scumripper
For A Few Fixes More
Lire la chronique
La photo mystère du 16 Octobre 2024
Jouer à la Photo mystère
Morbid Saint
Swallowed By Hell
Lire la chronique
Machete Law
Chains of Despair (EP)
Lire la chronique
Scolopendra
Citadel Of Torment (EP)
Lire la chronique
Aggressive Perfector
Havoc At The Midnight Hour
Lire la chronique
La photo mystère du 1 Octobre 2024
Jouer à la Photo mystère
Armoros
Pieces
Lire la chronique
Laceration
I Erode
Lire la chronique
La photo mystère du 16 Septembre 2024
Jouer à la Photo mystère
Überserker
Ineffable Force of Will
Lire la chronique