On a la guitare on a la moustache
Brassens dans la place, attention ça tâche.
Musique !
ABHOR est un groupe rital
Qui a toujours eu des penchants
Pour une musique de méchants
Mais pas nécessairement brutale.
C’est en fait leur sixième opus
En près de 20 ans de carrière.
Les 4 premiers ne me plaisent guère
Le cinquième m’a cassé l’anus
Ritualia Stramonium
Reprend tout juste là où l’album
Précédent nous avait laissés.
C’est pas la cuvette des WC.
Mais plutôt au cours d’une messe
Près d’un feu de forêt la nuit.
Des hommes étranges dans des habits
Sombres, effectuent un sacrifice.
Les ambiances sont donc occultes
Avec un chant grave qui déclame,
Ou une chouette qui nous calme
En venant briser le tumulte
On y trouve aussi des synthés
Mais qui gardent un esprit rituel.
Et les mélodies habituelles
Sont discrètes, sans trop s’inviter.
Par contre il faudra bien dire
Qu’certains s’ennuieront à mourir
Car pour aimer cette formation
L’amateurisme doit être passion.
Ce genre d’ambiance n’est pas pour tous.
Face à la note j’en vois qui toussent.
Sakri et moi on dit « encore »
Car nous sommes les copains d’
ABHOR... les copains d’
ABHOR...
Oui… Tout ça pour ça…
En bref, l'album à un côté "personnalisé", c'est à dire que plus que jamais c'est une affaire de goût. Ils jouent du black occulte à clavier pour un trip qui me plaît bien, même si l'album précédent était un poil meilleur. Le groupe a beau avoir 20 ans derrière lui, il continue à avoir une flamme noire dans le coeur.
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