Wombbath - Choirs Of The Fallen
Chronique
Wombbath Choirs Of The Fallen
Et revoilà déjà le père Jonny Pettersson, un mois après la sortie du premier album (prometteur) de Berzerker Legion et moins de deux ans après (un mitigé)
The Great Desolation. Wombbath (30 ans cette année !) revient au côté de son unique membre fondateur Håkan Stuvemark (Skineater, ex-In Thy Dreams) avec un line-up complètement remanié. Nouveau guitariste, Thomas von Wachenfeldt (Wachenfeldt) mais aussi les Britanniques Matt Davidson à la basse et Jon Rudin (Pale King) aux fûts pour ce quatrième opus
Choirs Of The Fallen (à l’artwork cette fois très « nineties »). Du sang neuf pour relancer la machine « old-school » ? Pas encore…
Pour vous la faire courte, Wombbath souffre en quelque sorte du même syndrome qu’Entrails, dans la case groupe oublié dans les années 90 puis exhumé (le maudit Evocation n’aura lui pas survécu à sa résurrection), du death de deuxième division en roue libre avec une production compressée assez horripilante, tout particulièrement la batterie et ce son de cymbale atroce. Incompréhensible quand on découvre après coup que le seul et unique, Tomas Skogsberg (Sunlight Studios), s’est occupé du mixage… Des problèmes de surdité avec l’âge peut-être ? Un gloubi-boulga sonore qui étouffera les atouts de Wombbath à savoir le son tronçonneuse « triple whooper » des guitares et le chant modulé de l’ogre Jonny. Le groupe continue ainsi sur la voie de
The Great Desolation, à savoir un swedeath à la fois grassouillet et ambiancé aux forts accents doomy, comme une sorte de compromis entre Pale King et Gods Forsaken pour Jonny et Håkan. Sauf que le cul entre deux chaises, la musique fera dans la demi-mesure pour ces deux aspects.
De facto les compositions peineront à tenir notre attention, Wombbath n’arrivant pas à associer de manière cohérente ses idées et à trouver une fluidité naturelle. Dommage car chaque titre de ce
Choirs Of The Fallen possède son passage intéressant : son débouche canalisation (« Fallen », « A Vulgar Declaration »), son break ambiancé (« We Shall Remain » à 2:30, « From The Beggars Hand » à 2:51 ou l’horrifique « Wings Of Horror ») ou encore une mélodie bien titilleuse (« A Sweet Taste Of Death », le final de « Choirs Of The Damned »). Malheureusement tous ces prompts moments seront ensevelis de rallonges lambda qui nous feront inéluctablement décrocher. Votre serviteur étant aussi batteur à ses heures perdues, je me permettrais de juger du jeu surmixé de ce Jon Rudin. Au-delà de son son à se défénestrer, une batterie famélique, limite à la rue lors des passages brutaux et sans réel groove. Une B.A.R aurait suffit.
Long, trop long… Un death poussif anesthésique ainsi qu’un vilain son (quand vos oreilles fixeront les cymbales ce sera fichu), oubliez encore Wombbath pour cette année. Dommage car certains breaks ou passages rentre-dedans/ambiancés valent malgré tout le détour mais bien trop succincts, entourés d’une batterie amateur ou de riffs génériques pas franchement dignes du CV des musiciens. Tâche ardue que de tenir l’écoute sur ces 49 minutes... Prochain rendez-vous avec Jonny sur le troisième album de Gods Forsaken, on espère sans camomille.
| Mitch 20 Février 2020 - 1184 lectures |
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