Death Before Disco - Party Bullet
Chronique
Death Before Disco Party Bullet
DEATH before Disco ?! Cool va y avoir des growls ?! Et non même pas… Ne quittez pour autant pas tout de suite cette page, ce groupe Belge vaut bien de perdre quelques minutes à en apprendre davantage sur son compte.
« Party Bullet » est le premier album du jeune combo Belge qui écoute du Cannibal Corpse avant d’aller se déhancher sur du Claude François, et aussi et surtout un album surprenant de fraîcheur dans mon quotidien de chroniqueur… Officiant dans un style à cheval entre l’émo (ceux qui avaient tenus jusque là peuvent maintenant partir sans regret), le hardcore et le rock, les jeunes brutes qui bougent leur corps sur du Abba dévoilent un réel talent à susciter des émotions sans faire dans le mielleux et à être accrocheur sans tomber dans la facilité.
Dès le début de « Dear Escalated », les mélodies vocales ont fait mouche et se sont aggripés aux parois de mon cerveau pour ne plus en sortir. Le chanteur Ioan alterne très classiquement hurlements et « chant clair émo », avec un timbre de voix très reconnaissable et qui m’a conquis dès la première écoute. Probablement que tout le monde n’accrochera pas autant que moi, et que les connaisseurs d’émocore trouveront peut être cette voix assez banale pour le genre pratiqué, mais à mon simple niveau de néophyte j’apprécie cette expressivité et cette sincérité qu’il dégage. Plus j’y pense, plus il me fait penser à Daryl de Glassjaw à vrai dire, bien que les timbres de voix soient totalement différents.
Outre quelques mélodies accrocheuses bien léchées, Death Before Disco mise aussi sur une maîtrise technique étonnante des instruments : les compositions alambiqués aux breaks aériens et jazzy (« Kill, Kill, Lolita », « ) sont aussi facile d’accès qu’elles sont complexes dans leur réalisation. L’ensemble coule pourtant sans soucis aucun, aidé par un style globalement calme et léger, voire presque « easy listening » malgré les quelques poussées de colères obligatoires... Mais qu’importe, on se laisse emporter par le chant de Ioan dans un « torrent d’émotions (paye ton cliché), orchestré par ses comparses musiciens définitivement bien inspirés.
Alors, sans être encore totalement parfait de par le nivellement de qualité des chansons vers la fin de l’album, « Party Bullet » me donne envie de tomber dans le cliché en parlant de « premier album très prometteur ». Dans un style qui m’est tout sauf familier (oui, cette phrase signifie bien que l’émocore m’est à la fois étranger, inconnu, et micro ondes), Death Before Disco prouve qu’un bon album peut transcender les goûts de chacun quand il est finement réalisé.
| Chri$ 19 Janvier 2006 - 1492 lectures |
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