The Sword - Age Of Winters
Chronique
The Sword Age Of Winters
Avant de démarrer cette chronique, je tiens à remercier Dead et Chris pour m’avoir envoyer ce promo. Pour sur, je n’aurais jamais autant headbangué sur du stoner…
(Aller hop, ça c’est fait…) *cherche la sortie*
The Sword est un groupe assez récent (formé en 2003) et qui nous viens du Texas (Georges, si tu nous regardes, nous on t’emm…). Ils commencent à démarcher avec une démo en 2004 et une seconde en 2005. C’est finalement Kemado Records qui les signera et regroupera les titres des deux démos sur leur premier opus, Age Of Winters.
Déjà ce qui nous rassure, c’est la pochette (jolie, n’est – elle pas ?) avec ses couleurs, ces polices qui nous font savoir tout de suite sur que le terrain nous allons évoluer. De même pour le livret, avec ces images un peu space qui rappelle les livrets de Cathedral (Forest Of Equillibrium en particulier).
Malgré que le stoner soit un genre que j’affectionne depuis peu de temps seulement, je n’eu aucun mal à rentrer dans cet album, proposant un stoner 100% pur jus ; un énorme hommage aux années 70. C’est la première impression que j’ai eu en écoutant Age Of Winters ; l’impression d’être à Woodstock, ou dans un salon enfumé, entouré de hippies super sympas et complètement deker.
Bon, on est quand même dans le doom, donc un feeling très metal se fait sentir ; ça, les guitares énormes, les rythmiques implacables et ce gros son jouissif sont là pour en attester. La production est excellente, tout en conservant ce petit je-ne-sais-quoi dans les guitares qui me rappelle un bon Uriah Heep.
Les riffs sont également orgasmiques, direct, groovy à mort tout en lorgnant vers un bon gros heavy metal des familles. Les morceaux sont autant de perles de metal direct et couillus que de véritables transports vers les seventies. L’album démarre avec le très doom Celestial Crown, ses riffs blacksabiens et sa mélodie groovy rampant sur cette rythmique pachydermiques déboulent sur un petit bijou de stoner : Barael’s Blade. Putain, mais quel riff !!! Les vocaux d’ados (petit hic de l’album) du chanteur et ce groove totalement transcendant m’ont carrément fait me sentir à Woodstock…(c’est kitch…)
Les autres morceaux ne sont pas en reste, bien que la première partie de l’album soit un poil au dessus du reste. Freya est tout bêtement un orgasme musical, groovy, entrînant et encore plus jouissif à jouer (tant qu’à faire avec un bon beuze au bec)! Iron Swan , malgré son intro très posée est lui un monstre de heavy metal, d’autres titres comme The Horned Goddess, March Of The Lor ou Lament Of The Auroch mélangent quant à eux les deux sonorités avec toujours ce feeling groovy et cool.
Bref, ce disque est une petite bombe, qui ravira aussi bien les stoneux, les fans de heavy metal de la NWOBHM et les hippies nostalgiques de leur jeunesse.
Sur ce je vais voir mon popa pour qu’il me donne son patte d’eph, son bandeau multicolore, ses t shirts Flower Power, ses pendentifs Peace & Love et ses lunettes rondes rouges fluo et je vous souhaite une bonne soirée…
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