A reprendre sur un thème connu:
« Thrasho thrasho mens ! I want to be..a Thrasho's man !! »
Sur thrashocore, vous le savez on est tous un peu gay. Passe encore la relation à peine dissimulée de Dead et Cglaume, basé sur une appréciation mutuelle et de longues soirées d'échanges de fluides corporelles et de débugages du site… Ne parlons pas non plus de $am, qui depuis son embauche à la rédaction de TETU n'a plus le temps de nous écrire la moindre chronique (reviens nous grande folle !)… Bref nous sommes un peu gay, c'est pas moi qui le dit, c'est le forum, et surtout certains drôles d'oiseaux qui viennent y voleter et faire tomber leur fiente sur certaines discussions pourtant sainement viriles à la base (et pourtant on n'y a pas parlé de Manowar j'vous le jure).
Et s'il y a bien quelque chose qui n'est pas gay dans le métal, c'est bien le métal extrême. (Non, ne me parlez pas de Gorgoroth). Je parle de DEATH METAL, le gros, le vrai, qui tache et qui fait kiffer de plaisir les jouvencelles que nous sommes. Et du coup, moi qui aurait adoré vous parler du « Pestilence Empire » d'Exmortem, je me retrouve un peu con (et oui encore !), car on m'a dit que je n'avais pas la légitimité d'en parler, je ne suis pas assez extrême il parait… Tant pis, je crie à la face du monde mon hétérosexualité, et on y go.
« Pestilence Empire » est un bloc, un monolithe de brutalité, que je rapprocherais du « Superior Massacre » de Myrkskog et plus indirectement du « World of Worms » de Zyklon. Vous connaissez la recette : un amas de riffs en tremolo pickings, soutenu par une batterie Kalachnikov constamment à fond sur la double, et qui blaste une minute 30 sur deux. Ne cherchez pas de solos, aussi courts soit-il, chez Exmortem on aligne les riffs sanguinolents, malsains, quelque part entre le death et le black, sans chercher la moindre subtilité. Les vocaux sont majoritairement hurlés, plus black que death d'ailleurs, et parfaitement intelligibles au passage. Niveau ambiances, on oscille entre le lourd et massif à la Morbid-Angel (« Pestifier » à 0:43, ensuite ça s'accélère nettement) et le « à fond pendant 3 minutes » purement brutal death-illistique (« Malus Invuctus »). Globalement, l'album vous met généralement au bout de 10 minutes une bonne claque, et j'apprécie son absence de pitié pour l'auditeur et de compromis musicaux : tout à fond, tout du long et bien fait pour ta gueule si ça fait mal. Malheureusement, son principal défaut est aussi son atout : aussi appréciable que soit 34 minutes de pilonnage intensifs, on décroche quand même assez vite, le style pratiqué étant commun à tous les titres. Les mid-tempos sont joués à fond la caisse, sur fond de double pédale à 220 BPM, et ne font pas respirer le morceau car on repart d'office vers un gros blast : pas de riff accrocheur à se mettre sous la dent pour contraster et apprécier d'autant mieux le blast qui répartirait ensuite ; d'où le rapprochement avec le second Myrkskog qui souffre du même handicap. Tous les titres se ressemblent donc, même si cela n'empêche pas d'apprécier quelques jouissifs passages de pure agression (le démarrage de « Funerary Sculpture » et « A Tyrants Hunger », « Pestifier » dans son ensemble le riff principal de « Ghastly Grotesque »). Son successeur,
« Nihilistic Contentment» montrera un peu plus de recherche au niveau « dynamique », et ce n'est pas un mal. Cependant, pris en tant que simple défouloir, « Pestilence Empire » est le berceau de quelques riffs de tueurs et le remède rêvé pour vos migraines et maux de têtes.
Par gulo gulo
Par AxGxB
Par Jean-Clint
Par Raziel
Par Sosthène
Par Keyser
Par Keyser
Par Lestat
Par Lestat
Par Sosthène
Par Sosthène
Par MoM
Par Jean-Clint
Par Sosthène
Par AxGxB
Par Deathrash
Par Sikoo