chargement...

haut de page
Remontez pour accéder au menu
184 visiteurs :: Invité  » se connecter  » s'enregistrer

Ranger - Speed & Violence

Chronique

Ranger Speed & Violence
On ne peut pas dire que les Finlandais fassent les choses lentement, bien au contraire, car depuis leurs débuts ils aiment que ça aille vite à l’instar de leur style pratiqué, puisqu’après l’excellent EP « Knights of Darkness » en 2013, qui a été suivi de l’album « Where Evil Dwells » au début de l’année dernière, ils ont déjà trouvé le temps et l’énergie de sortir si rapidement ce nouveau bébé qui sera sans aucun doute décisif pour la suite de leur carrière. En effet beaucoup avaient été déçus par ce premier opus, non pas que la qualité ne soit pas au rendez-vous, mais malgré plein de bonnes choses à l’intérieur il n’arrivait pas à retrouver le côté furibard et je-m’en-foutiste du mini-album. Mais heureusement pour eux l’expérience acquise par les nombreux concerts donnés ces derniers temps leur a été bénéfique car ce « Speed & Violence » porte parfaitement son nom, car tout en conservant sa base construite sur la vitesse, celle-ci se fait plus technique, plus variée en y intégrant quelques passages tirés de la scène Britannique, le tout avec une plus grande technique et expérience musicale.

Parmi les vraies surprises de cette galette on peut d’abord citer l’excellent et violent « Lethal Force » qui démarre pied au plancher après un départ sous forme de roulements de toms à l’ancienne, avant d’enchaîner ensuite par un break central bien foutu et une série de solos inspirés par le JUDAS PRIEST des 80’s, qui permet à l’ensemble de garder une vraie cohésion et de l’efficacité, où la priorité reste donnée à l’énergie et le tempo élevé. Avec « Satanic Panic » on se croit au départ revenu dans « Show No Mercy » de SLAYER, car son introduction rappelle étrangement celle de « Black Magic » avec le son qui monte de plus en plus au fur et à mesure, et la rythmique basse/batterie qui est pratiquement identique. Cependant l’influence des Américains s’arrête là car dès que le chant retentit c’est l’inspiration des finlandais qui reprend le dessus, ces derniers nous gratifiant de parties plus lourdes et terriblement Heavy, ponctuées d’accélérations ravageuses de part et d’autres, pour un festival musical de six minutes qui fait mouche. Avec « Last Breath » c’est ici l’ombre du IRON MAIDEN période Paul Di’Anno qui rôde, car les riffs peuvent faire penser à ceux des débuts de la vierge de fer, et on a affaire à un morceau à tiroir vraiment réussi, qui débute par des parties rapides avant ensuite de s’alourdir et de se faire légèrement épique, avant de repartir au galop et de conclure à fond les ballons. En y mettant une bonne dose d’agressivité et beaucoup de changement de rythme les Scandinaves terminent cette galette en beauté, tout en n’oubliant pas d’y joindre au milieu de tout cela d’autres compos plus radicales et directes, mais à l’intérêt tout aussi évident.

Outre le morceau-titre ultra-classique et efficace dans la forme comme dans le fond, le quatuor nous balance un « Without Warning » burné et couillu qui sait garder sa puissance même en se fait plus massif, et un « Demon Wind » qui met quelques parties mélodiques ici et là au milieu de la déferlante (emmené par un batteur qui durant tout le disque qui concilie encore mieux que précédemment simplicité et technicité). N’oublions pas enfin les courts « Night Slasher » et « Shock Troops » qui restent à fond de la première à la dernière seconde (en y greffant quelques parties de double régulières) et qui ressemblent beaucoup à ce qui a été fait auparavant par le quartet, mais en moins linéaire. Car il est indéniable que malgré une certaine redondance et une simplicité inhérente au style, la bande continue de faire ce qu’elle aime mais de manière plus mature, ce qui fait qu’on a peu de temps-mort et donc un intérêt meilleur. Les guitaristes ont pris de la bouteille, le chant et les chœurs sont plus travaillés, et le batteur carré en toutes circonstances offre un plus large éventail de son talent, l’ensemble étant toujours parfaitement produit. Nul doute donc que ce coup-ci les gars vont grimper dans la hiérarchie et vont enfin avoir plus de visibilité car il n’y a pas de faute de goût, et le tout passe très bien le cap des écoutes multiples sans lassitude ni ennui, donnant toujours envie de headbanguer et de taper du pied, en se croyant revenu trente ans en arrière.

DONNEZ VOTRE AVIS

Vous devez être enregistré(e) et connecté(e) pour participer.

3 COMMENTAIRE(S)

Fabulon citer
Fabulon
17/12/2016 19:15
L'album est effectivement très bon!

C'est du heavy/speed de haute volée, ya pas grand chose à redire.

Juste un truc qui me gêne, et que je retrouvais moins avant chez eux, c'est cette impression d'avoir plus à faire à un patchwork de leurs influences qu'à un véritable album bien cohérent.
On passe d'agent Steel à Maiden, de judas à slayer, ça fait un peu tribute...

Mais ça reste bien fait donc ça gêne pas tant que çaSourire

Sinon je préfère également le côté un peu foutraque de leurs premiers méfaits!
Fabulon citer
Fabulon
28/11/2016 13:59
En voilà une bonne nouvelle! Pas encore écouté mais s'il n'est serait-ce autant bon que Where evil dwells, ça promet d'être sympa!
Keyser citer
Keyser
28/11/2016 13:24
note: 8/10
Très bon comme d'hab avec eux même si je garde une petite préférence pour leurs 1ers méfaits plus "raw".

AJOUTER UN COMMENTAIRE

 
Vous devez être enregistré(e) et connecté(e) pour participer.
Ranger
Speed Metal
2016 - Spinefarm Records
notes
Chroniqueur : 8/10
Lecteurs : (1)  8/10
Webzines : (17)  8.05/10

plus d'infos sur
Ranger
Ranger
Speed Metal - 2009 - Finlande
  

écoutez
tracklist
01.   Intro
02.   Speed & Violence
03.   Without Warning
04.   Demon Wind
05.   Lethal Force
06.   Satanic Panic
07.   Evil Barrier
08.   Night Slasher
09.   Shock Troops
10.   Last Breath

line up
parution
2 Décembre 2016

voir aussi
Ranger
Ranger
Shock Skull (EP)

2014 - Ektro Records
  
Ranger
Ranger
Yl​ö​s Raunioista / Risen From The Ruins

2022 - Ektro Records
  

Essayez aussi
Iron Angel
Iron Angel
Hellbound

2018 - Mighty Music
  
Helloween
Helloween
7 Sinners

2010 - Sony Music
  
Helloween
Helloween
Rabbit Don't Come Easy

2003 - Nuclear Blast Records
  
Helloween
Helloween
Walls of Jericho

1985 - Noise Records
  
Helloween
Helloween
Gambling With The Devil

2007 - SPV
  

Exodus
Bonded By Blood
Lire la chronique
Prestige
Reveal the Ravage
Lire la chronique
Witches
The Fates
Lire la chronique
La photo mystère du 16 Novembre 2024
Jouer à la Photo mystère
La photo mystère du 1 Novembre 2024
Jouer à la Photo mystère
Deceased
Children Of The Morgue
Lire la chronique
Enforced
A Leap Into The Dark (EP)
Lire la chronique
Muscadeath 2024
Lire le biographie
Ireful
Agents Of Doom
Lire la chronique
Muscadeath 2024 Jour 2
Aborted + Ad Patres + Disfu...
Lire le live report
Scumripper
For A Few Fixes More
Lire la chronique
La photo mystère du 16 Octobre 2024
Jouer à la Photo mystère
Morbid Saint
Swallowed By Hell
Lire la chronique
Machete Law
Chains of Despair (EP)
Lire la chronique
Scolopendra
Citadel Of Torment (EP)
Lire la chronique
Aggressive Perfector
Havoc At The Midnight Hour
Lire la chronique
La photo mystère du 1 Octobre 2024
Jouer à la Photo mystère
Armoros
Pieces
Lire la chronique
Laceration
I Erode
Lire la chronique
La photo mystère du 16 Septembre 2024
Jouer à la Photo mystère
Überserker
Ineffable Force of Will
Lire la chronique
Conquer or Perish European Tour 2024
Exhumation + Initiation + V...
Lire le live report
Evildead
Toxic Grace
Lire la chronique
Anthares
After the War
Lire la chronique
Void
Horrors Of Reality
Lire la chronique
Motocultor Festival 15
Griffon + Deicide + Inhumat...
Lire le live report
La photo mystère du 1 Septembre 2024
Jouer à la Photo mystère
Surgical Strike
24/7 Hate
Lire la chronique
The Hellectric Devilz
The Devilz Playground
Lire la chronique
Crushing Brain
Cenizas
Lire la chronique
Labyrinth
Unforeseen Consequences (EP)
Lire la chronique