[ A propos de cette chronique ] Et voici un nouveau groupe finlandais... Je pourrais presque arrêter ma chro ici, je suis persuadé que la nationalité en a déjà convaincu certains. Mais attention. Pas de précipation pour nos amis qui refusent certaines orientations thématiques, car
FATHERLAND fait dans le tendancieux, et sans vraiment prendre de pincettes. Il rentre bien dans la case NS, et ce ne sont pas les initiales d’un ancien président français...
Ce premier album est le fait d’un trio. Nouvellement trio car un bassiste a intégré la formation peu après l’EP 4 titres sorti il y a déjà deux ans. Et ce premier album est excellent, mais d’une qualité même frustrante pour tous ces groupes qui triment depuis des années et n’arrivent pas à nous convaincre. Et le pire c’est la constance. Les 10 pistes font chavirer le cœur sans qu’un seul moment on se laisse distraire par autre chose ! Dès la première, « Storm of the Lycanthropes », la folie est lancée. L’opus commence sur les chapeaux de roue et en met plein les oreilles.
Le coup de pied au cul est de la puissance d’un
MOLOTH première période. Ah oui, c’est plus proche de l’explosion de sons du « By the Black Wing » des Russes que des mélodies trve de ses compatriotes. La rage dans les vocaux ! La nervosité palpable dans tous les instruments ! Mais aussi la terrifiante sensation d’impuissance malgré tout. On se sent presque paralysé par une camisole alors que l’on se débat de toutes nos forces, persuadé que ce n’est pas nous, mais le monde qui ne tourne pas rond.
FATHERLAND est une explosion incontrôlée qui essaie tout de même à quelques reprises de calmer ses esprits. C’est ainsi que « Vengeance (Baltic 1941) » va glisser un riff plus clair le temps de quelques secondes, que « Lone Wolf » va avoir un rythme plus lent, mais finalement tout aussi maladif, qu’un instrumental acoustique va couper l’album en deux, que « Light from the Black Sun » va avoir une mélodie tournoyante, que « Tämä Kansa » va commencer et douceur et se permettre des vocaux plus clairs. Ce morceau ferait presque penser à
MOONSORROW repris et adapté par un groupe russe.
Ce sont ces ajouts qui subliment totalement le groupe. Il aurait très bien pu se contenter de nous écraser la tronche, il en aurait été de bonne facture, mais peut-être lassant. Mais non, il a trouvé des clés qui, sans le dénaturer, lui offre des espaces encore plus vastes et convaincants. Sans nulle doute l’une des grosses découvertes de l’année 2017 !
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