chargement...
Remontez pour accéder au menu
196 visiteurs :: Invité  » se connecter  » s'enregistrer

Kawir - Exilasmos

Chronique

Kawir Exilasmos
(Εξιλασμός)

Est-ce nécessaire de faire une chro de KAWIR quand pour se rendre compte de la qualité de la formation il n’y a qu’à ouïr ?

Oui, je commence par un jeu de mot, je suis gai. Et c’est un peu à cause de cet album disons-le. Le septième, sorti dans la foulée du précédent, Father Sun Mother Moon (2016) ! Mais alors que le laps de temps est pratiquement insignifiant, difficile de dire que les 6 pistes de cet Exilasmos en sont les fiers successeurs. Au contraire, il est amusant de remarquer un bon gros virage, qui se transforme même en demi-tour, et qui laisse sur le côté beaucoup d’éléments folk traditionnels qui envahissaient les compositions récentes. Ah attention, je renvoie à la chronique pour rappeler que j’avais apprécié le résultat. Un KAWIR clair qui se faisait très entrainant était loin d’être mauvais ! J’avais commencé ma chro en disant : « Raaaah les membres de KAWIR se sont transformés en sales hippies païens qui dansent dans les ruines ! », tout en avouant que je m’étais pris au jeu.

Et bien c'est l’effet contraire qui m’a cueilli à la première écoute cette fois-ci :

« Bah, ils ont rangé leurs instruments nos bardes épiques !? ». Oui, mais pas trop loin. Ils vnot les sortir, mais à de rares occasions maintenant. Et de façon moins grossière, plus réfléchie. Le groupe, toujours mené par l’infatigable Therthonax depuis 1993, ne veut plus es grosses ficelles, et retrouve pour le coup un côté sombre et agressif qui manquait. En écoutant distraitement et en parlant trop vite, on dirait même qu'il a perdu de la saveur. Ce serait s'être baigné trop longtemps dans les sons pouet pouet et la crème partout du précédent. Certes, cet album est moins évident, moins envolé, moins lyrique, moins instantané en fait. Et en plus, KAWIR a décidé de mettre la piste la plus dégoulinante au début. « Lykaon » n’est pas là pour faire beau, et il n’y a que son final qui trahit le goût toujours présent de la formation pour des ajouts qui prennent au ventre. C’est un solo démentiel. Il passe inaperçu quand on n’est pas concentré, il devient indispensable sinon.

Et finalement plus l’album avance, plus on l'écoute, et plus on y voit des couleurs. C’est parfois bien léger, comme la deuxième piste « Oedipus » et ses chœurs plus virils. Encore plus sur la suivante « Tantalus » qui clot la moitié de l’album sur un goût noir... Mais les trois derniers morceaux vont être des explosions vives. Toujours sur une base violente et rentre-dedans, les riffs sont incisifs, et tournent même au heavy sur « Orestes ». Bonne piste qui vole même quelques lignes de chœurs à IRON MAIDEN : « Ohohoh ohoho Ohoh !! ». Mais c’est « Agamemnon » qui offre le plus d’ouvertures, avec le retour des instruments traditionnels disparus, des chœurs encore plus présents et des mélodies très accessibles. Cette piste satisfera les fans des dernières sorties. Semblera trop envolée aux autres.

Au final, KAWIR revient à du moins évident, tout en cachant des caresses dans les recoins, comme c'était le cas sur Godlike en fait. Il montre encore l’envie et la capacité de produire des compositions fortes et directes. C'est plaisant, même si Exilasmos n’est pas le meilleur album des Grecs, mais ce serait gonflé de le leur reprocher après la belle carrière qu’ils ont su poursuivre en plus de 20 ans d’existence.

DONNEZ VOTRE AVIS

Vous devez être enregistré(e) et connecté(e) pour participer.

AJOUTER UN COMMENTAIRE

 
Vous devez être enregistré(e) et connecté(e) pour participer.
Kawir
notes
Chroniqueur : 7.5/10
Lecteurs :   -
Webzines : (6)  7.92/10

plus d'infos sur
Kawir
Kawir
Black Metal - 1993 - Grèce
  

écoutez
tracklist
01.   Lykaon
02.   Oedipus
03.   Tantalus
04.   Thyestia Deipna
05.   Agamemnon
06.   Orestes

Durée : 41:05

parution
3 Novembre 2017

voir aussi
Kawir
Kawir
Isotheos

2012 - Deathrune Records
  
Kawir
Kawir
Adrasteia

2020 - Iron Bonehead Productions
  
Kawir
Kawir
Father Sun Mother Moon

2016 - Iron Bonehead Productions
  
Kawir
Kawir
Kydoimos

2024 - Soulseller Records
  

Essayez aussi
Kzohh
Kzohh
Trilogy : Burn Out The Remains

2016 - Ashen Dominion
  
Vemod
Vemod
Venter På Stormene

2012 - Terratur Possessions
  
Lamp Of Murmuur
Lamp Of Murmuur
Punishment And Devotion (EP)

2021 - Death Prayer Records
  
Pure
Pure
Art of Loosing One's Own Life

2015 - Obscure Abhorrence Productions
  
Shrine of Insanabilis
Shrine of Insanabilis
Vast Vortex Litanies

2019 - World Terror Committee Records
  

Centinex
Hellbrigade
Lire la chronique
Radiation
Reactor Collapse
Lire la chronique
La photo mystère du 16 Mars 2025
Jouer à la Photo mystère
Gozer
This Is Gore
Lire la chronique
Surgical Invasion
Death Before Dishonor
Lire la chronique
High On Fire
Cometh the Storm
Lire la chronique
Necrodeath
Arimortis
Lire la chronique
Under Assault
Deadly Experiments
Lire la chronique
High On Fire
Death Is This Communion
Lire la chronique
La photo mystère du 2 Mars 2025
Jouer à la Photo mystère
Destabilizer
Monopoly on Violence
Lire la chronique
Herakleion
Necroverse (EP)
Lire la chronique
Synaptic
Enter the Void
Lire la chronique
Obscura Tour 2025
Gorod + Obscura + Skeletal ...
Lire le live report
Colisevm European Tour 2025
Iceland + Light of Dark + P...
Lire le live report
Pandemic
Phantoms
Lire la chronique
High On Fire
Blessed Black Wings
Lire la chronique
La photo mystère du 16 Février 2025
Jouer à la Photo mystère
Hazzerd
The 3rd Dimension
Lire la chronique
Bomber
Cages and Windows
Lire la chronique
Violent Definition
Progressive Obsoletion
Lire la chronique
Cattle Decapitation + Revocation + Vulvodynia + Shadow of Intent
Lire le live report
Bilan 2024
Lire le bilan
Entretien avec EXOCRINE
Lire le podcast
La photo mystère du 1 Février 2025
Jouer à la Photo mystère
Entretien avec CIRCLES OV HELL
Lire le podcast
Entretien avec Julien Truchan (BENIGHTED)
Lire le podcast
Donor
Triangle of the Lost (Rééd.)
Lire la chronique
La photo mystère du 16 Janvier 2025
Jouer à la Photo mystère
DeadlySins
Age of Revelation
Lire la chronique
Deadspeak
Plagues Of Sulfur Bound
Lire la chronique