Oui, je suis en retard dans mes chros. Je me suis laissé dépasser par un nombre de commande assez important ces trois derniers mois, sans compter plusieurs promos à assurer. Du coup, voilà, je ne sors pas la chronique de
VARDAN dans les temps. Chroniquer du
VARDAN, c’est pourtant pas compliqué ! Les sorties s’enchainent, et rien ne change réellement. Alors vu qu’en plus c’est ma 10ème chronique au total du one man’s band italien, j’aurais pu la bacler plus rapidement.
10ème chronique, oui... Tout en sachant que la dernière en date était même un tir groupé pour les trois premières parties du projet
Nostalgia - Archive of Failures ! D’ailleurs je réitère l’exercice ici et vais parler d’un coup d’un seul des épisodes IV, V et VI ! Ils sont sortis le même jour, le 26 janvier 2018, et contiennent au total 9 pistes. Trois par galettes. Il n’y a pas de lien logique entre chaque morceau. Il ne faut pas penser que la division ou le regroupement respecte un quelconque concept. C’est tout simplement que Vardan (l’homme) est toujours aussi boulimique et passe ses journées à enregistrer tout ce qui lui passe par la tête. Donc soit Moribund s’amusait à sortir à nouveau comme en 2015 plus de 6 albums « indépendants » étalés sur l’année, soit il faisait croire à un grand projet évident et légitime. C’est cette dernière idée qui a été choisie, et donc la sortie de six albums sous le même titre. Ça incite aussi à acheter trois ou six albums d’un coup, et pas à faire des commandes tous les deux mois pour s’en offrir un seul à la fois.
Les compositions sont donc exactement dans la même veine que les 247 albums précédents. Le black metal y est mélancolique, dépressif, nostalgiquement torturé, et agrémenté et clavier hantés. Les pistes s’étendent à nouveau, comme sur la trilogie sortie fin 2017, à n’en plus finir. On trouve bien un titre en-dessous de 10 minutes, mais il les frôle (« Nostalgia X » / 9:37). Les autres sont au-dessus, et parfois même fleuves : « Nostalgia XIII » et ses 21 minutes.
Je n’ai pas vraiment besoin d’en dire plus, ou alors il faudrait plutôt que j’incite à aller redécouvrir d’anciennes chroniques qui passeront en détails les ambiances habituelles de
VARDAN, qui sont toujours les mêmes qualités ici. Une musique prenante. Simple mais réellement envoûtante. Du dépressif qui a laissé les fenêtres ouvertes, qui appelle tour à tour à la rémission et à l’observation. Qui donne envie de fuir la ville et la société dans son ensemble pour retrouver un environnement plus dur, mais tellement plus beau.
Allez, direction le site de Moribund, j’ai encore une commande de trois
VARDAN à passer !
Hop; le visuel des trois albums ici :
Par Keyser
Par Lestat
Par Lestat
Par Sosthène
Par Sosthène
Par MoM
Par Jean-Clint
Par Sosthène
Par AxGxB
Par Deathrash
Par Sikoo
Par Jean-Clint
Par Troll Traya
Par alexwilson
Par Sosthène