En plein dans ta gueule. Ça pourrait bien résumer l’esprit de ce nouvel album des coreux d’Hatebreed. En plus ça tombe bien, c’est le titre d’une de leurs chansons (« Straight to your face » pour ne pas la nommer). Donc Hatebreed est de retour, pour mon plus grand plaisir, vu que j’aime plutôt bien le hardcore (surtout sur scène ; sur albums, il faut vraiment que le groupe ait un truc de spécial, comme deviate, hatebreed, sworn enemy, born from pain, ou Biohazard, et Biohazard, et eux c’est parce qu’ils ont un chanteur/bassiste/acteur porno et des jolis clips sous les ponts de Brooklyn), et en plus j’adore la voix de Jamey Jasta, bien gueularde comme j’aimerais pouvoir l’être (on peut toujours rêver, ça fait pas de mal………..aïe si, ça fait mal, je vais arrêter de rêver)
Les ingrédients sont toujours les mêmes : la grosse voix de Jamey Jasta, des grattes bien lourdes, une production excellente, des chœurs en veux-tu en voilà, des gros passages pour aller mosher, des passages rapides pour faire des moulinets (moins que sur leur tout premier album
« Satisfaction is the death of desire »), des passages pour faire des circles pits à peu près aussi sûrs que les rues de South Central ou de Villeneuve la garenne la nuit, des gros hymnes où on sent tout de suite que ce sera fait pour que le public reprenne en chœur, comme dans tout bon album de hardcore. Même la durée est celle d’un album de hardcore en ne dépassant pas les 45 minutes pour 12 chansons (remarquez c’est déjà même un peu long.)
Le problème, il est pour les puristes, qui diront que Hatebreed, ne fait plus du hardcore, car ils trempent un peu aussi dans le métal (et pour eux certainement trop), j’en veux pour preuve la fin de « Beholder of justice », avec une bonne rythmique bien décalée - enfin pas trop, ils font pas du Meshuggah ni du jazz expérimental quand même -
Cependant, au risque de froisser ces mêmes puristes, ce sont ces mêmes chansons qui me plaisent le plus sur cet album et qui font varier un peu le ton. Parce qu’il faut quand même le dire, 95 % des albums de hardcore dont identiques, et je crois qu’on peut le dire dans n’importe quel style. Après on peut toujours essayer d’enculer les mouches et créer des sous-vatégories, le old-school, le new-school, le SxE, bien que ce soit plus une question d’attitude, bref des conneries dont on a rien à foutre, ça change pas grand chose. Et puis les paroles…qu’est ce que vous voulez que je vous dise, c’est des paroles de hardcore, ils ont pas écrit l’aube de Zarathoustra, mais après tout, Nietzsche en paroles, ça le fait moyen.
Moi tout ce que je sais, c’est que j’en a rien à branler qu’ils fassent du hardcore new school ou de la musette HxC SxE OxS FxU et tous les trucs en AxB. J’aime bien cet album, en tout cas plus que
« Satisfaction is the death of desire », mais peut-être moins que
« Perseverance » (parce qu’il n’y a pas de « I will be heard » sur ce dernier album, et que « I will be heard » en concert ça détruit tout sur son passage, enfin le pit détruit tout sur son passage)
Bref un bon album de metalcore, salsa HxC je-sais-pas-quoi. Du Hatebreed quoi, mais allez plutôt les voir en concert, vous verrez mieux ce que je dis.
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