chargement...
Remontez pour accéder au menu
176 visiteurs :: Invité  » se connecter  » s'enregistrer
Old Forest -... » Exocrine - M... »

Ethereal Sin - Kakuriyo

Chronique

Ethereal Sin Kakuriyo
Il est possible de se convaincre qu’un album est bon. On peut s’en convaincre pour diverses raisons. Parce qu’on l’attendait depuis si longtemps qu’on ne veut pas être déçu, parce que notre ami de collège Destructorov joue dedans, parce qu’on a acheté la version digi limitée à 50 exemplaires qui coûtait 40 euros, ou encore parce que tout le monde en dit du bien. Aucune de ces raisons n’est valable, et pourtant elles sont plausibles.

De mon côté, je voulais aimer ce nouvel album d’ETHEREAL SIN. Il y a trois raisons principales. Tout d’abord il est japonais et j’ai bien entendu toujours envie de soutenir ma scène d’adoption. Ensuite parce que je suis en lien avec son leader, qui avait répondu à mes questions pour le dossier spécial black metal japonais de Thrashocore. Enfin parce qu’il officie dans le black metal symphonique, genre qui est particulièrement parti en couille et dans lequel je continue pourtant à nourrir quelques espoirs, espérant y retrouver la nostalgie de mes plus jeunes années.

Trois raisons. C’est beaucoup, et normalement suffisant pour faire balancer mon avis. Sauf que le résultat, eh bien il est mitigé. Parmi les bons points, je citerai l’envie communicative de faire de la musique de ce genre. Droit dans ses bottes, ETHEREAL SIN a l’odeur et le goût de la passion. Son truc, c’est le black sympho à l’ancienne, avec les claviers, avec des chœurs, avec des riffs qui tirent sur le heavy. C’est une évidence, c’est la passion qui pousse Yama Darkblaze, leader du groupe, et il ne faut pas être devin pour comprendre qu’il est né à la fin des années 70. Son goût pour les mélodies l’a d’ailleurs poussé récemment à créer un groupe de power : RAKSHASA. Il s’occupe uniquement du chant depuis quelques années, et s’est entouré de musiciens expérimentés pour tout les reste, donc un violoniste nouvellement recruté : Lord Wilhelm (on me souffle que son prénom serait Christophe, mais je ne vois pas pourquoi…).

Une autre qualité, mais qui n’est pas assez mise en avant le long de l’album, ce sont quelques éléments tirés du folklore et des traditions japonaises. Certaines sonorités nippones apparaissent, aussi bien dans les instruments que dans le chant, et le côté « exotique » a son charme. Il en aurait fallu plus.

Mais malheureusement, les compositions ne sont pas assez inspirées, et il y a surtout un côté naïf constant tout le long des 52 minutes. Les 12 morceaux passent assez bien, mais c’est souvent too much, has been, et limite ringard dans les pires moments. Sans doute à cause de l’énergie positive qui dégage des pistes. C’est normal que le black sympho soit plus envolé que d’autres sous-branches, mais quand le rythme se fait carrément dansant, et que l’on commence à vouloir se dandiner, il y a un problème. « Ou pas », diront certains. Très bien. Ils seront peut-être moins sévères que moi alors à l’écoute de Kakuriyo. Qu’ils aillent faire un essai.

La sincérité arrive à me convaincre, mais au final je n’ai pas nécessairement envie d’y revenir. La nostalgie n’est pas parvenue à m’emporter sur ce coup-là.

DONNEZ VOTRE AVIS

Vous devez être enregistré(e) et connecté(e) pour participer.

AJOUTER UN COMMENTAIRE

 
Vous devez être enregistré(e) et connecté(e) pour participer.
Ethereal Sin
Black Metal Symphonique
2019 - King Records
notes
Chroniqueur : 6/10
Lecteurs : (1)  6/10
Webzines :   -

plus d'infos sur
Ethereal Sin
Ethereal Sin
Black symphonique japonais - 1997 - Japon
  

écoutez
tracklist
01.   Dawn of Yata-Garasu
02.   Thy the Ancient Wyvern
03.   Sea of Sacrifice
04.   For Whom the Bell of Ruin Tolls
05.   Battle of Sayo
06.   Syuten-Doji
07.   Desperate Onslaught
08.   Goth and Void
09.   Kamuy
10.   My Reminiscence
11.   Last Elegy
12.   Dusk, in Front of the Mossy Grave

Durée : 52:54

parution
9 Janvier 2019

voir aussi
Ethereal Sin
Ethereal Sin
Millendium

2013 - Autoproduction
  
Ethereal Sin
Ethereal Sin
Time of Requiem Part. 1

2021 - King Records
  

Essayez plutôt
Netherbird
Netherbird
Arete

2021 - Eisenwald Tonschmiede
  
Dimmu Borgir
Dimmu Borgir
Spiritual Black Dimensions

1999 - Nuclear Blast Records
  
Diablation
Diablation
Irrévérence

2024 - Osmose Productions
  
Anorexia Nervosa
Anorexia Nervosa
Redemption Process

2004 - Listenable Records
  
Tragedy in Hope
Tragedy in Hope
Sleep Paralysis

2021 - Autoproduction
  

Metallica
Some Kind Of Monster (DVD)
Lire la chronique
Burning Dead
Into the Abyss
Lire la chronique
Radiation
Reactor Collapse
Lire la chronique
La photo mystère du 16 Mars 2025
Jouer à la Photo mystère
Gozer
This Is Gore
Lire la chronique
Surgical Invasion
Death Before Dishonor
Lire la chronique
High On Fire
Cometh the Storm
Lire la chronique
Necrodeath
Arimortis
Lire la chronique
Under Assault
Deadly Experiments
Lire la chronique
High On Fire
Death Is This Communion
Lire la chronique
La photo mystère du 2 Mars 2025
Jouer à la Photo mystère
Destabilizer
Monopoly on Violence
Lire la chronique
Herakleion
Necroverse (EP)
Lire la chronique
Synaptic
Enter the Void
Lire la chronique
Obscura Tour 2025
Gorod + Obscura + Skeletal ...
Lire le live report
Colisevm European Tour 2025
Iceland + Light of Dark + P...
Lire le live report
Pandemic
Phantoms
Lire la chronique
High On Fire
Blessed Black Wings
Lire la chronique
La photo mystère du 16 Février 2025
Jouer à la Photo mystère
Hazzerd
The 3rd Dimension
Lire la chronique
Bomber
Cages and Windows
Lire la chronique
Violent Definition
Progressive Obsoletion
Lire la chronique
Cattle Decapitation + Revocation + Vulvodynia + Shadow of Intent
Lire le live report
Bilan 2024
Lire le bilan
Entretien avec EXOCRINE
Lire le podcast
La photo mystère du 1 Février 2025
Jouer à la Photo mystère
Entretien avec CIRCLES OV HELL
Lire le podcast
Entretien avec Julien Truchan (BENIGHTED)
Lire le podcast
Donor
Triangle of the Lost (Rééd.)
Lire la chronique
La photo mystère du 16 Janvier 2025
Jouer à la Photo mystère
DeadlySins
Age of Revelation
Lire la chronique