Bleed The Sky - Paradigm In Entropy
Chronique
Bleed The Sky Paradigm In Entropy
C'est lors d'une conversation MSN que Chris m'annonça la nouvelle : j'allais chroniquer Paradigm In Entropy des américains Bleed The Sky. En chroniqueur consciencieux, j'allai dans la foulée consulter leur site Web, lequel proposait l'écoute de trois titres (Minion, Killtank et Leverage) grâce à un mini player (une initiative encore trop rare et qu'il convient de saluer, même si un petit effort supplémentaire eut permis d'écouter l'album en entier). Sur le coup, ce metalcore à la sauce Chimaira me sembla bien péchu et je fus plutôt emballé.
Ne vivant pas avec Chris (l'espoir renaît chez nos fans respectives), je n'eus pas l'occasion de récupérer le promo susmentionné durant toute une semaine. C'est alors que Chris, toujours au cours d'une conversation MSN, me demanda mes impressions sur les titres en écoute. Pris d'une amnésie partielle, je bafouillai : « me souviens plus, crois ke g bien aimé ms me souviens mm pas du style ». Et oui, sur MSN je parle djeunz, en d'autres circonstances j'aurais dit : « je ne m'en souviens plus, il me semble avoir apprécié mais je n'ai malheureusement pas souvenance du style pratiqué ».
A ce stade, nombreuses sont les questions soulevées par ce début de chronique : est-ce que j'ai écrit tout ça pour dire que la musique de Bleed The Sky a une « durée de vie » relativement faible ? Est-ce que je vais donner plus de détails ? Est-ce que je vais continuer à écrire au passé simple ?
Réponses : oui, oui et non.
Bleed The Sky fait donc du metalcore à la sauce Chimaira. Je me répète mais cette comparaison est vraiment inévitable et je vais d'ailleurs organiser ma chronique autour de celle-ci.
Tout d'abord, Noah Robinson et Mark Hunter sont relativement proches vocalement. Les deux ont en commun certaines lignes de chant, ou plutôt de hurlement, ainsi que ce timbre de voix particulier. On a l'impression qu'ils s'arrachent les cordes vocales à chaque cri, c'est-à-dire à peu près tout le temps. Cependant, Robinson évolue dans un registre un peu plus aigu, même s'il descend assez aisément dans les vocaux death si besoin est. Ceci dit, la principale différence est la présence du chant clair. S'il est utilisé avec parcimonie chez Chimaira, tel n'est pas le cas chez Bleed The Sky : on y a droit sur toutes les chansons ou presque et on s'en passerait bien. Celui-ci n'apporte pas grand chose et casse même la dynamique de certaines chansons, Minion par exemple, sur des refrains un peu mous.
La comparaison avec Chimaira ne s'arrête pas là, elle s'applique également à la guitare et, dans une moindre mesure, à la batterie. Au niveau riff, on retrouve ce mélange de death/thrash hyper syncopé qui fait la joie de tous les fans du style. Comme souvent, rien de révolutionnaire mais on a quand même envie de se briser les cervicales en secouant la tête. Au niveau batterie, la double est de sortie. Le monsieur est très carré et le montre en plaçant des accélérations à tout bout de champ, mais rien à faire : il n'arrive pas à la cheville d'Andols Herrick (j'évite volontairement de citer messieurs Raymond H. et Gene H.).
On notera également quelques réminiscences de néo : le chant clair sur Leverage, quelques arrangements et quelques sons un peu électro par-ci par-là
Au final, ce Paradigm In Entropy est un album bien mais pas top.
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