Bròn - Pred dverima noći
Chronique
Bròn Pred dverima noći
Pas besoin de faire des chros trop longues juste histoire de les faire longues. Juste histoire de justifier son appellation de « chroniqueurs ». Alors on brode, on raconte parfois des choses qui n’ont rien à voir avec l’album dont on parle. Quelques phrases auraient suffi. Quelques comparaisons, quelques références, quelques superlatifs auraient été plus efficaces. Pas besoin d’en faire des tonnes avec ce sixième album des Ecossais. Oui ! Déjà sixième album en quelques années d’existence seulement. Le premier était sorti en 2016 !
BRON, qui signifie « Chagrin », est composé d’un seul membre, Krigeist, qui officie aussi dans DUNKELHEIT, SVARTGREN, BELLICISTE, DEVOVEO, NADSVEST et d’autres groupes tout aussi méconnus, et sous-évalués pour certains. BRON l’est. Méconnu et sous-évalué. Car j’ai trouvé les trois pistes excellentes, idéales pour faire voyager l’esprit. La pochette donne quelques indications sur les ambiances, mais ne reflète pas non plus exactement les émotions transmises durant 52 minutes. Plus que l’errance dans une forêt enneigée, cest l’impression de décoller et d’errer à des hauteurs spatiales qui domine. Oh oui, on monte haut, très haut et ce sont trois voyages initiatiques longs mais enchanteurs qui nous attendent ! 16 minutes, 19mn, 17mn ! Trois titres de black metal atmosphériques, ou plutôt atmosféérique ! Mais contrairement à un DARKSPACE, BRON ne propose pas une traversée de la galaxie. Il a beau être vériblement lié à l’espace, il garde tout de même une distance raisonnable avec la Terre, qu’il observe presque continuellement. Il redesccend même parfois jusqu’au pic des arbres les plus hauts, permettant d’observer distinctement notre monde.
Ces sensations viennent d’une grande quantité d’ajouts très visuels, très parlants. Des sons de machines qui font référence à l’espace,.Des riffs hypnotiques qui donnent une impression de répétition infini et de cycle éternel. Des choeurs grandioses. Des mélodies froides sur un rythme galopant... Tout cela se mêle, s’entremêle et forme des fresques convaincantes, car très immersives. Comment ne pas y être sensible ? En étant quelqu’un de pressé peut-être ? En n’appréciant pas la musique qui prend son temps ?
Quelques passages trop faibles, ou trop instrumentaux m’empêchent personnellement de mettre une note supérieure à 8.5, ce qui déjà un très beau score, amplement mérité tant chaque écoute m’aura fait succomber. J’ai plané à répétition et trouve un petit concurrent à mon chouchou de ces dernières années : SEVEROTH.
DONNEZ VOTRE AVIS
Vous devez être enregistré(e) et connecté(e) pour participer.
AJOUTER UN COMMENTAIRE
Par gulo gulo
Par AxGxB
Par Jean-Clint
Par Raziel
Par Sosthène
Par Keyser
Par Keyser
Par Lestat
Par Lestat
Par Sosthène
Par Sosthène
Par MoM
Par Jean-Clint
Par Sosthène
Par AxGxB
Par Deathrash
Par Sikoo