Cela faisait 8 ans ! 8 ans que je n’avais pas chroniqué un album de
DROWNING THE LIGHT ! Et pourtant le one man’s band australien n’a pas du tout été inactif durant cette période. Après
From the Abyss, il y a même eu 3 albums, en 2017, 2018 et 2020, et toute une montagne de compilations, de démos et d’EP. Alors quoi ? C’est Sakrifiss qui s’en est désintéressé et aurait délaissé le travail d’Azgorh ? Non plus, j’ai fidèlement et presque « religieusement » tout suivi, toujours aussi amateur de son black metal simple et sans prétention mais toujours aussi honnête et contagieux.
C’est justement le fait que
DROWNING THE LIGHT ne change pas qui ne m’a pas poussé à en parler. Cela fait maintenant 20 ans qu’il sévit et nous arrose d’ambiances qu’il ne tente pas de varier, ou si peu, et il n’est donc plus nécessaire d’en parler. Sauf que cette réaction peut porter préjudice au groupe, et donner l’impression qu’il ne vaut plus le coup. Ce n’est pas le cas, loin de là. Je comprends l’envie de nouveautés et la crainte de présenter un groupe qui fait toujours la même chose, mais c’est une véritable injustice quand on se rend compte à quel point certains « anciens » arrivent à garder le niveau qu’on leur connaissait. Rares sont donc ceux qui s’expriment au sujet de
DROWNING THE LIGHT, comme sont rares ceux qui avouent toujours écouter les derniers albums de
VARDAN ou
STRIBORG…
Je me suis donc décidé à présenter
Haunter of the Deep, parce que l’Australien mérite beaucoup plus d’exposition, et qu’après 8 ans sans en parler, il est temps que de nouveaux auditeurs le découvrent à leur tour. Donc voilà, ce groupe que l’on renomme souvent
DTL vient d’Australie, et il est tenu par un gaillard toujours aussi impliqué dans la scène black metal « pure mais avec des pincées de concession ». Il a son propre label, Dark Adversary Productions, il a rejoint le vétéran américain
BLACK FUNERAL en 2015 pour pratiquement tous les instruments, et il a créé en 2013 un projet plus extrême,
HARVEST. Il a beau être à la tête de DTL et de presque tout y faire seul, il fait tout de même appel à un batteur depuis bientôt 10 ans : Basilysk, qui est affilié à plusieurs formations telles que
THE SLOW DEATH,
TEMPLE NIGHTSIDE et
ILLIMITABLE DOLOR.
Ce nouvel album prouve une nouvelle fois que
DTL est intemporel, et qu’il poursuit tout simplement son petit bonhomme de chemin, en ne se souciant d’aucune mode, mais sans non plus tenir à imiter les pionniers du genre. Il joue encore et toujours du black metal mélodique mais RAW ! Le son est resté low-fi, comme une signature du groupe, et les compositions donnent toujours une impression unique de « épopée des cavernes ». Ah si ! Les mélodies sont omniprésentes, aussi bien grâce à des riffs clairs qu’à des nappes de claviers, amis elles restent souterraines grâce au son et à la production plus renfermés. Et ça le fait toujours aussi bien ! Malgré 17 albums et des tonnes et des tonnes de matériel, la magie du style fonctionne toujours autant ! Ceux qui se sont lassés auront la critique facile. Eh bien, qu’ils s’en aillent, parce que ceux qui sont fidèles à un genre sont ravis de retrouver encore et toujours de quoi satisfaire leur appétit sans fin…
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