Pour ceux qui s’en rappellent, Caliban avait complètement retourné la grande scène du Fury Fest 2004 : assurément l’un des meilleurs concerts du fest (nostalgie) ! La surprise aura été de taille lors de l’écoute de
The Opposite From Within : un virage commercial significatif (Roadrunner oblige) qui écoeura tous les anciens fans (et les nouveaux faits au Fury)… Deux ans à peine après un gros gâchis (possédant tout de même quelques passages bien jouissifs) et quelques mois après un deuxième Split inacceptable avec Heaven Shall Burn, les Allemands de Caliban remettent le couvert encore sous les manettes d’Andy Sneap au mix et d’Anders Friden (tout ce qui touche se transforme en bouse apparemment) à la production.
The Undying Darkness, huitième album déjà (en comptant les deux Splits), marque le départ du bassiste Boris Pracht (désormais guitariste à temps plein chez Deadsoil) remplacé par Marco Schaller (ex-Six Reasons To Kill).
N’y allons pas par quatre chemins, Caliban complète le contrat de divorce en continuant dans la voie du précèdent album : une pâle américanisation sans saveur au rendez-vous donc. Le problème c’est que sur
The Opposite From Within, une once d’espoir était encore possible lorsque on écoutait ces passages redoutables rappelant la belle époque teutonne. Avec
The Undying Darkness vous pompez de A à Z du Killswitch Engage et du As I Lay Dying, vous mélanger les riffs, vous prenez une prod massive et vous foutez du chant clair sur tous les refrains (bah oui sinon çà passe pas à la radio hein !) : çà y est vous possédez du metalcore FM qui sent bon les billets verts ! Vous me direz on peut faire du FM et faire aussi de la bonne musique, sauf qu’ici non, c’est mal copier malheureusement… Le cd mis en machine, trois ou quatre vérifications m’auront été nécessaires lors des premières secondes de « I Rape Myself » : « merde me suis trompé, j’ai mis
Shadows Are Security ?! » La ressemblance se veut plus que flagrante : c’est carrément du plagiat !
Ce qui faisait tâche à
The Opposite From Within c’était évidemment ce chant clair du guitariste bien trop présent et qui ne collait absolument pas à la musique haineuse et rentre-dedans d’un Caliban. Cette fois place à un chant encore plus présent, allant même jusqu’à mettre le chant hurlé d’Andy au second rang…Le guitariste, malgré un chant plus que correct sur le précèdent album, fait évoluer son chant mais pas dans le bon sens (ou alors Anders lui a donné des conseils) : ignoble au possible, surtout lorsque le bonhomme part dans des envolées pseudo-emo…A côté de çà pas grand-chose pour sauver ce chant affreux, les riffs, carrément basiques pour certains, ont été plus que maintes et maintes fois entendus : inadmissible pour l’un des géniteurs du style ! Reste bien évidemment le chant d’Andy qui même sans les virées black des premiers albums, se veut toujours aussi efficace ! Le batteur répond encore une fois à l’appel et offre un jeu très variée et extrêmement headbanguant (change de groupe !) !
L’album enfilé avec difficulté, absolument rien de marquant (ah si peut-être les derniers titres « Moment Of Clarity » et « Room Of Nowhere ») : clairement synonyme de pauvreté musicale…A déconseiller aux fans de la première heure sous peine d’arrachage de cheveux, à conseiller autrement aux oies gavées au metalcore fashion générique… On se demande vraiment ce qui c'est passé dans la tête de Caliban lorsqu'on se réécoute l'époque Lifeforce : c'est vraiment triste d'en arriver là... Bon c’est pas tout, j’ai fini de passer l’aspirateur avec cet album en fond, je vais me remettre un bon
Split Programm premier du nom ! Rest In Peace Caliban. A moins que…
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