chargement...

haut de page
Remontez pour accéder au menu
192 visiteurs :: Invité  » se connecter  » s'enregistrer

Destruction - Eternal Devastation

Chronique

Destruction Eternal Devastation
Un an après le mémorable Infernal Overkill, le trio allemand permanenté revient avec la lourde tâche de donner un digne successeur à son premier full-length. Destruction frappe déjà très fort avec une pochette kitch ridicule qui représente pourtant bien le contenu. Même line-up, même label, même musique, la tornade Destruction emporte tout sur son passage!

Pas de grands changements depuis Infernal Overkill, Destruction propose toujours un thrash metal inspiré et personnel mais approfondit son style grâce à des titres plus travaillés et une production un peu plus léchée. En cela, les sept compositions de cet Eternal Devastation sont plus abouties que celles du grand frère. Une écoute suffit pour dire que les Teutons ont relevé le défi haut la main. Si Eternal Devastation ne récolte qu'un 9/10, soit un demi-point de moins qu'Infernal Overkill, c'est uniquement par ressenti personnel car les deux albums, de qualité similaire, sont le doublé gagnant de la bande à Schmier qui ne ressortira jamais plus de tels chefs-d'oeuvre.

Chef-d'oeuvre, c'est bien de cela dont il s'agit ici. Tous les morceaux sont de véritables tubes (mis à part peut-être l'instrumental "Upcoming Devastation" légèrement en-dessous), des usines à riffs qui servent encore de référence aujourd'hui (demandez donc à Witching Hour ou Witchtrap). Ca commence d'ailleurs sur les chapeaux de roues avec "Curse The Gods", l'un des nombreux hymnes du combo, et son intro acoustique typique de l'époque, sa rythmique effrénée (chuka-chuka), ses putains de riffs et le génial Schmier nous vrillant les tympans en couinant le refrain. Quel frontman! Si je suis souvent en désaccord avec mon vénérable collègue TJ, il y a bien une chose sur laquelle je partage son avis c'est qu'on en fait plus des comme ça, qui braillent d'un timbre particulier que l'on reconnait à la première intonation! Il y a tout sur ce premier titre, tout ce qui fait l'intérêt de Destruction et qui le place au dessus de la mêlée: des riffs mémorables à la patte identifiable entre mille, des structures bien avancées pour l'époque, des rythmiques relativement variées du batteur Tommy Sandmann allant du chuka-chuka thrashy classique au mid-tempo jouissivement headbangant en passant par quelques séquences plus calmes, un long solo de Mike Sifringer (même si ça n'a jamais été l'atout principal du trio, ils restent de qualité), de longs passages instrumentaux et bien sûr la voix géniale de Schmier et sa basse discrète mais un peu plus présente que sur Infernal Overkill (elle s'exprime pleinement lors de la magnifique intro du dernier titre "Confused Mind").

Si "Curse The Gods" représente parfaitement Destruction entre chuka-chuka rageur et variations plus élaborées, ce n'est toutefois pas le meilleur titre de l'opus. Arrive en effet en piste 3 la gigantissime "Life Without Sense", le meilleur morceau de toute la discographie du combo d'outre-Rhin avec "Bestial Invasion" et sûrement le riff mid-tempo le plus génial de toute l'histoire du thrash (ouais rien que ça!). Un pur moment de jouissance! Il faut de toute façon savoir que si Eternal Devastation est globalement assez rapide, peut-être plus que le premier full-length d'ailleurs ("Curse The Gods", "United By Hatred", "Eternal Ban", ça déboite!), il comporte quelques perles de riffs mid-tempo. Mis à part "Life Without Sense", on citera aussi "Confound Games" et l'énorme final "Confused Mind" qui me met dans tous mes états à chaque fois.

Si je garde malgré tout une légère préférence pour Infernal Overkill, Destruction remplit sans peine son contrat avec cet Eternal Devastation pratiquement génial de bout en bout, rempli de riffs monstrueux, de compositions variées et mémorables aux structures travaillées sublimées par le chant jouissif de Schmier, éraillé et nasillard. On parle souvent de l'année dorée 1986 en citant Reign In Blood, Master Of Puppets, Darkness Descends et Pleasure To Kill mais il ne faudrait pas oublier cet album qui tient largement la comparaison (surtout face à Darkness Descends que je trouve bien inférieur). Après par contre, ce ne sera plus la même histoire puisque Destruction n'atteindra plus jamais le niveau de sa doublette impie Infernal Overkill/Eternal Devastation.

DONNEZ VOTRE AVIS

Vous devez être enregistré(e) et connecté(e) pour participer.

1 COMMENTAIRE(S)

hurgh citer
hurgh
03/10/2009 10:45
note: 9/10
Quel énorme album ! Malgré une prod' des plus naze, ce disque est indispensable. Certains riffs (putain "Curse The Gods " !) sont parmis mes preferés du metal. Un disque plus abouti que le premier, plus mature...

AJOUTER UN COMMENTAIRE

 
Vous devez être enregistré(e) et connecté(e) pour participer.
Destruction
notes
Chroniqueur : 9/10
Lecteurs : (8)  8.75/10
Webzines : (9)  7.96/10

plus d'infos sur
Destruction
Destruction
Thrash Metal - 1983 - Allemagne
  

écoutez
tracklist
01.   Curse The Gods  (06:02)
02.   Confound Games  (04:29)
03.   Life Without Sense  (06:24)
04.   United By Hatred  (05:04)
05.   Eternal Ban  (03:41)
06.   Upcoming Devastation  (04:06)
07.   Confused Mind  (06:06)

Durée : 35:52

line up
parution
12 Juillet 1986

voir aussi
Destruction
Destruction
Sentence Of Death (EP)

1984 - Steamhammer Records (SPV)
  
Destruction
Destruction
Day Of Reckoning

2011 - Nuclear Blast Records
  
Destruction
Destruction
Infernal Overkill

1985 - Steamhammer Records (SPV)
  
Destruction
Destruction
Born To Perish

2019 - Nuclear Blast Records
  
Destruction
Destruction
Mad Butcher (EP)

1987 - Steamhammer Records (SPV)
  

Essayez aussi
Harm
Harm
October Fire

2016 - Battlegod Productions
  
Annihilator
Annihilator
Annihilator

2010 - Earache Records
  
One Man Army and the Undead Quartet
One Man Army and the Undead Quartet
The Dark Epic

2011 - Massacre Records
  
Deathhammer
Deathhammer
Phantom Knights

2010 - Witches Brew
  
Riffobia
Riffobia
Riffobia

2023 - Floga Records
  

Nervosa
Downfall of Mankind
Lire la chronique
Terminal Violence
Moshocalypse
Lire la chronique
Mass Disorder
Hupokrisis (EP)
Lire la chronique
Oozing Wound
We Cater To Cowards
Lire la chronique
Lifeless Dark
Forces Of Nature's Transfor...
Lire la chronique
La photo mystère du 16 Décembre 2024
Jouer à la Photo mystère
Refore
Illusion of Existence
Lire la chronique
Dunkell Reiter
Thrash Never Dies
Lire la chronique
Agressor
Towards Beyond
Lire la chronique
La photo mystère du 1 Décembre 2024
Jouer à la Photo mystère
The Black Dahlia Murder
Servitude
Lire la chronique
Prestige
Reveal the Ravage
Lire la chronique
Witches
The Fates
Lire la chronique
La photo mystère du 16 Novembre 2024
Jouer à la Photo mystère
La photo mystère du 1 Novembre 2024
Jouer à la Photo mystère
Deceased
Children Of The Morgue
Lire la chronique
Enforced
A Leap Into The Dark (EP)
Lire la chronique
Muscadeath 2024
Lire le biographie
Ireful
Agents Of Doom
Lire la chronique
Muscadeath 2024 Jour 2
Aborted + Ad Patres + Disfu...
Lire le live report
Scumripper
For A Few Fixes More
Lire la chronique
La photo mystère du 16 Octobre 2024
Jouer à la Photo mystère
Morbid Saint
Swallowed By Hell
Lire la chronique
Machete Law
Chains of Despair (EP)
Lire la chronique
Scolopendra
Citadel Of Torment (EP)
Lire la chronique
Aggressive Perfector
Havoc At The Midnight Hour
Lire la chronique
La photo mystère du 1 Octobre 2024
Jouer à la Photo mystère
Armoros
Pieces
Lire la chronique
Laceration
I Erode
Lire la chronique
La photo mystère du 16 Septembre 2024
Jouer à la Photo mystère
Überserker
Ineffable Force of Will
Lire la chronique