Novembre a été une de mes grosses révélations de l'année 2001, groupe que j'ai découvert d'ailleurs totalement par hasard, grâce notamment à la pochette de ce CD qui m'a incité à l'écouter. Et c'est par cela que je commencerai cette chronique, en rendant (encore une fois) un hommage au merveilleux Travis Smith, qui ne cesse de m'épater par la qualité du travail qu'il fournit sur chacune de ces oeuvres. Celle qu'il a réalisé pour ce "Novembrine Waltz" est tout simplement splendide, nous plongeant d'emblée dans l'ambiance de l'album, douce et nostalgique...
"Novembrine Waltz" est le quatrième album de ce combo italien fondé par les frères Orlando, Carmelo (guitare, chant) et Giuseppe (batterie), ce dernier possédant même un studio. Il n'est d'ailleurs pas inconnu dans le milieu puisqu'il a déjà enregistré pas mal d'albums, dont celui-ci évidemment. Cependant, "Novembrine Waltz" est surtout l'oeuvre de Carmelo qui a composé musiques et paroles (excepté les morceaux "Comme Pierrot" et "Cloudbusting"). Il représente également l'âme du groupe, la musique reposant essentiellement sur la voix et les guitares.
On pourrait qualifier le style de Novembre comme du death mélodique progressif, leur musique se rapprochant pas mal de ce que fait Opeth dans les structures, bien que l'ambiance dégagée soit totalement différente. La musique est toujours mélodique, s'inspirant beaucoup de la musique classique, alternant deux types de chant (chant clair et chant hurlé proche du black) et alternant parties violentes et ambiances plus calmes. L'album contient pas mal d'arrangements dont pas mal de claviers et de couches de guitares, enrichissant grandement la musique et l'ambiance globale de l'album. Comme je le disais précédemment, c'est surtout le chant et la guitare qui se font la part belle sur cet album, la musique étant toujours entraînée par une guitare solo. Cependant, le mixage insiste également beaucoup sur la batterie, ce qui donne beaucoup de pêche à l'ensemble.
Pour avoir ensuite remonté toute leur discographie, je peux vous assurer que cet album est leur meilleur à ce jour et ce pour plusieurs raisons. Techniquement tout d'abord, le son de cet album est monumental (merci Giuseppe), mettant en valeur chaque instrument, de la guitare à la batterie, sans oublier la voix très bien captée. Le chant clair de Carmelo est (enfin) juste et poignant, suscitant beaucoup d'émotions, ce qui manquait au précédent album
"Classica". Même si la plupart des morceaux sont en anglais, on y retrouve un peu d'italien sur les parties chantée qui passe toujours aussi bien (cette langue est vraiment très agréable à entendre). Son hurlement est quant à lui, toujours aussi bon et puissant. La prestation de Giuseppe à la batterie est une merveille d'originalité, d'efficacité et de feeling, aussi bonne sur les parties acoustiques et électriques.
Et qualitativement, "Novembrine Waltz" ne contient quasiment que des perles, composées dans les règles de l'art par un groupe (ou devrais-je dire un homme ?) qui a atteint une grande maturité sur le plan musical. Les 9 morceaux sont très longs, dépassant TOUS les 5 minutes pour presque une heure de plaisir métallique qui pour moi, atteint son summum avec les morceaux "Everasia" et "Venezia Dismal". Le seul regret que j'ai concerne la reprise de "Cloudbusting" de Kate Bush que je trouve vraiment en dessous du reste de l'album (enfin la chanson n'est pas d'eux).
Pour moi, "Novembrine Waltz" est tout d'abord un album sur lequel se rattachent beaucoup de souvenirs et ce n'est pas un hasard. Sa profondeur est une incitation au voyage, à fermer les yeux, à rêver et ce même si un peu de nostalgie s'en dégage... Un album à l'ambiance unique, très beau sous tous les angles qui devrait se trouver une petite place dans votre collection des grands pièces du death mélodique...
Par Keyser
Par Lestat
Par Lestat
Par Sosthène
Par Sosthène
Par MoM
Par Jean-Clint
Par Sosthène
Par AxGxB
Par Deathrash
Par Sikoo
Par Jean-Clint
Par Troll Traya
Par alexwilson
Par Sosthène