chargement...

haut de page
Remontez pour accéder au menu
203 visiteurs :: Invité  » se connecter  » s'enregistrer
Ghoulgotha -... » Commentaires... »

Heaven Shall Burn - Wanderer

Chronique

Heaven Shall Burn Wanderer
Ma fidélité au groupe depuis la découverte d’Antigone en 2004 (merci Century Media) n’a pas encore failli. Tout à son honneur, Heaven Shall Burn fait partie des seuls rescapés du metalcore européen (plus précisément allemand, terreau du style sur le vieux continent) qui n’aura jamais osé l’immondice du refrain FM (Caliban) et aura survécu à l’essoufflement du genre (feu Maroon). Déjà sept (!) albums et les plus gros festivals retournés chaque année (Hellfest en juin dernier). Plutôt curieux d’entendre ce nouvel opus, trois ans et demi après un Veto parfaitement calibré dans l’accroche (dont on ne retiendra finalement pas grand-chose) et qui redonnera le sourire suite au médiocre Invictus. Mais pour cette nouvelle cuvée la routine se brise pour les adeptes de la première heure puisque la bande de Thuringe se sépare de son batteur fondateur Matthias Voigt (17 années de bons et loyaux services), remplacé par Christian Bass, musicien au CV plutôt fourni (ex-Der Weg einer Freiheit, ex-Night In Gales, ex-Deadsoil).

L’apaisante et étonnante pochette de Wanderer pouvait laisser présager d’une musique plus atmosphérique ou alors progressive mais vous êtes habitués depuis le temps, aucun bouleversement dans le style hybride direct (metalcore et death metal) et les paroles engagées de Heaven Shall Burn. Le groupe continue sur la voie (très) mélodique de Veto (le plus facile d’accès à ce jour) et ne tombera toujours pas dans le mièvre horripilant. Ouf. On retrouvera même la fibre du milieu des années 2000 voire carrément du metalcore US à écouter en short/havaianas (« Passage Of The Crane » et « A River Of Crimson » exposant au mieux ces deux contrastes). Pas étonnant que le groupe ait ainsi invité l’ex-guitariste d’As I Lay Dying Nick Hipa sur « Save Me ». Malheureusement après plusieurs écoutes les compositions paraîtront nettement moins inspirées et accrocheuses que sur son prédécesseur. Malgré tout la première moitié de galette demeure sympathique, je retiens « Bring The War Home » (leads de fin titilleurs) ou le premier extrait dévoilé « Downshifter » et son refrain efficace… Puis l’auditeur commencera à piquer du nez. « Save Me » qui démarre de façon assez épique ou les bribes intéressantes de riffs sur « A River Of Crimson » ne suffiront pas.

Pour autant Heaven Shall Burn ne renie pas ses premiers amours velus, la bande possède toujours son socle extrême paré pour déchaîner la fosse. Gros écart ainsi avec les invités de prestige tel que Frank Blackfire (ex-Kreator, ex-Sodom) sur la reprise du cultissime « Agent Orange » mais aussi Corpsegrinder (oui vous avez bien lu !) sur le fond de tiroir « Prey To God » (bien vide, quel gâchis…). Sauf que l’impact qu’on connait de la bande (je vous laisse ressortir Deaf To Our Prayers) n’y est pas, trop gentillet et caressant dans le sens du poil, les modulations de Marcus(le job est fait comme à son habitude) et les grognements du père cannibale Georges dans le lot. La coutumière production outrancière (encore plus compressée cette fois) sous stéroïdes (toujours épaulé du fidèle Tue Madsen pour le mixage) n’y changera rien. Mélodique mais pas assez, violent mais pas trop… Quoi donc pour se sustenter ? Les maigres arrangements électro ou au piano de côté, les Allemands oseront ici une reprise de My Dying Bride. Sept minutes pour le morceau final « The Cry Of Mankind » accompagné du chant clair de Aðalbjörn Tryggvason (Sólstafir). Un léger vent de fraîcheur mais trop maigre et trop tard pour relever le tout. A l’instar de Veto (ah Blind Guardian !), ce seront tristement les « covers » que l’on retiendra le plus…

Heaven Shall Burn suit la direction mélodique de Veto mais dans une version à l’efficience et au travail de composition amoindris. La force de frappe antérieure un gros cran dessous, l’album aura bien du mal à capter toute notre attention, particulièrement la seconde moitié de la galette. Le groupe connait bien sa recette et délivre le strict minimum dans un « package » attirant, en « live » le résultat devrait néanmoins être différent mais l’écoute au casque restera elle plutôt monotone…. Trop inégal et lisse, Wanderer demeure l’un des moins bons albums de leur longue discographie. Vous pouvez retourner à leur époque pré-Deaf To Our Prayers (inclus évidemment).

DONNEZ VOTRE AVIS

Vous devez être enregistré(e) et connecté(e) pour participer.

AJOUTER UN COMMENTAIRE

 
Vous devez être enregistré(e) et connecté(e) pour participer.
Heaven Shall Burn
Metalcore / Death mélodique
2016 - Century Media Records
notes
Chroniqueur : 6/10
Lecteurs : (1)  7/10
Webzines : (20)  8.05/10

plus d'infos sur
Heaven Shall Burn
Heaven Shall Burn
Metalcore/Death mélodique - 1998 - Allemagne
  

vidéos
Passage of the Crane
Passage of the Crane
Heaven Shall Burn

Extrait de "Wanderer"
  

tracklist
01.   The Loss of Fury  (02:21)
02.   Bring the War Home  (04:20)
03.   Passage of the Crane  (03:57)
04.   They Shall Not Pass  (05:32)
05.   Downshifter  (05:59)
06.   Prey to God  (03:08)
07.   Agent Orange (Sodom cover)  (06:08)
08.   My Heart Is My Compass  (01:10)
09.   Save Me  (04:57)
10.   Corium  (05:27)
11.   Extermination Order  (03:20)
12.   A River of Crimson  (04:47)
13.   The Cry of Mankind (My Dying Bride cover)  (07:34)

Durée : 58:40

line up
parution
16 Septembre 2016

voir aussi
Heaven Shall Burn
Heaven Shall Burn
Whatever It May Take

2002 - Lifeforce Records
  
Heaven Shall Burn
Heaven Shall Burn
Invictus
(Iconoclast III)

2010 - Century Media Records
  
Heaven Shall Burn
Heaven Shall Burn
Veto

2013 - Century Media Records
  
Heaven Shall Burn
Heaven Shall Burn
Iconoclast
(Part One : The Final Resistance)

2008 - Century Media Records
  
Heaven Shall Burn
Heaven Shall Burn
Of Truth & Sacrifice

2020 - Century Media Records
  

Essayez plutôt
Stigma
Stigma
When Midnight Strikes!

2008 - Pivotal Rockordings
  
Fall Of Serenity
Fall Of Serenity
The Crossfire

2007 - Lifeforce Records
  
Reject the Sickness
Reject the Sickness
Signs of the End

2025 - Indépendant
  
Misery Speaks
Misery Speaks
Catalogue Of Carnage

2008 - Drakkar Entertainment
  
Neaera
Neaera
Omnicide
(Creation Unleashed)

2009 - Metal Blade Records
  

At The Gates
The Flames Of The End (DVD)
Lire la chronique
Deathhammer
Crimson Dawn
Lire la chronique
Flesh Storm
The Path Of The War
Lire la chronique
La photo mystère du 1 Décembre 2025
Jouer à la Photo mystère
Centinex
With Guts And Glory
Lire la chronique
Entretien avec Anthares
Lire le podcast
The Ultimate Soul Grinding Festival - Last Inhumate Show Ever
Illegal Corpse + Inhumate +...
Lire le live report
Warfield Within
Rise of Independence
Lire la chronique
La photo mystère du 16 Novembre 2025
Jouer à la Photo mystère
R.B.Band
Chains of silence (EP)
Lire la chronique
Ordered To Kill
Endless War
Lire la chronique
Reabilitator
Fucking Thrasher
Lire la chronique
Hexecutor
…Where Spirit Withers In It...
Lire la chronique
Live Report Muscadeath 2025 2ème jour (samedi)
Lire le podcast
Live Report Muscadeath 2025 1er jour (vendredi)
Lire le podcast
La photo mystère du 1 Novembre 2025
Jouer à la Photo mystère
Mortal Scepter
Ethereal Dominance
Lire la chronique
Revocation
New Gods, New Masters
Lire la chronique
Ormagoden
Purphoros
Lire la chronique
Electrocutioner
Harbinger
Lire la chronique
Vio-Lence
Oppressing The Masses
Lire la chronique
Ex Tenebris Lux Acte VII
Gravekvlt + Zöldïer Noïz
Lire le live report
Entretien avec DEVANGELIC
Lire le podcast
Dead Heat
Process Of Elimination
Lire la chronique
La photo mystère du 16 Octobre 2025
Jouer à la Photo mystère
Entretien avec AVULSED
Lire le podcast
Vile Apparition
Malignity
Lire la chronique
Aragon
Aragon
Lire la chronique
Violator
Unholy Retribution
Lire la chronique
Death Feast Open Air 2025
AngelMaker + Brodequin + Ce...
Lire le live report
La photo mystère du 1 Octobre 2025
Jouer à la Photo mystère