Entartung - Baptised into the Faith of Lust
Chronique
Entartung Baptised into the Faith of Lust
Pour l'instant 2017 commence pas trop mal. AU CHAMP DES MORTS, SALE FREUX et BLACK CILICE m'ont convaincu, chacun dans un style propre, et je peux ajouter à la liste le nouvel ENTARTUNG. Un groupe que je présente sur Thrashocore depuis ses débuts, qui correspondent à mon arrivée sur le webzine : 2012. On a un peu grandi ensemble du coup. Et comme moi qui devient de plus en plus majestueux, beau et fringant, les Allemands réussissent à se surpasser et à satisfaire les attentes fondées en eux.
Le duo devenu trio suite à l’embauche d’un batteur déchainé commence son album idéalement, avec un titre introduit magiquement, très ambiancé avec en plus une voix qui susurre des incantations interdites et nous plonge tout de suite dans un monde fantastico-mystérieux terrifiant. Moins d’une minute après, le déluge arrive et l’on retrouve un black metal atmosphérique bien trempé dans l’épique. Le niveau d’un LUNAR AURORA est plus proche que jamais. Comment résister à ces mélodies galopantes ? Ah oui, c’est le bon mot ça. Galopant ! Pas continuellement, car si la plupart du temps on est bel et bien engagé sur un canasson inarrêtable, il y a toujours ces breaks salvateurs inhérents au style et qui sont maitrisés à la perfection ici. Et sur chaque piste. Mention spéciale par contre pour le changement de rythme venu des Ténèbres sous-marins sur « Vices of the Prophet » !
Dans l'ensemble les vocaux sont plutôt nasillards, mais à plusieurs reprises sont couplés à des chœurs virils majestueux. Ils collent aux ambiances sombres et font tenir la tension à un niveau élevé.
Si l’on ôte les deux pistes instrumentales que sont l’intermède au piano et au feu de bois de 2 minutes (« Agni Kravyad ») et la conclusion toujours au piano mais accompagné de cordes et d’une voix semi-théâtrale qui murmure en français, il y a 5 pistes. Elles font en moyenne 7 minutes. Je les comparais tout à l’heure à LUNAR AURORA, on pourra aussi citer TAAKE pour les envolées de riffs. C’est bon, c’est bon d’un bout à l’autre. Et c’est particulièrement engageant d’autant que l’album ne s’essouffle pas sur la durée. J’ai plus d’un mois d’écoute, je le savoure encore, avec des frissons sur la quatrième minute de « Der Werwolf », le pied qui tape frénétiquement sur « Black Dog of God », l’envie de me balancer gentiment sur « De Sura Frukterna »... Bref, le sourire pervers tout le temps, bloqué sur le visage.
Je n'ai même pas envie de réfléchir à d'éventuels défauts tant cet album m’a hyper über botté le cul. Quoi ? Ce serait exagéré de dire que c'est une pierre angulaire ? Oui, mais il se rend vite addictif et j'ai encore envie d'y retourner, là, tout de suite. Viiiite !
DONNEZ VOTRE AVIS
Vous devez être enregistré(e) et connecté(e) pour participer.
AJOUTER UN COMMENTAIRE
Par Keyser
Par Keyser
Par Lestat
Par Lestat
Par Sosthène
Par Sosthène
Par MoM
Par Jean-Clint
Par Sosthène
Par AxGxB
Par Deathrash
Par Sikoo
Par Jean-Clint
Par Troll Traya
Par alexwilson
Par Sosthène