Spiritwood - The Art of the Subliminal Wayfaring
Chronique
Spiritwood The Art of the Subliminal Wayfaring
Pendant deux morceaux, j’ai soufflé, à répétitions. De ce souffle exaspéré. De ce souffle qui signifie qu’on aimerai vite passer à autre chose. C’est que ces deux premiers titres ont des airs amateurs, dans le mauvais sens du terme. Deux titres raw, qui n’ont rien de nouveau à apporter, mais qui ne sont pas non plus efficaces. Dès que je les remettais, je me reposais les mêmes questions : « Qu’est-ce qui a pu motiver SPIRITWOOD pour faire du black ? Pourquoi s’est-il dit qu’il allait être nécessaire à la scène ? ». Et la même hypothèse : « Le line-up n’est pas dévoilé, mais il doit s’agir d’un one man’s band. Pire, le gars doit tout faire tout seul, mais en même temps. Assis sur son canapé, il a une guitare dans une main, une basse dans l’autre, un micro devant la bouche, et un clavier devant les pieds, qu’il piétine par moments... ». Même le logo, il a dû le faire lui-même, c’est pas terrible. Si ? Certains apprécient ? Bon, il y a de l’idée, certes, avec la lune en haut, le soleil en bas, les arbres sur le côté et la croix inversée au milieu, mais bon, ça fait aussi grosse tache...
Mais voilà, sur le troisième morceau, « Ascension of Will », le charme se dévoile. Après 30 secondes black raw accompagné d’un cri sauvage de notre chanteur, une mélodie au clavier, très simple avec un son rétro, ajoute une petite lumière dans la grotte dégueulasse. Et ça change tout. Ça donne un côté désuet terriblement accrocheur. Par la suite, on retrouve par moment ces petits plus, qui donnent irrésistiblement envie de retenter l’aventure. On réagit alors à l’accélération brusque au cours de « Thesis of the Impure Lust », aux nappes de brouillard claviéristiques qui accompagnent les râles et la folie sur « Surreal Apocalyptic Plantations ». Par contre, ce dernier avait-il besoin de durer 9 minutes... C’est très répétitif, et finalement assez lassant... Et le dernier morceau est dans le style de « Ascension of Will », avec ces claviers qui tartinent agréablement les riffs sombres.
Pour faire un petit bilan, je dirai donc que deux morceaux m’enchantent. Que sur deux autres il y a de bonnes parties. Que les deux autres sont chiants. On arrive à une moyenne de 6. Et l’envie de découvrir l’album suivant, déjà sorti, quelques mois plus tard. Celui-ci date de février 2018, le nouveau de novembre de la même année.
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