Bilan 2004 / Dead

On pourrait reprocher à Century Media d'exploiter le filon The Gathering jusqu'au bout, mais il est indéniable que ce live acoustique est une des meilleures choses que le combo hollandais ait enfanté. Le groupe revisite la quasi totalité de son répertoire en acoustique et nous offre 72 minutes de pur bonheur musical.

Il aura fallu 3 albums au couple Ihriel/Ihsahn pour voir enfin leur renommée exploser au grand jour. Après deux albums pourtant très bons, Peccatum se recentre sur un style entre dark et ambiant avec une touche de black, laissant derrière lui un des albums les plus touchants de l'année 2004.

Un peu déçu par le départ de Mikael et par le retour à une production plus clean, je dois bien avouer que ce deuxième album de Bloodbath enterre son grand frère niveau composition, avec des titres toujours plus accrocheurs dans un registre death old-school des plus gras. Bête, méchant et jouissif tout simplement.

Après quelques essais sans succès, le combo allemand met les petits plats dans les grands et nous pond d'emblée une des plus belle pièce de metal progressif jamais écrite. Ecoutez : ça se passe de commentaire.

En repoussant toujours plus les limites de son style, Enslaved continue de nous surprendre et nous offre avec "Isa", un somptueux voyage aux confins de la Norvège.

Après le très expérimental et controversé "Grand Declaration Of War", Mayhem revient à un style plus direct et extrême, avec cette même atmosphère putride et glaciale qui hante chacune des 8 pièces de la chimère. On est toujours loin d'un "De Mysteriis Dom Satanas" mais ça bute grave.

Un des albums les plus barrés que j'ai entendu en cette année 2004. Puissant, ravageur mais aussi touchant, ce second album des italiens est le genre d'albums parfaitement adapté aux personnes psychologiquement instables, ce qui est le cas de beaucoup d'entre-nous, non ?

Un mélange électro/death détonant qui arrache tout sur son passage. Et malgré une production moyenne, l'album dégage une puissance et une ambiance qui ne vous laisseront probablement pas insensibles.

Il aura fallu 6 ans et un changement quasi complet de line-up pour ramener Varathron sur le devant de la scène. Malgré une pochette immonde, "Crowsreign" n'en demeure pas moins un album original et réfléchi qui mérite d'être écouté.

Pas mauvais mais bien moins bon que les deux précédents. En cause : un chant moins hargneux et des instrumentations moins inspirées qui ne restituent plus la prestance d'antan. Mais il faut dire qu'après deux sans fautes, il était difficile de tenir le rythme.

Changement de chanteuse pour les allemands mais pas de style puisque ce 6e album est exactement comme le précédent... en moins bien. Mais la nouvelle recrue à de gros seins, c'est toujours ça.

Depuis "Crystal Tears", c'est la descente aux enfers pour les grecs. En témoigne ce 6e album dont l'inspiration fait grandement défaut. Il n'y a plus qu'à prier pour que la nouvelle recrue (la chanteuse Miha), leur redonne un peu de génie.

Depuis le génialissime "Vempire", le combo anglais n'avait de cesse de m'émerveiller d'albums en albums. Mais le successeur de l'excellent "Damnation And A Day" ne m'a laissé qu'un sale arrière goût dans la bouche : un mélange goth/black vraiment trop heavy et ennuyeux pour être honnête. La bande à Dani pourra repasser en ce qui me concerne.

Surfant sur l'engouement généré par un premier album plutôt réussi, les danois remettent le couvert seulement un an plus tard, l'inspiration en moins : les compositions sont bâclées et désormais ultra formatées avec des refrains souvent douteux. Le groupe a délaissé la technique pour un style "in-your-face" et force est de constater qu'ils ne savent pas encore s'y prendre (où qu'ils n'ont pas pris le temps).

Un album fade et ininspiré au possible malgré l'excellent précédent album "Souls Highway". Seulement 2/3 titres à sauver : le reste ne vaut pas une cacahuète.