KHOLD était donc véritablement de retour. Il ne s’agissait pas d’un petit coucou avant de replonger dans une longue sieste. Rappelons effectivement que les Norvégiens sont réapparus en 2022 avec
Svartsyn, 8 ans après
Til endes (2014) qui était lui-même sorti 6 ans après
Hundre år gammal (2008). Nous sommes donc en 2024 et seules deux années ont été nécessaires pour retrouver l’un des maîtres du black ‘n’ roll. Nous retrouvons donc un rythme qui rappelle celui des débuts, lorsque 5 albums nous avaient explosé à la face entre 2001 et 2008.
Les habitudes de parution sont retrouvées, mais celles de composition n’ont jamais été perdues. La bande à Gard n’a jamais rien changé à sa formule et il est resté fidèle à ce qu’il sait faire et aime faire. C’est d’ailleurs particulièrement rare de voir un groupe stagner de la sorte et ne pas tenter de nouvelles choses. Sans parler de
DARKTHRONE ou
SATYRICON, qui sont d’ailleurs de la génération légèrement plus ancienne, ils sont rares ceux qui sont restés actifs plus de 20 ans en faisant exactement la même chose.
La production n’est pas toujours la même, viendront sans doute expliquer certains. Et c’est vrai que les plus chevronnés des fans trouveront des indices qui permettront de retrouver à quel album correspond tel ou tel morceau, mais bien sincèrement, j’ai beau avoir écouté à de nombreuses reprises les offrandes de
KHOLD, je me sens bien incapable de répondre à un Blind Test concernant sa discographie. On reconnaît tout de suite un titre composé par
KHOLD, mais on ne retrouve pas si facilement à quel opus il appartient… Comme
INQUISITION ? Hmmmmm, un peu, c’est vrai…
Cela s’explique également par la longévité de l’équipe derrière les instruments. Trois membres sur quatre présents depuis les tout débuts, c’est-à-dire depuis l’an 2000, cela crée des automatismes et peut empêcher l’évolution qu’un nouveau membre aurait incitée. Gard est aux vocaux et à la guitare, Sarke est à la batterie, Rinn est à la guitare. Seul le bassiste change encore et toujours. Et sur ce 8ème album, il s’agit de Steinar, un choix d’une évidence sans nom puisqu’il joue les guitares en live pour
SATYRICON depuis 1999. Et je rappelle pour les touristes éventuels qu’il y a peu de groupes qui peuvent plus être rapproché musicalement de
KHOLD que les compères Satyr et Frost !
En fin de compte,
Du dømmes til død vaut-il le détour ? Oui, évidemment, mais uniquement pour ceux qui ne sont pas encore lassés ou pour ceux qui auraient 24 ans de retard. Pourquoi pas commencer le groupe, ou le style, avec cet opus. Sincèrement, il est honnête, en reprenant toutes les ficelles habituelles. Et puis la pochette est toujours aussi classe, avec encore et toujours l’éternel faciès noir et blanc de Gard. En gros plan XXL cette fois-ci…
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