Narvik - Ascension to Apotheosis
Chronique
Narvik Ascension to Apotheosis
C’est à reculons que je fais la chronique de NARVIK car comme la note vous l’a déjà renseigné, j’ai eu beaucoup de mal à apprécier son deuxième album. Je ne me souviens plus vraiment pourquoi je l’ai acheté. Le fait qu’il soit allemand peut-être. Généralement les Allemands sont bien chauds, bien carrés, peuvent me plaire. Ou alors c’est le fait que le groupe fête ses 10 ans. J’ai dû penser que cela était la preuve d’une expérience suffisante pour faire du bon black. Ils avaient sorti un premier album en 2013, mais je ne le connaissais pas, et je risque bien de ne jamais le connaître tant la torture représentée par la dizaine d’écoutes des 8 pistes du nouveau a été désagréable. 41 minutes qui ont été dures à subir, en premier lieu à cause des vocaux.
Les vocaux sont pour moi l’élément décisif. J’arrive à passer outre certains défauts des instruments, mais une voix qui ne me plaît pas ne passera pas. Et Redeemer a l’un des timbres les plus énervants que je connaisse. Un poil derrière celui de NIDINGR. Il veut dégueuler de manière audible, traînant souvent sa voix en fin de phrasé, faisant des effets saccadés agaçants, faisant finalement plus penser à un alcolo gémissant d’un grosse voix qu’à un démon ou un esprit dérangé. Il est plus malade que maladif, frustrant que démoniaque. Je n’arrive pas à passer outre ces vocaux qui me tapent encore et encore sur le système. Du coup je bénis à chaque écoute la première piste introductive et “Fecundity of Death”, placée en 5ème position, 4 minutes totalement instrumentales. Enfin il ferme sa gueule ! Cette introduction montre un faux visage du groupe, mais apparemment une réelle influence : DARKSPACE. 2 minutes avec les mêmes ambiances, très loin de ce qui déboule dès le morceau suivant et restera jusqu’à la fin. Le concept semble être l’espace, comme le montre le visuel et les paroles, mais la musique est toute autre.
Cette musique qui peut être assez agréable sans vocaux. Enfin, par moments et à petites doses elle aussi... C’est du black metal mâtiné de death qui essaie de nous convaincre que la technique sert à quelque chose. Une technique froide qui tente de créer des ambiances malsaines avec des passages à tendances progressives. Beaucoup d’effets, larsen ou distorsions, qui sont autant de coups d’épée dans l’eau. Que c’est lourd la plupart du temps. On y trouve des influences de DEATHSPELL OMEGA et de SECRETS OF THE MOON, mais dans des versions faiblardes.
Comme je le disais, il y a tout de même “Psychotic Redeemer” qui arrive à accrocher l’oreille sur ses deux dernières minutes, lâchant les effets pour un véritable effort mélodique. Là, j’oublie les gars en train de s’acharner sur les instruments pour enfin partir, enfin décoller. C’est court, insuffisant pour racheter tout le reste, mais ça m’a évité de penser au suicide avant la fin de l’album. Les morceaux ne sont heureusement pas trop longs non plus, autour des 5 minutes en moyenne.
NARVIK n’est pas un groupe à conseiller, mais je peux vous dire que je suis tout de même heureux, maintenant que la chro est finie, car cela veut dire que je suis enfin libre de passer à autre chose. Une délivrance quand ça se termine...
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