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SpineShank - Strictly Diesel
Chronique
SpineShank Strictly Diesel
Vous aurez remarqué qu'en ce moment, je chronique les fonds de tiroir de ma discothèque. Pourtant, sentimentalement, ce premier album des américains de SpineShank est loin de faire parti des pires merdes qui traînent dans mes CDs. Je me rappelle encore l'avoir acheté par correspondance il y a 7 ans lors de sa sortie et avoir totalement été sur le cul lors des premières écoutes. Avec "Strictly Diesel", le groupe se présente comme un enfant de la nouvelle scène néo metal (ou Nu-Metal si vous êtes un vrai djeunz) mais aussi influencé par des groupes comme Fear Factory. Mais du temps a passé et force est de constater que ce genre d'album souffre de l'usure du temps.
Quelle déception à la réécoute de cet album. Si des productions comme celles de Deftones ou de Rage Against The Machine n'ont pas pris une ride, on ne peut pas en dire autant de "Strictly Diesel". Pas de grosse prise de risque de la part du groupe (et de Roadrunner non plus) puisqu'il reprend la formule du néo metal tout ce qu'il y a de plus classique : chant clair mêlé de hurlements aux refrains "catchy", gros riffs simples et bien percutants et structures ultra simples et formatées. Toutefois, toute l'originalité de cet album réside dans l'utilisation d'éléments électroniques qui donnent un cachet industriel, froid et mécanique à l'ensemble, plutôt bien vu et agréable. Et quand je vous parlais de Fear Factory, les bougres ont eu l'honneur d'avoir un certain Burton C. Bell en guest sur le morceau "Stain (Start The Machine)" ! On retrouve également de temps à autres quelques influences orientales sur certains titres comme sur "Where We Fall".
Qu'est ce que l'on retiendra finalement de cet album alors ? Quelques très bons morceaux comme "Stovebolt", "Where We Fall", "Detached" ou "Stain" mais avant tout une voix : celle de Jonny Santos, aussi efficace en chant qu'en hurlement, véritable moteur du groupe. A lui seul, il est responsable de 75% de la puissance de l'album. Il faut dire que la production de très bonne facture le met bien en avant. Mais à part ça, on s'ennuie tout de même rapidement, l'ensemble étant assez mou et répétitif excepté les quelques morceaux dont je vous ai parlé.
En bref, SpineShank nous délivre un premier album à durée de vie limitée qui manque encore un peu de patate et de personnalité. Il permet cependant au groupe de poser tranquillement sa marque sur une scène déjà bien surchargée (surtout outre-Atlantique) avant d'envoyer la sauce avec leur seconde production qui les sortira un peu du lot sans pourtant faire mouche (au contraire...).
| Dead 15 Août 2005 - 1753 lectures |
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