Second offrande de Mike Amott et de sa bande, Stigmata continue dans la veine lancé par Black Earth, à savoir un death/thrash mélodique agrémentée de solos de virtuoses. Produit par Fredrik Nordstrom comme 99% des albums de la vague death mélo scandinave, le son est bien évidemment imposant, et dès les premières secondes de « Beast of Man », la double pédale de Daniel Erlandson fait trembler les murs.
On se retrouve donc avec 9 chansons (dont 2 instrumentaux) toutes plus puissantes les unes que les autres, recourant à chaque fois au schéma éculé du « couplet / refrain / solo / refrain », qui est un peu pour moi le point faible de cet album. Autant cette recette millénaire marche bien avec énormément de groupes, autant je trouve que les compos de « Stigmata » sont beaucoup trop longues et souffrent de ne pas avoir une structure plus complexe qui ferait mieux passer la pilule. Malgré leur qualité, les 6-7 minutes de« Tears of the Dead »,
« Black Earth » et de « Bridge of Destiny » sont clairement de trop, et même si l’on passe un bon moment, il aurait été judicieux de les raccourcir de quelques minutes pour ne perdre l’essentiel.
Passé ces quelques longueurs, on tient quand même ici un excellent album de death mélodique, prouvant une fois de plus le talent de composition des frères Amott. Les mélodies « catchy » ne manquent pas, notamment de par les solos qui sont à chaque fois de purs merveilles. C’est définitivement avec « Stigmata » et son successeur
« Burning Bridges » que les frères Amotts ont été le plus inspirés à ce niveau là, car aucun solo n’est à jeter, chacun d’entre eux contenant un passage magnifique qui rappelle la grande d’époque d’IN FLAMES et consorts.
Le groupe est autant à l’aise sur des titres rapides (le magnifique « Sinister Mephisto », dont la puissante introduction m’a vite convaincu que je me devais de connaître mieux ce groupe,
« Black Earth » et le travail du batteur sur ses cymbales) que sur des titres bien lourds (« Dark of the Sun », « Let the Killing Begin »). Johan Liiva nous offre ici une très bonne prestation à mon goût, son chant colle parfaitement à la musique et est parfaitement intelligible.
Notons que la batterie sur le premier titre est assuré par Daniel Erlandson, parti pendant l’enregistrement pour aller enregistrer l’album d’EUCHARIST, et que c’est Peter « je suis un batteur poulpe » Wildoer (DARKANE) qui s’en sort magnifiquement bien sur le reste des chansons.
Un album qui vaut clairement le coup si vous êtes amateur de death mélodique bien balancé et des solos transcendant de beauté.
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