Mes amis, l’heure est grave. Fut un temps où j’étais la coqueluche (pas la maladie hein) de ce site, le Patron que tout le monde respectait et qui portait sur ses frêles épaules la vie du site et son avenir (je vous parle d’un temps où même Deadounet ne savait pas encore coder du C++#Javascript#HTML#PHP#j’aiépuisétousleslangagesdegeekquejeconnais). Des années plus tard, la Thrasho Corp a fait du chemin, et j’ai quelque peu délaissé mes responsabilités concernant le site à une équipe aussi motivée que sous payée, pour m’immerger pleinement dans la fastidieuse découverte des nombreuses îles paradisiaques qui parsèment notre Globe, en compagnie des membres du Comité de Direction (Cindy, Vaness’ et Jessica).
Le résultat est sans appel : voilà qu’au sondage de la popularité du staff, je n’arrive qu’en 7e position, derrière certains de nos chroniqueurs qui ne sauraient même pas vous dire si DEW SCENTED (oui j’y arrive, à cette chronique) est une marque de désodorisant pour toilettes ou un groupe de Thrash / Death s’auto-parodiant depuis des années. Alors ça oui, pour chroniquer tous les jours et de façon plus que satisfaisante des groupes qui le méritent, y’a du monde ; mais pour parler du 10e album de DEW SCENTED dont certainement tout le monde se fout, il n’y a plus que moi, c’est un drame quand même ! Et ne me lancez pas sur Keyser, qui m’a dédaigneusement refilé la chronique et qui parade au sommet de notre Hit Parade, j’ai des envies de meurtre sur les chauves maintenant (t’as du bol que je le sois aussi, chauve !!!).
Tout ceci pour vous dire que si j’ai accepté initialement, c’est parce que le titre mis en écoute en guise de mise en bouche, « Attract Gravity » avait des petits airs de THE HAUNTED. Et vu que j’avais lâché DEW SCENTED après
« Incinerate », qui passait comme acceptable mais stop après je sature, je me disais qu’un peu de « revival swedish thrash » au niveau riffing leur aurait fait le plus grand bien. J’avais souvenir également du discours émouvant de Leif au SYLAK OPEN AIR l’année dernière, où il remerciait les jeunes zicos l’accompagnant (en gros, depuis
« Icarus », le précédent album) pour l’avoir motivé à garder le combo actif à l’heure où la question d’arrêter pouvait se poser légitimement.
« Icarus » était d’après « mr Number One » (je suis pas jaloux, je suis pas jaloux…) un album de plus dans la disco des Teutons, sans la saveur et l’inspiration de leur meilleur époque (« Inwards / Impact »). Mais ça, vous le savez déjà vu que vous lisez religieusement toutes les chroniques de mr Keyser, n’est-ce pas, chers lecteurs ?
Et bien vu que je n’intéresse pas les foules, je ne vais pas tourner autour du pot et annoncer sans délai supplémentaire, à toi, unique lecteur qui lit encore mes chroniques (aussi rares soit elles), et qui a sans doute voté pour moi au fameux sondage (ne crois pas que je sois susceptible, c’est juste l’orgueil qui parle, tu comprends gamin ? Toi seul me comprends de toute façon dans ce monde de merde, viens je t’offre une bière après la chronique…en fait non, tu peux me lâcher 50 € stp, c’est la fin du mois et c’est un peu rude en ce moment, ma copine m’a quitté, mon chat me fait la gueule et je suis que 7e au sondage de la Team…Hey ou tu vas ?!!)…je disais donc, avant cette brève parenthèse (j’en ouvre une autre pour dire que si vous étiez venu pour lire un avis détaillé sur cet album, vous aurez maintenant compris que vous êtes mal tombé…hé les gars, détendez vos strings, on parle du 10e album de DEW SCENTED, vous vous attendiez vraiment à ce que j’en fasse 1 page Word et demie en analysant précisément chaque riff…je m’appelle pas Keyser moi…tant mieux, c’est un pseudo pourri de toute façon pfff)…je disais donc…qu’ « Intermination » est un poil meilleur, mais pas plus.
Voilà, merci pour votre attention et n’oubliez pas d’aller voter pour Keyser si ce n’est pas encore fait, après tout il n’a que 94 votes pour le moment le pauvre, alors que moi le créateur du site je culmine à 12…putain…Sinon, pour vous parler un peu musique (allez, je fais un effort, j’aurais peut être un 13e vote, à vot’ bon cœur m’siers dames), il faut reconnaître que DEW SCENTED a fourni un vrai travail sur l’attractivité de ses riffs versus l’époque où je les avaient lâché
(« Incinerate »). Comme je l’évoquais, cela sonne parfois fort le THE HAUNTED « (Scars of Creation », « Demon Seed », « Attract Gravity »), qui lui-même sonne fort le SLAYER, ‘fin bref l’œuf ou la poule quoi…mais en tout cas, en gravitant autour de riffs un poil plus mélos que les attaques bas du front d’ « Inwards » (qui devait tout à SLAYER époque 90 pour le coup), DEW SCENTED arrive à se rendre plus présent aux premières écoutes. Après, comme le soulignait Keyser dans sa magistrale chronique d’
« Icarus » qui a bien dû lui valoir au moins 10 votes tellement elle est fabuleusement bien écrite, le groupe a gagné en mélodie ce qu’il a un peu perdu en agressivité. Attention, ça tchoukate bien comme il faut (« Means to an End »), mais niveau blast, à l’exception d’ « Ode to Extinction » et de « Power Surge » (pour le coup, un très bon titre qu’il me plairait de voir jouer sur scène), le mid tempo alternant avec le tchouka (copyright Keyser pour le terme, tu m’en voudras pas si je te verse pas de droits d’auteurs je suis un peu sec en ce moment) reste le dénominateur commun de la plupart des titres ; quand ceux-ci ne tombent pas dans la catégorie mid tempo tout court, à la « Living Lies » (un peu faiblard, malgré un solo sympa). Alors que j’ai souvenir qu’
« Incinerate » envoyait quand même lourd du pâté. En fait, le groupe réussit surtout à se démarquer quand il joue entre deux eaux, comme l’excellent « Demon Seed », au tempo et aux riffs remplis de groove ; qui se rapproche au passage de THE HAUNTED ; « Atavistic » est sacrément cool également, avec une belle intensité sur le refrain, bien que plus classique dans sa structure.
Plutôt que de ruminer sur ma déchéance, qui fera l’objet d’une petite dizaine de chroniques étalées sur autant d’années connaissant ma productivité de ces derniers temps, je vous propose de finir notre chronique par l’attribution gracieuse d’un 7/10. Soit un point de plus que Keyser pour
« Icarus », car même si vous ne m’aimez pas autant que lui, pensez pourtant que je suis plus généreux (ou que je ne sais pas noter, possible aussi). Un bon 7, correspondant à un « Bon Album », car honnêtement l’écoute d’ « Intermination » ne m’a fait pousser aucun bouton, et m’a surtout tenu bien davantage en haleine que tout ce que j’ai entendu d’eux depuis bien longtemps ; pour autant, difficile de pousser davantage sans forcer un peu son enthousiasme, on parle quand même de DEW SCENTED, qui ne fait plus rêver quiconque de nos jours. A ranger dans la case des vétérans du Thrash / Death, qu’on est content de croiser en festival (mais pas tous les ans non plus), et d’écouter un album toutes les deux sorties environ ; c’est comme le McDo, y aller de temps en temps c’est cool, surtout si les frites sont bien cuites pour une fois (ce qui est le cas pour « Intermination ») ; mais pas tous les jours non plus sinon c’est l’indigestion…Et vu que j’ai quand même le culot de vous ressortir en guise de conclusion de chronique la métaphore à 2 balles 50 du McDo (avec l’option frites, rendez vous compte), vous voyez bien que je suis au fond du trou…VOTEZ POUR MOI PUTAIN !!!! (Je n’aurais jamais imaginé finir une chronique là-dessus, mine de rien ça a de la gueule)
3 COMMENTAIRE(S)
01/06/2015 20:49
01/06/2015 13:03
01/06/2015 10:34