Amis de la finesse bonsoir ! Après un
Infernal Live Orgasm (album live) assez médiocre qui fêtait les 10 ans du groupe, les Autrichiens nous reviennent 3 ans après leur excellent album studio
Necrodaemon Terrorsathan. Pour ceux qui ne connaissent pas Belphegor, la meilleur définition pourrait être : machine de guerre de black/death purement blasphématoire.
Quoi de neuf par rapport au précèdent album ? Plus brutal, plus malsain, plus rapide…hé oui c'est bien possible ! Mise à part çà : un changement de label vers Napalm Records, l'arrivée d'un nouveau bassiste (Barth), d'un batteur Allemand se nommant Torturer et enfin une production totalement atomisante de puissance signée par le chanteur d'Atrocity.
La bande à Helmuth est donc de retour avec clairement un des albums les plus extrême de black/death. Autant le dire tout de suite pour les habitués : pas de frayeurs c'est bien du Belphegor, c'est-à-dire un gracieux mélange de groupes tels que Krisiun, Morbid Angel, Marduk ou Dark Funeral avec bien sûr les paroles remplies de délicatesse qui vont avec : « sex and satan » (vous m'aurez compris). Après un
Necrodaemon Terrorsathan clairement typé death, le groupe renoue avec les premiers albums et contre balance le style joué avec une influence black plus marquée. En effet dès les premières secondes de l'énorme titre « The Goatchrist », Helmuth le chanteur/gratteux adepte de la musculation nous largue un chant alterné entre black et death, tous deux pratiqués d'une façon assez déconcertante d'efficacité que ce soit au guttural ou au criard.
Niveau riffs c'est encore plus occulte, plus intense, plus technique et plus malsain que jamais. Mais ce qui frappe surtout à la première écoute, c'est l'arrivée de Torturer aux fûts (qui porte bien son nom) ! Une mitrailleuse qui assommera et enfoncera l'auditeur à six pieds sous terre tout le long de ces 36 minutes ! Ce bulldozer extrême est renforcé par un son tout simplement énormissime, qui fait clairement contraste avec leurs précédents albums : le son dégagé reste assez phénoménal et en décoiffera plus d'un !
Pour le reste pas grand-chose de neufs à se mettre sous la dent : riffs ultra rapides ponctués par de rares mélodies fatales pour nos esgourdes ainsi que des solos death à la ricaine. La recette marche toujours et Belphegor arrive encore à nous sortir des hits, que ce soit le titre d'ouverture « The Goatchrist », LE titre de l'album ponctué d'une touche de clavier « Demonic Staccato Erection », le très typé Morbid Angel « Fukk The Blood Of Christ » ou le sublime et mélodique « Fleischrequiem 69 » clôturé en beauté par des cris de tourmentes.
Bref du Belphegor pur jus confirmé par le bon goût du groupe (voir l'artwork et les paroles) et l'ambiance malsaine renforcée par les samples, ce qui reste assez jouissif ma foi !
Au final pas tellement de changements, le groupe ne se mouille pas trop mais arrive à pondre l'album le plus brutal de leur discographie. La violence dégagée nécessitera un peu plus d'écoutes que les précédents, le mister Torturer étant assez effrayant et même parfois assez lassant. Ce
Lucifer Incestus tendant plus entre les deux styles, il plaira pour sûr à la communauté death et black qui veulent se faire plaisir avec ces 36 minutes de pur défouloir. Pas très original mais d'une efficacité redoutable !
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