Bilan 2014 / Thomas Johansson

Excellente surprise que ce nouveau Loudblast aux accents doom/death/black franchement éloignés de son prédécesseur. Une ambiance lugubre héritée des 90's et quelques pépites mid tempo au charme vénéneux. Mon préféré du groupe!

Sans conteste la palme de l'album le plus original de l'année. Mitch Harris donnant dans le metal gothique, c'est d'autant plus inattendu que le bougre ne se contente pas de livrer quelques belles salves mélancoliques. Les penchants indus du guitariste de Napalm refont surface à mi parcours pour nous emporter dans une tourmente bien plus féroce!

Album sans surprises majeures mais alors par contre niveau compositions, c'est quasiment carton plein avec ce qu'il faut de hits maison pour retourner le pit. Cerise sur le gâteau, les soli sont de toute beauté!

Un bon album des Danois, qui compensent quelques baisses d'inspiration à l'aide d'adjuvants black bienvenus, lorgnant parfois clairement du côté de Panzerchrist. Leur meilleur offrande depuis "The Prestige".

Retour de l'année! Contre toutes attentes, le départ de Kirk Windstein a ressoudé les membres restant autour du nouvel arrivant Bobby Landgraf et d'un Phil Anselmo en partie retrouvé. Classique mais d'une lourdeur imparable.

Après un gros passage à vide dans les années 2000, le retour de flamme d'Overkill n'en finit plus de perdurer. Pile poil entre "Ironbound" et "The Electric Age" au niveau qualitatif, "White Devil Armory" l'emporte grâce à une saveur old school prononcée, la qualité du songwriting et la variété de jeu habituelle des Américains. Puissant et rageur, comme d'hab!

En perte de vitesse depuis des années, IN semble avoir rendu l'âme. Chanteur à l'agonie, riffs d'une insigne faiblesse et compositions indignes du moindre groupe comptant six mois d'existence, "Vigorous And Liberating Death" est en plus affligé d'une prod vraiment ignoble. Un ratage complet!

Les plus courtes sont les meilleures ... Le précédent était sympathique mais ne renouvelait pas l'exploit de l'excellent "Tube Of The Resinated". Là, hormis le titre en compagnie de Chris Barnes, c'est autoparodie et manque d'inspiration à tous les étages. Une mauvaise série B.

Sacré pétard mouillé que ce nouveau Mastodon. Le groupe, en roue libre, semble compter sur son seul talent pour ramener à lui les déçus de l'accessible (mais très bon) "The Hunter". Peine perdue, "Once More 'Round The Sun" donne dans l'ordinaire ...

Après deux albums pour le moins inégaux, on peut s'interroger sur la pertinence du revirement stylistique d'Opeth. La technique, parfaite hormis le chant clair parfois limite d'Akerfeldt, ne saurait faire oublier l'émotion que dégageaient leurs anciennes productions. Malgré quelques bons moments évoquant "Damnation", le résultat reste en demi teinte.