chargement...

haut de page
Remontez pour accéder au menu
200 visiteurs :: Invité  » se connecter  » s'enregistrer

Testament - Practice What You Preach

Chronique

Testament Practice What You Preach
Troisième album en trois ans avec ce « Practice What You Preach » pour Testament qui ira jusqu'au bout de sa démarche stakhanoviste avec « Souls Of Black » encore un an plus tard. Et si le début de carrière des Américains est plus que respectable avec les deux brûlots que sont « The Legacy » et « The New Order », ce troisième rejeton marquera quelque peu le pas, voyant le groupe rétrograder pour des rythmiques plus mid tempo (changement déjà engagé sur son prédécesseur) et des accents plus heavy qui ne feront pas le bonheur de tout le monde.

Loin d'être mauvais, « Practice What You Preach » n'en est pas moins un album bancal, manquant cruellement de relief. Tout commence pourtant bien avec le titre éponyme (riff simple mais efficace, très bon refrain) et « Perilous Nation » (et son gimmick sympa à 2'37), majoritairement mid-tempo mais headbangants à souhait et remplissant parfaitement leur rôle de mise en bouche. On y retrouve avec toujours autant de plaisir un Chuck Billy dont la prestation ici est une fois de plus irréprochable, avec ce timbre si particulier et ponctué de quelques growls, les lyrics du groupe étant d'ailleurs bien plus sensées et engagés que la moyenne des formations de l'époque. Testament a une fois de plus fait appel à Alex Perialas pour la production qui se trouve être bien plus équilibrée que celle de « The New Order ». Et si l'entame est tout à fait correcte, c'est la suite qui va pécher. Se pose en effet le problème d'un album bourré de titres qui, à l'image d'un « Envy Life » trop lente et gentillette malgré ses choeurs typés crossover, s'oublient aussi rapidement qu'ils s'écoutent (« Time Is Coming », « Blessed In Contempt », « Greenhouse Effect » malgré leur début aguichant ou quelques accélérations sympathiques). Pas des mauvais titres en soi mais ça manque de moments marquants, d'accroche, de riffs mémorables ou de soli endiablés! S'ensuit une fin d'album sans grande saveur dans une quasi indifférence avec la très dispensable « Confusion Fusion » après une anecdotique ballade (la bien nommée « The Ballad », désolé les gars mais ce ne sera pas encore pour cette fois...) et malgré le sursaut d'orgueil « Nightmare (Coming Back To You) » en guise de dernier souffle un peu tardif.

Ma chronique aurait pu s'arrêter là si, malgré le peu d'enthousiasme que j'ai montré jusqu'ici, « Practice What You Preach » ne contenait pas l'un des tout meilleurs titres de Testament, pas le plus rapide certes mais probablement l'un des plus heavy: « Sins Of Omission ». Contrairement à la plupart de ses petits copains tout y est parfait, les riffs destructeurs, le refrain imparable de Chuck (« False sense of pride, satisfies. There's no reason for suicide. Use your mind, and hope to find, find the meaning of existence! ») et ce growl en milieu de titre, les petites mélodies vicieuses, bien sûr le solo à tiroir éblouissant de Skolnick et une fin mitraillette qui termine d' achever tout le monde. Voilà ce qui en fait un classique incontournable!

Finalement j'ai beaucoup de mal à me faire un avis définitif sur ce troisième album des Californiens. Ce n'est pas celui que j'ai le plus envie de me remettre dans les oreilles, l'écoute n'est cependant pas si décevante que ça mais on ne peut pas dire que l'on ait une envie irrépressible de repousser le bouton ''play'' une fois les quarante six minutes achevées. Même quinze ans après ma découverte de cet album, j'ai toujours du mal à savoir ce que j'en pense réellement. Pas non plus que le virement plus heavy me déplaise (attendez de voir la note que je vais coller au mal aimé « The Ritual »!), j'ai même un petit faible pour Louie Clemente et son jeu très typé rock n' roll qui garde un certain charme (j'aime ce jeu de grosse caisse simple et efficace). Reste que « Practice What You Preach » manque de panache et se révèle un peu terne dans sa globalité, un album que même Skolnick peine à illuminer de son talent.

DONNEZ VOTRE AVIS

Vous devez être enregistré(e) et connecté(e) pour participer.

4 COMMENTAIRE(S)

Jean-Clint citer
Jean-Clint
13/10/2017 14:07
note: 9/10
Très bon album que je me suis remis hier, il est certes moins pêchu que ses prédécesseurs mais plus abouti et les solos de Skolnick sont parmi les meilleurs qu'il ait fait. Un disque qui ne laisse pas indifférent mais une vraie réussite pour moi !
cglaume citer
cglaume
23/08/2011 20:57
note: 8/10
De la très bonne came en ce qui me concerne !!!
Niktareum citer
Niktareum
23/08/2011 20:42
note: 6.5/10
Thomas Johansson a écrit : Ah ben on est d'accord finalement! Un album faiblard plombé par le jeu basique de Clemente et qui ne vaut que pour la superbe "Sins Of Omission".
Ouais à ceci près que moi justement je l'aime bien le jeu de Clemente. Clin d'oeil
Thomas Johansson citer
Thomas Johansson
23/08/2011 20:38
note: 6.5/10
Ah ben on est d'accord finalement! Un album faiblard plombé par le jeu basique de Clemente et qui ne vaut que pour la superbe "Sins Of Omission".

AJOUTER UN COMMENTAIRE

 
Vous devez être enregistré(e) et connecté(e) pour participer.
Testament
notes
Chroniqueur : 6.5/10
Lecteurs : (7)  7.86/10
Webzines : (7)  7.54/10

plus d'infos sur
Testament
Testament
Thrash - 1987 - Etats-Unis
  

tracklist
01.   Practice What You Preach  (04:57)
02.   Perilous Nation  (05:51)
03.   Envy Life  (04:17)
04.   Time Is Coming  (05:26)
05.   Blessed In Contempt  (04:14)
06.   Greenhouse Effect  (04:55)
07.   Sins Of Omission  (05:00)
08.   The Ballad  (06:08)
09.   Nightmare (Coming Back To You)  (02:20)
10.   Confusion Fusion  (03:07)

Durée : 46:15

line up
parution
4 Août 1989

voir aussi
Testament
Testament
The Gathering

1999 - Spitfire Records
  
Testament
Testament
Souls Of Black

1990 - Megaforce Records / Atlantic Records
  
Testament
Testament
Titans Of Creation

2020 - Nuclear Blast Records
  
Testament
Testament
Low

1994 - Megaforce Records / Atlantic Records
  
Testament
Testament
Brotherhood Of The Snake

2016 - Nuclear Blast Records
  

Essayez plutôt
Num Skull
Num Skull
Ritually Abused

2014 - Relapse Records
  
Demolition Hammer
Demolition Hammer
Tortured Existence

1990 - Century Media Records
  
Slayer
Slayer
Decade Of Aggression (Live)

1991 - American Recordings
  
Nekromantheon
Nekromantheon
Visions Of Trismegistos

2021 - Indie Recordings / Hells Headbangers Records
  
Sodom
Sodom
Persecution Mania

1987 - Steamhammer Records (SPV)
  

Inculter
Morbid Origin
Lire la chronique
Darkest Hour
Perpetual | Terminal
Lire la chronique
Terravore
Spiral of Downfall
Lire la chronique
Diabolus In Musica - Exposition Philharmonie de Paris
Lire le dossier
Forbidden
Forbidden Evil
Lire la chronique
Brodequin
Harbinger Of Woe
Lire la chronique
Invocator
Excursion Demise
Lire la chronique
Necromanteum EU/UK Tour 2024
Aborted + Carnifex + Revoca...
Lire le live report
Headless Hunter
The Undertaker
Lire la chronique
Exa
Left in Shards
Lire la chronique
Master
Saints Dispelled
Lire la chronique
Cryptosis + Cynic + Obscura
Lire le live report
Deliver the Suffering
Unleash the Chaos (EP)
Lire la chronique
Dissimulator
Lower Form Resistance
Lire la chronique
The Focus of a Valediction European Tour 2024
Cryptosis + Cynic + Obscura
Lire le live report
No Mercy
Widespread Bloodshed... Lov...
Lire la chronique
Nuclear Eric 50th anniversary show
Blackened + Funeral Desekra...
Lire le live report
No Return
Self Mutilation
Lire la chronique
Campaign for Musical Destruction Tour 2024
Master + Napalm Death + Pri...
Lire le live report
Monolyth + Përl + Nemost
Lire le live report
Electrocutioner
False Idols
Lire la chronique
Kaos 696 Winter War 2024
Helldrifter + Impiety + Nihilo
Lire le live report
Acid Force
World Targets In Megadeaths
Lire la chronique
Eradikated
Descendants
Lire la chronique
Bilan 2023
Lire le bilan
The Bleeding
Monokrator
Lire la chronique
Les Sakrif'or BLACK METAL 2023
Lire le podcast
Endless
Hand of God
Lire la chronique
Spit Your Hate
United (EP)
Lire la chronique
Inculter
Morbid Origin
Lire la chronique
Trastorned
Into The Void
Lire la chronique