chargement...

haut de page
Remontez pour accéder au menu
196 visiteurs :: Invité  » se connecter  » s'enregistrer

The Black Dahlia Murder - Abysmal

Chronique

The Black Dahlia Murder Abysmal
Réglé comme un métronome depuis Unhallowed à raison d’un album tous les deux ans, The Black Dahlia Murder (TBDM) revient (après un DVD Fool 'Em All sorti l’année dernière) ainsi livrer son habituel death/thrash mélodique hybride (difficile à étiqueter), croisement moderne entre metal US et scandinave. Rien de révolutionnaire ni de réellement marquant certes mais une musique « cassage de nuque » à la précision chirurgicale (a fortiori en live) née début 2000 (les années fac…encore jeune et innocent) et qui aura su toucher un panel assez large. En légère perte de vitesse depuis Deflorate, la bande de Trevor avait su redonné le sourire à ses adeptes sur le précédent opus Everblack, sourire qui s’estompera peu à peu la moitié de la galette passée. Pour ce septième album Absymal (oui TDBM aime les titres brefs), le groupe de Detroit retrouve Mark Lewis (Arsis, Cannibal Corpse, Deicide, Kataklysm…) pour la production, le gaillard s’était occupé d’un certain Nocturnal. Une certification de poids.

La pochette outrancière de l’Ukrainien Daemorph (coutumier des groupes « brutal death ») pourrait tromper sur la cuvée 2015, pourtant TDBM livre bien sa recette familière mais pour un rendu plus épuré. Le groupe délaisse donc les quelques expérimentations antérieures ou ses penchants mid-tempo pour désormais tenir en haleine de bout en bout, depuis le départ canon « Receipt » à la conclusion « That Cannot Die Which Eternally Is Dead ». De facto des riffs incisifs taillés pour agripper le tympan (« Asylum » simple et imparable) soutenus par des refrains à hurler dans son salon (les chœurs de « Vlad, Son of the Dragon » : « Kill them all ! »). Trevor use évidemment de ses modulations et poussées criardes caricaturales mais avec un débit encore plus hallucinant, l’épileptique « Threat Level Number Three » comme vitrine parfaite ou un flux de paroles suivant la noire à 240 BPM ! Comme une sorte de retour à l’efficience d’antan mais avec la bouteille actuelle. Les ponts et les breaks paraissent eux mieux placés et surtout plus redoutables, sans casser la dynamique ou tout simplement pour déverser une déferlante de face. « Abysmal » à 1:47 (venu de nulle part) vaut son pesant de nerfs coincés. Une mandale portée par le jeune batteur Alan Cassidy, un jeu soutenu peu subtile il est vrai mais ô combien écrasant, décuplé par un son surpuissant.

Trevor aux goûts particulièrement raffinés (chroniqueur sur le fameux webzine Metal Injection), piochera encore dans ses styles de prédilections (outre la perfusion At The Gates) : le break de « Threat Level Number Three » (Cattle Decapitation ?), les mélodies « Sognametal » et la violence norvégienne de « The Fog » voire même les virées horrifiques kitsch (Cradle Of Filth) de « Vlad, Son of the Dragon » ou les introductions symphoniques de « Receipt » ou « That Cannot Die Which Eternally Is Dead » (Fleshgod Apocalypse). Assez éparse sur le papier, sauf que la sauce prend parfaitement, le rendu final demeure tout à fait homogène. Evidemment le frontman gère en grande partie la composition mais Ryan Knight semble se lâcher d’avantage (« Re Faced ») et proposera des soli survoltés sur chaque morceau, Arsis n’est plus si loin. Pas de sans faute pour autant, « The Advent » moins inspiré que le reste (chute de studio ?) ou le trip difficilement compréhensible « Stygiophobic » qui joue sur l’ambiance mais ne fonctionne pas vraiment.

37 minutes quasi sans temps-mort (la curiosité « Stygiophobic » de côté) pour certainement leur album le plus abouti et fluide depuis Nocturnal. Peut-être que les « gros » hits antérieurs manquent, peut-être que la galette tire sur la fin, peut-être manque-t-il ce brin de folie, peut-être suis-je trop indulgent en ce moment mais fichtre l’efficacité dégagée me renvoie il y a plus de dix ans en arrière, « headbanguant » comme un demeuré devant le clip de « Funeral Thirst »… Un brin de nostalgie des plus délectables, le t-shirt délavé The Black Dahlia Murder de l’époque ressorti. Le Dahlia Noir frappe fort.

DONNEZ VOTRE AVIS

Vous devez être enregistré(e) et connecté(e) pour participer.

2 COMMENTAIRE(S)

Zougi citer
Zougi
16/09/2015 20:03
note: 8/10
J'adore Receipt la meilleure de l'album pour moi !
AxGxB citer
AxGxB
16/09/2015 08:43
Ça fait un moment que je n'écoute plus trop TBDM mais ta chronique donne envie de s'y replonger. J'ai vraiment de bons souvenirs à l'époque des deux premiers albums.

AJOUTER UN COMMENTAIRE

 
Vous devez être enregistré(e) et connecté(e) pour participer.
The Black Dahlia Murder
Death/Thrash mélodique
2015 - Metal Blade Records
notes
Chroniqueur : 8/10
Lecteurs : (4)  7.75/10
Webzines : (25)  8.32/10

plus d'infos sur
The Black Dahlia Murder
The Black Dahlia Murder
Death/Thrash mélodique - 2001 - Etats-Unis
  

vidéos
Receipt
Receipt
The Black Dahlia Murder

Extrait de "Abysmal"
  

tracklist
01.   Receipt  (04:02)
02.   Vlad, Son of the Dragon  (02:56)
03.   Abysmal  (03:41)
04.   Re-Faced  (03:50)
05.   Threat Level No. 3  (03:46)
06.   The Fog  (03:50)
07.   Stygiophobic  (03:14)
08.   Asylum  (03:38)
09.   The Advent  (03:41)
10.   That Cannot Die Which Eternally Is Dead  (04:29)

Durée : 37:07

line up
parution
18 Septembre 2015

voir aussi
The Black Dahlia Murder
The Black Dahlia Murder
Everblack

2013 - Metal Blade Records
  
The Black Dahlia Murder
The Black Dahlia Murder
Nightbringers

2017 - Metal Blade Records
  
The Black Dahlia Murder
The Black Dahlia Murder
Verminous

2020 - Metal Blade Records
  
The Black Dahlia Murder
The Black Dahlia Murder
Miasma

2005 - Metal Blade Records
  
The Black Dahlia Murder
The Black Dahlia Murder
Unhallowed

2003 - Metal Blade Records
  

Essayez aussi
Darkane
Darkane
The Sinister Supremacy

2013 - Massacre Records
  
Satanic Slaughter
Satanic Slaughter
Afterlife Kingdom

2000 - Loud 'n' Proud
  
Casketgarden
Casketgarden
Open The Casket, Enter The Garden

2006 - Metal Age Productions
  
Destinity
Destinity
Resolve In Crimson

2012 - Lifeforce Records
  
Centinex
Centinex
Decadence
(Prophecies Of Cosmic Chaos)

2004 - Candlelight Records
  

Destruction
Sentence Of Death (EP)
Lire la chronique
Darkest Hour
Perpetual | Terminal
Lire la chronique
Terravore
Spiral of Downfall
Lire la chronique
Diabolus In Musica - Exposition Philharmonie de Paris
Lire le dossier
Forbidden
Forbidden Evil
Lire la chronique
Brodequin
Harbinger Of Woe
Lire la chronique
Invocator
Excursion Demise
Lire la chronique
Necromanteum EU/UK Tour 2024
Aborted + Carnifex + Revoca...
Lire le live report
Headless Hunter
The Undertaker
Lire la chronique
Exa
Left in Shards
Lire la chronique
Master
Saints Dispelled
Lire la chronique
Cryptosis + Cynic + Obscura
Lire le live report
Deliver the Suffering
Unleash the Chaos (EP)
Lire la chronique
Dissimulator
Lower Form Resistance
Lire la chronique
The Focus of a Valediction European Tour 2024
Cryptosis + Cynic + Obscura
Lire le live report
No Mercy
Widespread Bloodshed... Lov...
Lire la chronique
Nuclear Eric 50th anniversary show
Blackened + Funeral Desekra...
Lire le live report
No Return
Self Mutilation
Lire la chronique
Campaign for Musical Destruction Tour 2024
Master + Napalm Death + Pri...
Lire le live report
Monolyth + Përl + Nemost
Lire le live report
Electrocutioner
False Idols
Lire la chronique
Kaos 696 Winter War 2024
Helldrifter + Impiety + Nihilo
Lire le live report
Acid Force
World Targets In Megadeaths
Lire la chronique
Eradikated
Descendants
Lire la chronique
Bilan 2023
Lire le bilan
The Bleeding
Monokrator
Lire la chronique
Les Sakrif'or BLACK METAL 2023
Lire le podcast
Endless
Hand of God
Lire la chronique
Spit Your Hate
United (EP)
Lire la chronique
Inculter
Morbid Origin
Lire la chronique
Trastorned
Into The Void
Lire la chronique