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Soilwork - Death Resonance

Chronique

Soilwork Death Resonance (Compil.)
La surprise (double) bluffante The Living Infinite puis l’affûté The Ride Majestic l’attestent, les Suédois de Soilwork ont repris leur trône délaissé depuis 2001. Continuant sur sa lancée épique et revenant à sa période stakhanoviste d’une galette quasi tous les ans, le groupe de Helsingborg propose à ses adeptes une compilation (ou plutôt Nuclear Blast ? Ou alors pour conclure le contrat…) au menu plutôt copieux sur le papier : deux nouveaux morceaux, cinq titres de leur EP Beyond The Infinite (chutes de The Living Infinite, uniquement sorti en Asie) et huit titres bonus (dont un réenregistrement) issus des versions japonaises de leurs albums couvrant la période de 2005 à 2015 (Stabbing The Drama à The Ride Majestic). Certains « hardcore fans » auront peut-être déjà vendu un rein pour acheter ces éditions spéciales en import, d’autres plus simplement entendu via YouTube. Sauf que le groupe proposera un nouveau mixage pour ceux-là (malin), raison de plus pour franchir le pas surtout que l’emballage de Mircea Gabriel Eftemie (responsable de The Living Infinite) est plutôt classieux.

Alors ces deux nouveaux titres ? Enfin « nouveaux », Nuclear Blast joue sur les mots. II s’agit comme toute cette compilation de chutes de studio (lors de l’enregistrement de The Ride Majestic ici) sauf qu’effectivement « inédits » puisqu’ils n’apparaissent pas sur l’édition japonaise. On aurait apprécié d’ailleurs les bonus de cette dernière… Bref, on est quand même loin du niveau des derniers méfaits. Ni mauvais ni bons, ils passent sans encombre mais auront bien du mal à retenir notre attention, si ce n’est peut-être le break à la vile double pédale de « The End Begins Below The Surface » (1:46). Malheureusement peut-être la dernière occasion d’entendre Dirk Verbeuren sous le brassard Soilwork, désormais batteur à temps plein chez Megadeth. Vient alors la partie la plus intéressante de la compilation, l’EP Beyond The Infinite. Certes pas de hits absolus mais chaque morceau est finement écrit et possède son charme que ce soit en terme d’accroche (mention particulière à l’entêtant « These Absent Eyes » avec superbe solo en complément) ou son passage « rentre dedans » qui fait du bien. Le groupe avait quand même une inspiration de dingue pendant l’enregistrement du double album The Living Infinite. Puis c’est la déconvenue…

Donc les bonus de The Panic Broadcast : « Sweet Demise » plus que quelconque… Qu’ouïs-je ? « Sadistic Lullabye » : « Aaaaaaah !!! » Ou comment rebooster la compilation à mi-parcours. Réenregistré en 2010 (pour rappel issu de leur premier album Steelbath Suicide) avec une production et des vocaux d'actualité, une pique nostalgique qui redonnera le sourire à n’importe quel disciple de Soilwork et le fera hurler comme un demeuré « Watch me die during a sadistic lullabye! ». Quel tube. Retour à la réalité, forcément pour des compositions de second choix des déjà très médiocres Sworn to a Great Divide ou Stabbing The Drama (bobo aux oreilles) le résultat ne pourra qu’être de piètre qualité. Des dérives mièvres FM de l’époque que l’on avait oubliées (« Wherever Thorns May Grow ») même si le joli refrain de « Martyr » ou les aspects plus thrashy de « Sovereign » (son refrain ôté) à la patte de Daniel Antonsson (ex-Dimension Zero) demeurent relativement plaisants. Le fossé avec The Living Infinite est impressionnant, Soilwork n’est définitivement plus le même groupe.

Death Resonance n’est pas une magouille commerciale, il expose pendant une heure le penchant « direct » de Soilwork qui n’était pas sorti sur le vieux continent, pas pour déplaire à ceux réfractaires aux titres mid-tempo et aspects progressifs qui avaient viré vers Disarmonia Mundi à l’époque. Problème, la moitié de la compilation n’a que peu d’intérêt, allant du sympathique à l’horripilant (période traumatisante de Stabbing The Drama). La galette reste finalement surélevée par les morceaux de l’EP Beyond The Infinite (et « Sadistic Lullabye 2010 » : argh). Un peu maigre pour nous sustenter, surtout pour nous rappeler les cicatrices du passé. Mieux vaut attendre encore quelques mois pour du neuf « haut de gamme ».

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1 COMMENTAIRE(S)

Chri$ citer
Chri$
19/08/2016 21:55
Comme toi j'ai eu du mal à aller après "Sadistic Lullabye" (d'ailleurs, le solo originel manque terriblement...), la fin est sans saveur. Mais pour une compilation, dont on attendrait peu de choses, il y a malgré tout deux bons tiers de très bons titres (les 10 premiers en somme), c'est une bonne moyenne!

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Soilwork
Death mélodique moderne
2016 - Nuclear Blast Records
notes
Chroniqueur : 3/5
Lecteurs : (1)  4/5
Webzines : (17)  3.65/5

plus d'infos sur
Soilwork
Soilwork
Death mélodique moderne - 1996 - Suède
  

tracklist
01.   Helsinki  (04:00)
02.   Death Resonance  (04:17)
03.   The End Begins Below the Surface  (03:18)
04.   My Nerves, Your Everyday Tool
05.   These Absent Eyes  (03:40)
06.   Resisting the Current  (04:29)
07.   When Sound Collides  (04:33)
08.   Forever Lost in Vain  (04:49)
09.   Sweet Demise  (04:09)
10.   Sadistic Lullabye 2010  (02:57)
11.   Overclocked (2016 Mix)  (03:42)
12.   Martyr (2016 Mix)  (04:18)
13.   Sovereign (2016 Mix)  (04:25)
14.   Wherever Thorns May Grow (2016 Mix)  (04:08)
15.   Killed by Ignition (2016 Mix)  (04:22)

Durée : 01:01:25

parution
19 Août 2016

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